Paroles de la chanson Déjà Les Barbelés par Akhenaton
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Paroles de la chanson Déjà Les Barbelés par Akhenaton
[Akhenaton & Sako]
Alors que la justice tutoie les coupables
Alors que là-bas la faim reste l’arme de destruction massive
Alors que le policier corrige tes convictions à coup de bâton
Et que les lobbies scientifiques s’imposent comme les nouveaux inquisiteurs
Alors qu’on vit sous surveillance
Et que l’économie dissout nos droits fondamentaux
Tu voudrais qu’on ôte la vie à un homme pour quelques mots déplacés
Déjà les barbelés
[Akhenaton]
Alors que la justice tutoie les coupables
Alors que là-bas la faim reste l’arme de destruction massive
Alors que le policier corrige tes convictions à coup de bâton
Et que les lobbies scientifiques s’imposent comme les nouveaux inquisiteurs
Alors qu’on vit sous surveillance
Et que l’économie dissout nos droits fondamentaux
Tu voudrais qu’on ôte la vie à un homme pour quelques mots déplacés
Déjà les barbelés
[Akhenaton]
J’voulais être aut’chose qu’un chanteur à la mode
Et vivre à leurs dépens, gratter les allocs à la fraude
Là où dans ces rues ça s’défonçait à la colle
Alors j’ai pris une plume avec Imhotep à la prod
Tracé mon chemin, guidé par c’qui bat à ma gauche
Changement de cap, désormais on tape jusqu’à la cloche
Révolution, brisé les principes de la prose
Retourné les portées partant de la ronde à la croche
L’habitude voulait qu’autour on s’pète à l’alcool
Réglant nos différends sur un parking noir à la fauve
Et vivre à leurs dépens, gratter les allocs à la fraude
Là où dans ces rues ça s’défonçait à la colle
Alors j’ai pris une plume avec Imhotep à la prod
Tracé mon chemin, guidé par c’qui bat à ma gauche
Changement de cap, désormais on tape jusqu’à la cloche
Révolution, brisé les principes de la prose
Retourné les portées partant de la ronde à la croche
L’habitude voulait qu’autour on s’pète à l’alcool
Réglant nos différends sur un parking noir à la fauve
Mais j’ai pris ma destinée, l’ai livrée à ma cause
Traînant surtout à Bagneux, Montrouge et Malakoff
MRS, Toulon, bien souvent jusqu’à la côte
Exportant l’essence d’un p’tit rital né à La Rose
Eux croyaient qu’on était faits qu’pour la maraude
Ça maronne, fils de Rome, on a mis sa rafale à la Gaule
Puis misé sur nos lyrics et pas dans la com’
Pour que nos sons soient les plus forts de ceux mis dans l’I-Pod
Que du strict, posé sur les plages de l’album
Si loin de leurs promesses et si proche de Malcolm
Ils ont placé des zig-zags, on l’a fait à la corde
Traînant surtout à Bagneux, Montrouge et Malakoff
MRS, Toulon, bien souvent jusqu’à la côte
Exportant l’essence d’un p’tit rital né à La Rose
Eux croyaient qu’on était faits qu’pour la maraude
Ça maronne, fils de Rome, on a mis sa rafale à la Gaule
Puis misé sur nos lyrics et pas dans la com’
Pour que nos sons soient les plus forts de ceux mis dans l’I-Pod
Que du strict, posé sur les plages de l’album
Si loin de leurs promesses et si proche de Malcolm
Ils ont placé des zig-zags, on l’a fait à la corde
Et souhaitaient voir nos écrits allongés à la morgue
Des proches, y’a pas eu d’aide, l’unité et l’amour
Sont dead ; dès lors chacun ici pense à sa pomme
Je m’shoote au hip hop même quand j’ai pas la forme
Passerai leur mirador pour l’heure, j’n’en ai pas la force
J’emplis mon lit de vie jusqu’à ras bord
Et demande ma part de ciel devant le grillage jusqu’à la mort
Qui veut avancer sans avoir à tout défoncer
On sent déjà les pics des barbelés
Et pour qui sort des traits du modèle de base français
Des proches, y’a pas eu d’aide, l’unité et l’amour
Sont dead ; dès lors chacun ici pense à sa pomme
Je m’shoote au hip hop même quand j’ai pas la forme
Passerai leur mirador pour l’heure, j’n’en ai pas la force
J’emplis mon lit de vie jusqu’à ras bord
Et demande ma part de ciel devant le grillage jusqu’à la mort
Qui veut avancer sans avoir à tout défoncer
On sent déjà les pics des barbelés
Et pour qui sort des traits du modèle de base français
On sent déjà les pics des barbelés
Où est la liberté quand il n’y a qu’un mode de pensée ?
On sent déjà les pics des barbelés
On est tous fichés au rang de rêveurs insensés
Et sens déjà les pics des barbelés
[Sako]
Été 2005, l’air est plus froid qu’à l’hiver 54
Justice, Église et politique plongent la main dans le sac
Aux yeux des gamins notant l’acte, s’en tapent 5 sans tact
Quand le peuple affamé implore leurs divers saints en plâtre
La misère cinglante frappe et c’est une fin en soi
Où est la liberté quand il n’y a qu’un mode de pensée ?
On sent déjà les pics des barbelés
On est tous fichés au rang de rêveurs insensés
Et sens déjà les pics des barbelés
[Sako]
Été 2005, l’air est plus froid qu’à l’hiver 54
Justice, Église et politique plongent la main dans le sac
Aux yeux des gamins notant l’acte, s’en tapent 5 sans tact
Quand le peuple affamé implore leurs divers saints en plâtre
La misère cinglante frappe et c’est une fin en soi
Le gouvernement n’empêchera pas qu’il y ait de moins en moins d’emplois
Le but est évident, rendre l’habitant pénitent
Et maintenir le parti et ce putain de président résident
Dans la presse, Bien et Mal s’articulent en axes
Forçant le sensationnel, on manipule vos angoisses
Le CAC 40 chute comme le monde compte ses défunts
C’est encore de votre faute, tout le monde le dit sur TF1
Pleins d’orgueil, on est fiers de cette démocratie
Où le bonheur n’est qu’à crédit, en vitrine, une démo gratis
Le but est évident, rendre l’habitant pénitent
Et maintenir le parti et ce putain de président résident
Dans la presse, Bien et Mal s’articulent en axes
Forçant le sensationnel, on manipule vos angoisses
Le CAC 40 chute comme le monde compte ses défunts
C’est encore de votre faute, tout le monde le dit sur TF1
Pleins d’orgueil, on est fiers de cette démocratie
Où le bonheur n’est qu’à crédit, en vitrine, une démo gratis
Tout ce qu’on en retient vraiment, c’est sa précarité
Ainsi que les arriérés de paiement plus les pénalités
Alors la distance entre nos rêves et la réalité
On l’oublie en rêvant devant la télé-réalité
Et c’est ainsi depuis mes bleus, mes dents et mes couches
À force de vieillir sous le feu, le sang et le joug
On s’habitue à vivre de peu, de manque et de roustes
Et à ces barbelés faits de Bleu, de Blanc et de Rouge
Je sais que je ne changerai rien à rapper ces quelques rimes
Ainsi que les arriérés de paiement plus les pénalités
Alors la distance entre nos rêves et la réalité
On l’oublie en rêvant devant la télé-réalité
Et c’est ainsi depuis mes bleus, mes dents et mes couches
À force de vieillir sous le feu, le sang et le joug
On s’habitue à vivre de peu, de manque et de roustes
Et à ces barbelés faits de Bleu, de Blanc et de Rouge
Je sais que je ne changerai rien à rapper ces quelques rimes
Mais continuer à le croire, c’est là qu’on commet le crime
Pour qui veut avancer sans avoir à tout défoncer
On sent déjà les pics des barbelés
Et pour qui sort des traits du modèle de base français
On sent déjà les pics des barbelés
On est la liberté quand il n’y a qu’un mode de pensée
On sent déjà les pics des barbelés
On est tous fichés au rang de rêveurs insensés
Et sens déjà les pics des barbelés
Pour qui veut avancer sans avoir à tout défoncer
On sent déjà les pics des barbelés
Et pour qui sort des traits du modèle de base français
On sent déjà les pics des barbelés
On est la liberté quand il n’y a qu’un mode de pensée
On sent déjà les pics des barbelés
On est tous fichés au rang de rêveurs insensés
Et sens déjà les pics des barbelés
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