Paroles de la chanson Migrant par Salvatore Adamo
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Paroles de la chanson Migrant par Salvatore Adamo
Migrant,
Je veux jouer ma vie pour une autre meilleure
Où fleurissent des sourires aux visages qui pleurent
Repoussé par les uns, ignoré par les autres
J’espérais que mon sort devienne un peu le vôtre
Mais que vous importe au fond notre coquille de noix
Migrant,
J’ai traversé la mer jusqu’à la première île
Le vent nous a posés sur des rives hostiles
L’enfer de mon pays ne me laisse que le choix
De ce rafiot bondé d’autres ombres sans voix
Je veux jouer ma vie pour une autre meilleure
Où fleurissent des sourires aux visages qui pleurent
Repoussé par les uns, ignoré par les autres
J’espérais que mon sort devienne un peu le vôtre
Mais que vous importe au fond notre coquille de noix
Migrant,
J’ai traversé la mer jusqu’à la première île
Le vent nous a posés sur des rives hostiles
L’enfer de mon pays ne me laisse que le choix
De ce rafiot bondé d’autres ombres sans voix
Pour aller voir ailleurs, si la vie n’y est pas
Pour aller voir ailleurs, si la vie n’y est pas
Avec femmes et enfants entre cris et prières
Nous nous sommes traînés jusqu’aux murs des frontières
Certains ferment les yeux et nous disent bonne chance
D’autres sont-ils sérieux nous renvoient en errance
Migrant,
Tout au bout du tunnel je voyais la lumière
On m’a coupé les ailes, on m’a jeté par terre
Je me suis retrouvé comme un délinquant
Derrière des barbelés parqué avec mes frères
Pour aller voir ailleurs, si la vie n’y est pas
Avec femmes et enfants entre cris et prières
Nous nous sommes traînés jusqu’aux murs des frontières
Certains ferment les yeux et nous disent bonne chance
D’autres sont-ils sérieux nous renvoient en errance
Migrant,
Tout au bout du tunnel je voyais la lumière
On m’a coupé les ailes, on m’a jeté par terre
Je me suis retrouvé comme un délinquant
Derrière des barbelés parqué avec mes frères
A me sentir coupable, d’être encore vivant
A me sentir coupable, d’être encore vivant
Alors frères humains qui près de nous vivez
N’ayez pas contre nous le cœur trop endur
Vous qui voyez nos mains tendues, désespérée
Pour un peu de répit prêtez-nous un abri
Nous ferons de notre mieux pour ne pas déranger
Migrant,
Des années de labeur pour payer le voyage
Le passeur en riant nous a dit : « Bon courage »
On s’est cru arrivés mais le monde est-il fou ?
On nous montre du doigt et on a peur de nous
Nous qui fuyons la mort, nous qui sommes à genoux
A me sentir coupable, d’être encore vivant
Alors frères humains qui près de nous vivez
N’ayez pas contre nous le cœur trop endur
Vous qui voyez nos mains tendues, désespérée
Pour un peu de répit prêtez-nous un abri
Nous ferons de notre mieux pour ne pas déranger
Migrant,
Des années de labeur pour payer le voyage
Le passeur en riant nous a dit : « Bon courage »
On s’est cru arrivés mais le monde est-il fou ?
On nous montre du doigt et on a peur de nous
Nous qui fuyons la mort, nous qui sommes à genoux
Nous qui fuyons la mort, nous qui sommes à genoux
Migrant, Migrant.
Migrant, Migrant.
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