Paroles de la chanson Les Bergeres par Alain Souchon
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Paroles de la chanson Les Bergeres par Alain Souchon
C’est vrai que l’on peut tout regretter ; vous pouvez regretter d’être venu, on peut regretter d’être né, on peut regretter d’être sur la terre, on aurait préféré être sur Vénus ou sur Mars, on peut regretter … Y a même des gens qui regrettent les siècles passés, qui disent, c’était mieux dans le temps, alors que dans les siècles passés, on était pas tous des princes dans des palais, couchés sur des coussins pourpres à manger des enfants maquillés, pas tous … la plupart d’entre nous était plutôt des laboureurs, des bergers , des bergères, on était plutôt ça.
Les bergères, par exemple, on les asseyait dans un champs, dans un pré, vers l’âge de 6/7 ans, on les asseyait comme ça, entourées de quelques moutons ou bien des pintades et puis elles restaient là assises toute la vie ; de temps en temps elles mangeaient un ver de terre pour goûter, pour voir, mais vous savez toujours le même paysage comme ça : à droite la rangée de peupliers, tout droit le petit bois sur lequel le soir venaient s’amonceler quelques nuages, alors elles faisaient de la météo, elles disaient ben ! … Peut-être demain il va pleuvoir. La petite rivière sur la gauche toute la vie, la petite rivière, toute la vie, toute la vie ! Voyez une mélancolie une tristesse, un ennui terrible.
Les bergères, par exemple, on les asseyait dans un champs, dans un pré, vers l’âge de 6/7 ans, on les asseyait comme ça, entourées de quelques moutons ou bien des pintades et puis elles restaient là assises toute la vie ; de temps en temps elles mangeaient un ver de terre pour goûter, pour voir, mais vous savez toujours le même paysage comme ça : à droite la rangée de peupliers, tout droit le petit bois sur lequel le soir venaient s’amonceler quelques nuages, alors elles faisaient de la météo, elles disaient ben ! … Peut-être demain il va pleuvoir. La petite rivière sur la gauche toute la vie, la petite rivière, toute la vie, toute la vie ! Voyez une mélancolie une tristesse, un ennui terrible.
De temps en temps, un seigneur passait, il disait retire ta robe vermine, mais c’était rare, c’était rare. Parfois il restait un an sans revenir, parfois il ne revenait même pas ; y en a qui devenaient folles, qu’allaient à la mairie en disant faut que je boute les anglais hors de France, j’ai entendu, je suis le Général de Gaulle, et tout, voyez des trucs dingues, ça rendait fou, c’était la solitude la tristesse la mélancolie de cette vie terrible, alors pour remédier à ça, on s’est mis à vivre les uns contre les autres dans des immenses villes avec des immenses banlieues pour ressentir cette bonne vieille chaleur humaine, tellement réconfortante.
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