Paroles de la chanson Tandis par Alexis HK
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Paroles de la chanson Tandis par Alexis HK
Tandis que je rappelais ce soir-là,
Le répondeur m'a menti
Mais je connaissais le code par cœur.
Je l'ai composé de tête,
J'ai grimpé dans l’ascenseur,
J'ai pris la porte entrouverte
Qui pénètre le couloir
Sous les sarcasmes blafards
D'une nuit de salpêtre...
On avait orné les murs
D'estampes suggestives
De femmes contorsionnistes
Et d'hommes aux torse huileux.
Moi que l'hiver avait rendu si frileux,
Je cède au vestiaire mon anorak
Le répondeur m'a menti
Mais je connaissais le code par cœur.
Je l'ai composé de tête,
J'ai grimpé dans l’ascenseur,
J'ai pris la porte entrouverte
Qui pénètre le couloir
Sous les sarcasmes blafards
D'une nuit de salpêtre...
On avait orné les murs
D'estampes suggestives
De femmes contorsionnistes
Et d'hommes aux torse huileux.
Moi que l'hiver avait rendu si frileux,
Je cède au vestiaire mon anorak
Et mon écharpe bleue.
Rentré plus tôt que prévu de l'intersyndicale
De défense des chaises longues,
J'avais l'humeur fragile et des idées capitales
Sur l'état des choses et du monde.
Le buste de l'aïeul, amiral, était recouvert
Pour rire d'une bonnette phrygienne
Et de chaînons d'acier.
Sous sa moustache de marbre,
Il gardait son air pointu
Comme savent si bien le faire les statues.
Et puis, oui, je m'ébahis
Du nombre des convives alanguis
Et du mouvement des ombres
Qui chahutent dans la pièce.
Rentré plus tôt que prévu de l'intersyndicale
De défense des chaises longues,
J'avais l'humeur fragile et des idées capitales
Sur l'état des choses et du monde.
Le buste de l'aïeul, amiral, était recouvert
Pour rire d'une bonnette phrygienne
Et de chaînons d'acier.
Sous sa moustache de marbre,
Il gardait son air pointu
Comme savent si bien le faire les statues.
Et puis, oui, je m'ébahis
Du nombre des convives alanguis
Et du mouvement des ombres
Qui chahutent dans la pièce.
Les deux folles
Qui pouffaient sur le lit
Cessent leur jacasseries
Et se tordent le faciès
Improbables créatures
Ébats de mutants sensuels
Hommes qui liment
Femmes muées en d'insatiables femelles
Honorables laquais, vénérables soubrettes
Lutins qui nonchalamment miment
Des figures de brouette
Quadras que de faux délégués CGT
Aux longs fouets contestent
Bobos hétéros que de beaux Apollons
Aux longs membres testent
Nains baladeurs aux mains
Calleuses et luisantes
Qui pouffaient sur le lit
Cessent leur jacasseries
Et se tordent le faciès
Improbables créatures
Ébats de mutants sensuels
Hommes qui liment
Femmes muées en d'insatiables femelles
Honorables laquais, vénérables soubrettes
Lutins qui nonchalamment miment
Des figures de brouette
Quadras que de faux délégués CGT
Aux longs fouets contestent
Bobos hétéros que de beaux Apollons
Aux longs membres testent
Nains baladeurs aux mains
Calleuses et luisantes
Se prosternant aux cuisses
D'une basketteuse immense
Soupirs de fausses pucelles,
Souffles de décadence
Des haleines d'échangistes me suffoquent
Et m'ensorcellent.
Insolent, soumis, suant,
Les corps s'amoncellent, s'entrechoquent et s'entremêlent
Dans la transe rituelle des d***és.
Refrain
Rentré plus tôt que prévu
De mes illusions pâles
Et de mes ardeurs vagabondes,
J'avais l'humeur fragile
Il fallait que je te parle
De l'état des choses et du monde
D'une basketteuse immense
Soupirs de fausses pucelles,
Souffles de décadence
Des haleines d'échangistes me suffoquent
Et m'ensorcellent.
Insolent, soumis, suant,
Les corps s'amoncellent, s'entrechoquent et s'entremêlent
Dans la transe rituelle des d***és.
Refrain
Rentré plus tôt que prévu
De mes illusions pâles
Et de mes ardeurs vagabondes,
J'avais l'humeur fragile
Il fallait que je te parle
De l'état des choses et du monde
Le silence est affligé
À ma vue tout s'arrête
Hormis quelques cris de bête
Dans la chambre du premier
Je vois que chacun se dresse
Pour te céder un passage
Ta démarche est souveraine
l***re et miroirs se prosternent
Tu seras toujours la plus belle...
Maman.
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