Paroles de la chanson Du mauvais coté des rails par Akhenaton
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Paroles de la chanson Du mauvais coté des rails par Akhenaton
Juste un p’tit gosse sans ambition
Aucune contrainte, aucune mission
Cherchant dans c’monde sa direction
Sans quodidien d’vie d’exception
J’ai vu les corbeaux d’vant moi se poser
Ma disant qu’j’étais du mauvais côté
Mais j’ai maintenu mes positions
Bien radical dans mes actions
Élargissant mes horizons
J’ai amorcé ma guérison
En étant pas comme la majorité
On creuse un fossé du mauvais côté
La solitude fut ma punition
Mes stylos sombres mes munitions
Quand les aut’ suivaient leurs pulsions
Cambriolages et intrusions
On m’disait con car j’voulais pas croquer
Donc ils m’ont rangé, du mauvais côté
[Akhenaton]
On a voulu m’faire dire qu’j’étais bad
Mais j’ai crié qu’j’étais cool, et que j’me plaisais à ce stade
J’ai amené l’sourire quand l’rap avait les boules
On m’prédisait une fin proche, là j’ai commencé à rassembler les foules
Au quartier on disait que j’rêvais et que jamais j’arriverais à faire c’que j’avais dans ma tête
Le peu d’trébuchants eh beh il partait dans les pets
Le cul sur les bancs et mes iris à Ouarzazate
On m’disait con car j’voulais pas croquer
Donc ils m’ont rangé, du mauvais côté
[Akhenaton]
On a voulu m’faire dire qu’j’étais bad
Mais j’ai crié qu’j’étais cool, et que j’me plaisais à ce stade
J’ai amené l’sourire quand l’rap avait les boules
On m’prédisait une fin proche, là j’ai commencé à rassembler les foules
Au quartier on disait que j’rêvais et que jamais j’arriverais à faire c’que j’avais dans ma tête
Le peu d’trébuchants eh beh il partait dans les pets
Le cul sur les bancs et mes iris à Ouarzazate
Les aut’ s’moquaient quand ils voyaient mes baskets
Et m’casser à New York pendant 6 mois avec du vent dans les pockets
J’aimais les études, la musique, autour ? Ça vendait l’shit
Ça parlait boxe thaï et putes à Phuket
J’haïssais la violence gratuite, le racket
Les arrachées, la hagra sur les bourges, ils pensaient qu’j’étais une tapette
J’m’en tapais, j’étais un poète, pour moi, j’arpentais l’monde
Pour eux ? J’avais attrapé la grosse tête
J’ai plus appris sur l’homme de la haine que de l’amour
Mon stylo pleure l’encre afin d’éponger ma dette
Et m’casser à New York pendant 6 mois avec du vent dans les pockets
J’aimais les études, la musique, autour ? Ça vendait l’shit
Ça parlait boxe thaï et putes à Phuket
J’haïssais la violence gratuite, le racket
Les arrachées, la hagra sur les bourges, ils pensaient qu’j’étais une tapette
J’m’en tapais, j’étais un poète, pour moi, j’arpentais l’monde
Pour eux ? J’avais attrapé la grosse tête
J’ai plus appris sur l’homme de la haine que de l’amour
Mon stylo pleure l’encre afin d’éponger ma dette
Dans leur recherche d’absolution
Certains voient la force comme solution
Laissant la place à la confusion
Pour compter les bleus, les contusions
L’abîme nous sépare, il faut bien sauter
Quand on est postés du mauvais côté
Les bonnes consciences, elles, font pression
Dans les quartiers c’est la sédition
50% sont sans profession
Jettent leur cœur dans les agressions
Le tarif est lourd quand on a fauté
Menottes et procès du mauvais côté
[Akhenaton]
J’voulais voyager, ma piste de décollage ?
Ma feuille blanche, partir pour un monde forcément meilleur
Les p’tites méchancetés du quotidien devenaient imbuvables
Certains voient la force comme solution
Laissant la place à la confusion
Pour compter les bleus, les contusions
L’abîme nous sépare, il faut bien sauter
Quand on est postés du mauvais côté
Les bonnes consciences, elles, font pression
Dans les quartiers c’est la sédition
50% sont sans profession
Jettent leur cœur dans les agressions
Le tarif est lourd quand on a fauté
Menottes et procès du mauvais côté
[Akhenaton]
J’voulais voyager, ma piste de décollage ?
Ma feuille blanche, partir pour un monde forcément meilleur
Les p’tites méchancetés du quotidien devenaient imbuvables
Et les ratées sur mon carnet d’route un buvard
Mais en plein cœur du pire des ouragans, j’étais calme
Les potes disaient qu’j’étais doux et que j’n’étais pas assez brave
La preuve par les poings, moi j’la trouvais détestable
À l’époque de la rue comme maintenant où j’suis plus stable
J’ai damé des quignons pour lustrer l’blason de c’foutu Hip Hop
Mon amour, et composé d’belles fables
Pas pour passer des nuits en compagnie d’belles femmes
Et dégueuler quand on est saouls en espérant qu’elles s’cassent
J’l’ai fait pour ma gueule et montrer qu’j’étais là aux doigts
Mais en plein cœur du pire des ouragans, j’étais calme
Les potes disaient qu’j’étais doux et que j’n’étais pas assez brave
La preuve par les poings, moi j’la trouvais détestable
À l’époque de la rue comme maintenant où j’suis plus stable
J’ai damé des quignons pour lustrer l’blason de c’foutu Hip Hop
Mon amour, et composé d’belles fables
Pas pour passer des nuits en compagnie d’belles femmes
Et dégueuler quand on est saouls en espérant qu’elles s’cassent
J’l’ai fait pour ma gueule et montrer qu’j’étais là aux doigts
Qui m’avaient pointé, comme un vulgaire marginal
Le p’tit gars exotique dans cette serre à racailles
Ou le Mektoub a donné ses putains d’places à la razbaï
La meilleure des répliques a été : «Dire bye bye»
Et d’accepter d’rester à jamais c’gosse du mauvais côté des rails
Sur la voie d’la perdition
J’ai croisé l’vent d’la suspicion
J’ai dû défendre mes convictions
Pas question pour ça de reddition
J’ai fait ma route avec le poing levé
Même considéré, du mauvais côté
J’suis pas une bête de télévision
Le p’tit gars exotique dans cette serre à racailles
Ou le Mektoub a donné ses putains d’places à la razbaï
La meilleure des répliques a été : «Dire bye bye»
Et d’accepter d’rester à jamais c’gosse du mauvais côté des rails
Sur la voie d’la perdition
J’ai croisé l’vent d’la suspicion
J’ai dû défendre mes convictions
Pas question pour ça de reddition
J’ai fait ma route avec le poing levé
Même considéré, du mauvais côté
J’suis pas une bête de télévision
Dis trop franchement c’que j’ai dans l’cœur
Aujourd’hui y’a plus d’inhibition
Et leur travail d’image m’écœure
À la vue d’cet univers faussé
J’ai compris qu’j’étais du mauvais côté
Aucune porte ne s’ouvre naturellement
J’ai dû pratiquement les enfoncer
Devoir parler fort cruellement
Afin de mériter le respect ? Non !
Désolé mais j’peux pas me forcer
Mais j’préfère rester, du mauvais côté
Aujourd’hui y’a plus d’inhibition
Et leur travail d’image m’écœure
À la vue d’cet univers faussé
J’ai compris qu’j’étais du mauvais côté
Aucune porte ne s’ouvre naturellement
J’ai dû pratiquement les enfoncer
Devoir parler fort cruellement
Afin de mériter le respect ? Non !
Désolé mais j’peux pas me forcer
Mais j’préfère rester, du mauvais côté
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