Paroles de la chanson Requiem pour un celte par Manau

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Paroles de la chanson Requiem pour un celte par Manau


Un soleil brûlant caresse mon front dégagé
Un tout petit vent, un peu plus loin, s'est levé
Je peux voir dans les champs, parfois, des arbres se plier
Sous les caresses d'un géant, comme des vagues d'été
Tout est beau et grand, magnifié dans cette vallée
Mon regard s'étend, jusqu'à pouvoir apprécier
Derrière, là-bas, l'océan qui brille de tous côtés
Me voilà debout devant, les pieds enracinés
Sur cette Terre
Où tout est clair
Où la nature sait mener son affaire
Où l'on sait bien qu'ici, la vie est dure, malgré toute la beauté qui sait comment se taire
Face à l'enfer
Des hommes et du fer
Face à tous ceux que j'ai vu peu sincères
Face au réel, où mon cœur s'est cassé quand mon âme s'est retrouvée seule dans le désert
Ainsi me v'là devant ce monument que les dieux ont sculpté pendant le grand hiver
Ainsi de moi, je n'ai jamais douté quand venait le moment de partir à la guerre
Je l'ai dans ma chair
Ce doux paysage
Et cet univers ne sera pas en cage
Je ne pourrai jamais l'abandonner sans lui avoir offert toute ma force et ma rage

On a porté mon cercueil jusqu'à sa dernière destinée
On m'a levé au-dessus des pierres que j'avais tant aimées
Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d'herbes folles, ce tumulus fait en un soir


Je ne dis rien
Face aux anciens
J'ai le regard dégoûtant les devins
Je me revois tout petit, près d'un feu où l'on m'avait blotti pour être mieux et bien
(Lutter ?) quand t'as le froid qui s'abattait au sein
Du pays des dieux et du pays des miens
Je n'étais pas roi, et pourtant, rien de rien
Unique à leurs yeux, de moi, ils prenaient soin
Souvenirs plus grand, quand je pouvais aider
D'abord dans les champs, quand arrivait l'été
Puis tous les tourments d'un jeune homme pressé
Pensant que le sang, lui, pouvait tout régler
Une jeunesse à contempler la vie en oubliant parfois de vivre le pays
Un jour, j'ai grand
J'ai vu, j'ai compris
Cette heure où mon cœur s'est lassé du mépris


On a porté mon cercueil jusqu'à sa dernière destinée
On m'a levé au-dessus des pierres que j'avais tant aimées
Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d'herbes folles, ce tumulus fait en un soir

Rien ne sera jamais dit
Rien ne sera divulgué
Sur ce tas de terre renaîtra de la vie
Et que l'arbre (amornera ?) à branches déployées
Voilà la vie, la mort et nous
Voilà que danse autour des fous
Voilà l'obscurité, à pas de loup
Qui s'approche de mes yeux bien cachés sous mes sous
Que les druides ont déposés afin de m'acquitter de mon dernier voyage
Accompagné par tous les champs sacrés et l'hommage de ces guerriers venus d'un autre âge
Je penserai toujours à vous
Je serai celui qui sait tout
Alors, prenez soin de cet endroit si beau où se porte à jamais mon tombeau, tel un clou


On a porté mon cercueil jusqu'à sa dernière destinée
On m'a levé au-dessus des pierres que j'avais tant aimées
Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d'herbes folles, ce tumulus fait en un soir

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