Paroles de la chanson La Lanterne du Mort par Ascète
Chanson manquante pour "Ascète" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "La Lanterne du Mort"
Proposer une correction des paroles de "La Lanterne du Mort"
Paroles de la chanson La Lanterne du Mort par Ascète
A l'instant de la succession d'ère, des pertes immatérielles, des cœurs hurlants :
Le temps des nuits se réfère aux larmes, en sériel les bouteilles tracent mon bilan
Envoûtante persécution, ces années me rattrapent et mon corps se perd
Sortant de sa chair, l'aura la plus noire qu'y en aurait effrayé le Père
A jamais mon bon cœur, maintenant semé dans les vents de la perdition
A cramеr les chœurs qui tendremеnt berçaient la croyance de mes illusions
Mal famé par la peur, le Bonheur de la vérité m'enrage et ne m'aide :
Rétamé par les liqueurs, le plaisir des mirages devient l'unique remède
Le temps des nuits se réfère aux larmes, en sériel les bouteilles tracent mon bilan
Envoûtante persécution, ces années me rattrapent et mon corps se perd
Sortant de sa chair, l'aura la plus noire qu'y en aurait effrayé le Père
A jamais mon bon cœur, maintenant semé dans les vents de la perdition
A cramеr les chœurs qui tendremеnt berçaient la croyance de mes illusions
Mal famé par la peur, le Bonheur de la vérité m'enrage et ne m'aide :
Rétamé par les liqueurs, le plaisir des mirages devient l'unique remède
L'heure est aux souvenirs de ces yeux émeraude où à pas de loup l'enfer rôde
L'heure est aux soupirs, à cette odieuse période qui comme un vers me taraude
Crevassé, le poison de la poisse gangrène sans y oublier la moindre faille
Angoissé, au fond, hélas, la rêvasse laisse place à la peine d'une immense taille
Allez, je pleure ma rousse nostalgie où quand quatre pas accompagnaient ces belles saisons
Quand par la brousse gisaient nos corps ; un théâtre qui scellait notre liaison
Allez, je leurre et repousse mes limites jusqu'à happer l'âpre goût de mes sentiments
-Quand tard la lune éclaire la mousse-, je repense à la beauté de ces moments...
Dorénavant je marche seul aux pâles jours, brumeux aux bruits de cimetière
De fermes en faubourgs d'un pas non-frileux j'erre au rythme des gouttes tombant des gouttières
Dans mes godillots argileux, sur la terre nommée par un type sans chandelle
Ce champ vide à la terre usée, a pour seule présence le fantôme des javelles-
Près du fleuve qui roule ses eaux avec peine, enraciné dans ces apathiques scènes ;
Le froid des combes semble quitter avec regrets l'accueil de la plaine puis ma haine
Qui loin de mon être a fait disparaître le Soleil dans un profond sommeil
Ayant pour songe les prairies, mâchicoulis et esprits prient par les corneilles
La nuit l'a succédé pour me montrer la fatalité, une suite en émois
L'a finalement enterré avec sûreté pour quelques années, jours et mois ;
Nos âmes liées trompées, bafouées pour mon chemin sans fin dans la destruction
Ces précieuses mains et ces larmes sur mon cou en guise de somptueuse finition...
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)