Paroles de la chanson Berceuse De Bagdad par Anne Sylvestre
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Paroles de la chanson Berceuse De Bagdad par Anne Sylvestre
Mon petit, le monde brûle
Et dans ta vie minuscule
Tu te croyais à l'abri
Tu ne l'es plus aujourd'hui
Pardon de t'avoir fait naître
Mais je voulais te connaître
Avant la foudre et le feu
Est-ce donc que d'être deux
Nous rendra moins vulnérables
Sous le déluge implacable ?
Nous pourrons nous tenir chaud
Quand la mort viendra d'en haut
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Et dans ta vie minuscule
Tu te croyais à l'abri
Tu ne l'es plus aujourd'hui
Pardon de t'avoir fait naître
Mais je voulais te connaître
Avant la foudre et le feu
Est-ce donc que d'être deux
Nous rendra moins vulnérables
Sous le déluge implacable ?
Nous pourrons nous tenir chaud
Quand la mort viendra d'en haut
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Pour qu'un jour tu souries
Mon petit, mon espérance,
Voici qu'on t'a fait violence
Et qu'on t'a sorti de moi
Sans attendre tes neuf mois
Je te vois dans ta couveuse
Et au lieu d'en être heureuse
J'espère, le cœur tremblant,
Que tu vives assez longtemps
Pour me reprocher ce geste
Et si tout en moi proteste
Je voulais te faire beau
Tant qu'il nous reste de l'eau
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Mon petit, mon espérance,
Voici qu'on t'a fait violence
Et qu'on t'a sorti de moi
Sans attendre tes neuf mois
Je te vois dans ta couveuse
Et au lieu d'en être heureuse
J'espère, le cœur tremblant,
Que tu vives assez longtemps
Pour me reprocher ce geste
Et si tout en moi proteste
Je voulais te faire beau
Tant qu'il nous reste de l'eau
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Pour qu'un jour tu souries
Mon petit, quel est ce monde
Où des sirènes répondent
Aux premiers cris d'un enfant
Etonné d'être vivant ?
Déjà sur ta peau si tendre
Je vois se poser des cendres
Qui demain nous couvrirons
Qui sait même où nous serons ?
Si à la mort je t'arrache
Il faudra que tu le saches
Qu'on se soucie peu de nous
Et que les hommes sont fous
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Mon petit, quel est ce monde
Où des sirènes répondent
Aux premiers cris d'un enfant
Etonné d'être vivant ?
Déjà sur ta peau si tendre
Je vois se poser des cendres
Qui demain nous couvrirons
Qui sait même où nous serons ?
Si à la mort je t'arrache
Il faudra que tu le saches
Qu'on se soucie peu de nous
Et que les hommes sont fous
Tu bois la peur avec mon lait
J'aurais voulu, mon agnelet,
Te donner des prairies
Pour qu'un jour tu souries
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