Paroles de la chanson Merci, Oh Merci par Anne Sylvestre
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Paroles de la chanson Merci, Oh Merci par Anne Sylvestre
Toi le grand dépendeur d'andouilles,
La terreur du mont Valérien,
Ô Don Juan, chef de patrouille
A qui mes yeux ne disaient rien.
Et toi le chéri des cheftaines
Qui portait si bien le bâton,
Et brandissais un coeur de laine
Accroché à ton mousqueton:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 15 ans timides.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris
De m'avoir laissé les mains vides.
Libre, libre, libre
La terreur du mont Valérien,
Ô Don Juan, chef de patrouille
A qui mes yeux ne disaient rien.
Et toi le chéri des cheftaines
Qui portait si bien le bâton,
Et brandissais un coeur de laine
Accroché à ton mousqueton:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 15 ans timides.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris
De m'avoir laissé les mains vides.
Libre, libre, libre
De venir jusqu'ici.
Vous les faux dragueurs de banlieue
Qui n'en faisiez pas tant que ça,
Camouflant une frousse bleue
Qu'on vous trébuche dans les bras,
Me faisant danser mal à l'aise
Chacun son tour bien poliment,
Et m'abandonnant sur ma chaise
Dans les chaussures de Maman:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 20 ans timides.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris
De m'avoir laissé les mains vides.
Libre, libre, libre
Vous les faux dragueurs de banlieue
Qui n'en faisiez pas tant que ça,
Camouflant une frousse bleue
Qu'on vous trébuche dans les bras,
Me faisant danser mal à l'aise
Chacun son tour bien poliment,
Et m'abandonnant sur ma chaise
Dans les chaussures de Maman:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 20 ans timides.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris
De m'avoir laissé les mains vides.
Libre, libre, libre
De venir jusqu'ici.
Vous les amies de tous les âges
Toujours plus belles, mieux coiffées,
Grâce à qui même mon visage
Me semblait ennemi fieffé.
Et vous qui plus tard si gentilles
Parliez doucement chirurgie
Pour ce nez, mon bien de famille,
Qui ne m'a jamais fait de vacheries:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 20 ans en cage.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris,
De m'avoir donné cette rage.
Libre, libre, libre
Vous les amies de tous les âges
Toujours plus belles, mieux coiffées,
Grâce à qui même mon visage
Me semblait ennemi fieffé.
Et vous qui plus tard si gentilles
Parliez doucement chirurgie
Pour ce nez, mon bien de famille,
Qui ne m'a jamais fait de vacheries:
Merci, Oh Merci!
De n'avoir jamais rien compris
A mes 20 ans en cage.
Merci, Oh Merci!
De ne m'avoir jamais rien appris,
De m'avoir donné cette rage.
Libre, libre, libre
De venir jusqu'ici.
La vie est une étrange fête
Et je vous remercie vraiment,
Car c'est bien vous qui m'avez faite
Vous ne pouviez faire autrement.
Il fallait bien que je sois laide
Et bête pour avoir envie,
Sans jamais demander votre aide,
De me faire une belle vie.
Merci, mais Merci!
Aux rares qui avaient compris
Qu'il valait mieux attendre
Merci, oui Merci!
De ne m'avoir jamais rien dit
Et d'avoir bien voulu comprendre
Que je devais libre
La vie est une étrange fête
Et je vous remercie vraiment,
Car c'est bien vous qui m'avez faite
Vous ne pouviez faire autrement.
Il fallait bien que je sois laide
Et bête pour avoir envie,
Sans jamais demander votre aide,
De me faire une belle vie.
Merci, mais Merci!
Aux rares qui avaient compris
Qu'il valait mieux attendre
Merci, oui Merci!
De ne m'avoir jamais rien dit
Et d'avoir bien voulu comprendre
Que je devais libre
Arriver jusqu'ici,
Libre, libre, libre
Arriver jusqu'ici...
Libre, libre, libre
Arriver jusqu'ici...
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