Paroles de la chanson Vingt sièges, cent assauts par Aorlhac
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Paroles de la chanson Vingt sièges, cent assauts par Aorlhac
Âpre cité du vent!
Ce vagabond de la planèze désertique
T'aime d'un vieil amour farouche et décevant
O guerrière qui meurt sur ton roc basaltique
Depuis les sombres soirs jusqu'au soleil levant
Il rôde aux carrefours, ton amant fantastique
N'entends-tu pas claquer, lorsqu'il va s'énervant
Aux angles de tes murs, son manteau frénétique?
N'entends-tu pas sa voix brutale et ses sanglots
Et sa plainte pareille à la plainte des flots?
Ah ! C'est qu'il t'a connue au temps où tu fus belle
Et dans le plein orgueil de ton rude destin
Ce vagabond de la planèze désertique
T'aime d'un vieil amour farouche et décevant
O guerrière qui meurt sur ton roc basaltique
Depuis les sombres soirs jusqu'au soleil levant
Il rôde aux carrefours, ton amant fantastique
N'entends-tu pas claquer, lorsqu'il va s'énervant
Aux angles de tes murs, son manteau frénétique?
N'entends-tu pas sa voix brutale et ses sanglots
Et sa plainte pareille à la plainte des flots?
Ah ! C'est qu'il t'a connue au temps où tu fus belle
Et dans le plein orgueil de ton rude destin
Lui qui ne vieillit pas, s'afflige à ton déclin;
Le Vent pleure à jamais ta gloire, ô Citadelle!
Puisqu'on l'oublie, eh bien ! Je la dirai, ta gloire
Sentinelle perdue, indomptable cité
Vingt sièges, cent assauts jalonnent ton histoire
Ce miracle d'auvergnate ténacité
Anglais sournois, routiers surgis par les nuits noires
Bandits, barons pillards, huguenots révoltés
T'ont forgé, maille à maille, un collier de victoires
Non, pas une défaite, et pas de lâchetés!
Ton air salubre était irrespirable aux traîtres
Le Vent pleure à jamais ta gloire, ô Citadelle!
Puisqu'on l'oublie, eh bien ! Je la dirai, ta gloire
Sentinelle perdue, indomptable cité
Vingt sièges, cent assauts jalonnent ton histoire
Ce miracle d'auvergnate ténacité
Anglais sournois, routiers surgis par les nuits noires
Bandits, barons pillards, huguenots révoltés
T'ont forgé, maille à maille, un collier de victoires
Non, pas une défaite, et pas de lâchetés!
Ton air salubre était irrespirable aux traîtres
Tu gardais pur le sang des Celtes, tes ancêtres;
Nul ne te prit jamais de force, que le vent!
Comme un lac montagnard qu'emplit l'eau des orages
La coupe de tes murs débordait de courages
Je te salue, âpre Cité du Vent!
Nul ne te prit jamais de force, que le vent!
Comme un lac montagnard qu'emplit l'eau des orages
La coupe de tes murs débordait de courages
Je te salue, âpre Cité du Vent!
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