Paroles de la chanson Suicide-valse par Arlette Tephany
Auteurs: Vian
Compositeurs: Walter
Editeurs: Editions Majestic - Jacques Canetti
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Paroles de la chanson Suicide-valse par Arlette Tephany
J'fais des ménages, fichu métier
Mais à mon âge, faut accepter
Dans toutes les taules où l'on m'emploie
J'vois des trucs drôles, j'me marre, des fois
Une femme s'est donné la mort
En s'ouvrant les veines dans son bain
Avec un vieux couteau à pain…
Rouillé… rouillé… rouillé… rouillé
Plaignez son malheureux sort
Elle a vu son dernier matin
Parce qu'elle ne pouvait plus rien
Payer… payer… payer… payer…
Elle était pas jolie, elle avait trente-sept ans
Elle vivait sans amants, sans amis sans parents
Elle était employée dans un grand magasin
Mais à mon âge, faut accepter
Dans toutes les taules où l'on m'emploie
J'vois des trucs drôles, j'me marre, des fois
Une femme s'est donné la mort
En s'ouvrant les veines dans son bain
Avec un vieux couteau à pain…
Rouillé… rouillé… rouillé… rouillé
Plaignez son malheureux sort
Elle a vu son dernier matin
Parce qu'elle ne pouvait plus rien
Payer… payer… payer… payer…
Elle était pas jolie, elle avait trente-sept ans
Elle vivait sans amants, sans amis sans parents
Elle était employée dans un grand magasin
Il fallait travailler pour la chambre et le vin
Alors, elle s'est donné la mort
Un matin, brusquement comme ça
Parce qu'elle ne voulait plus tra
Vailler… vailler… vailler… vailler
Elle a fait un dernier effort
A la vie un dernier pied d'nez
Et maint'nant c'est à moi de net
Toyer… toyer… toyer… toyer…
De place en place, j'traîne mon balai
J'inspire confiance, on m'laisse les clés
J'suis comme l'armoire
On n'me voit plus
Toutes les histoires, j'les ai connues
La nuit, c'est la nuit qu'ça les prend
Alors, elle s'est donné la mort
Un matin, brusquement comme ça
Parce qu'elle ne voulait plus tra
Vailler… vailler… vailler… vailler
Elle a fait un dernier effort
A la vie un dernier pied d'nez
Et maint'nant c'est à moi de net
Toyer… toyer… toyer… toyer…
De place en place, j'traîne mon balai
J'inspire confiance, on m'laisse les clés
J'suis comme l'armoire
On n'me voit plus
Toutes les histoires, j'les ai connues
La nuit, c'est la nuit qu'ça les prend
Ils tournaillent comme des bêtes dans leurs cages
Quelquefois ils écrivent cinq, six pages
Tocardes… tocardes… tocardes… tocardes
Ils pleurent une minute en pensant
Au bon temps qu'ils savaient pas leur âge
Ou alors, ils déchirent des images
Paillardes… paillardes… paillardes… paillardes
Ils ont jamais osé, ils ont jamais compris
Ils ont jamais voulu, ils ont jamais appris
Ils ont eu des vies pâles comm' le jour dans leur cour
Des amours au rabais qu'étaient pas des amours
L'matin met des siècl' à rev'nir
Mais ils oublient jamais de s'laver
Du ling' propr' un suicide, il faut l'ré-
Quelquefois ils écrivent cinq, six pages
Tocardes… tocardes… tocardes… tocardes
Ils pleurent une minute en pensant
Au bon temps qu'ils savaient pas leur âge
Ou alors, ils déchirent des images
Paillardes… paillardes… paillardes… paillardes
Ils ont jamais osé, ils ont jamais compris
Ils ont jamais voulu, ils ont jamais appris
Ils ont eu des vies pâles comm' le jour dans leur cour
Des amours au rabais qu'étaient pas des amours
L'matin met des siècl' à rev'nir
Mais ils oublient jamais de s'laver
Du ling' propr' un suicide, il faut l'ré-
Ussir… ussir… ussir… ussir…
Pour laisser le passé s'envoler
Ils entr'ouvrent la f'nêtre un moment
Puis ils s'couch' et soupir' avant d's'en
Dormir… dormir… dormir… dormir…
Pour laisser le passé s'envoler
Ils entr'ouvrent la f'nêtre un moment
Puis ils s'couch' et soupir' avant d's'en
Dormir… dormir… dormir… dormir…
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