Paroles de la chanson Décollage par AzenaT

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Paroles de la chanson Décollage par AzenaT

Les yeux rivés sur ma feuille blanche
Je survole c'monde
D'en haut tu serais vert car l'reflet des cieux révèlent son revers

Les yeux rivés sur ma feuille blanche
Je survole c'monde affublé et aveuglant
Vu d'en bas chacun peut fabuler, d'en haut tu serais vert
Car le reflet des cieux révèlent son revers

Une fois l'essieu viré : t'es en roue libre
Quand tu sors des engrenages de la machine faut rester à l'affût et s'battre sans relâche / C'est ça d'agir
Pour ma part l'encre crache, elle m'assagit / A demi sur terre j'me rassasie

En trouvant l'juste milieu / J'mets un cran d'sûreté
Dans ma bulle d'air : j'comprends qu'les anges regardent mieux, j'recherche la pureté
Mais beaucoup ne voient rien donc ouais dès fois je vois rouge
C'est fâcheux j'avoue / J'me sens bloqué dans un jeu farouche

Et j'en rajoute : De mauvaises valeurs dominent ici
Le ciel m'a tout donné mais j'me sens démuni
J'ai ouvert une fenêtre qui permet d'émaner quelques rayons
De partout on doit déminer, F*ck moi j'veux déménager

Ouais, alors prend du recul pour mieux regarder
Et atterris à tes risques, poto, ouais atterris à tes risques
J'suis pas pessimiste oh non / Du réel sensoriel je délivre sa voie
Veux-tu d'une paisible ignorance ou consentir un pénible savoir ?

Pris par des torrents et des récifs où les infos, les images et les mots
Nous leurrent et nous parlent d'être au rang ou d'hérésie
Plus d'place pour la raison / Tu suis pas l'mouvement t'es la risée
Et dans l'excédent des villes t'aperçois même pas l'horizon

Et tout ces bâts j'veux les raser, me faire une ouverture

Plus du tout d'air pur donc sous verdure j'suis polarisé
J'vais m'nomadiser car quand j'vois rouler les autres sur circuit ça m'crève
T'as du pouvoir sûr les réseaux mais en vrai t'es dans un carcan

Ouais ça t'plaît la vie quand t'en a plein la vue
Le plan le veut : continu remplis le verre
Quand je vis la plaie je mis à plat les vœux
J'verrais peut-être le plomb laver vos têtes s'il aura plu la veille

Éblouis, tu vois qu'le bout d'ton nez / Lui peut encore voir l'essentiel
Alors pourquoi est-ce qu'on plaint l'aveugle ?
J'veux m'déployer jusqu'à perte de vue et j'suis dans l'optique

D'avoir mon plan panoramique mais c'est une autre paire de prunelle

Ouais, alors prend du recul pour mieux regarder
Et atterris à tes risques, poto, ouais atterris à tes risques
J'suis pas pessimiste oh non / Du réel sensoriel je délivre sa voie
Veux-tu d'une paisible ignorance ou consentir un pénible savoir ?

Dans l'immensité du terrain et ses entrailles c'est mort si tu restes échoué / Nous on sait s'déjouer du feu des entraves
Pour pas être des cendres / J'place ce texte plein d'étreintes
Paraît-il que j'compte pas atterrir, normal, ce monde fait qu'descendre

On s'entend plus car y a trop d'écart ça grésille
Pas des scarlas agressifs / Pas là pour les carcasses des riches
Nos principes nous caractérisent, même si sans cadrage j'dérive
Ça reste dur de pas glisser car ici l'carrelage est lisse

Que faire ? La société s'intéresse aux richesses et non à l'âme
Vos actes m'alarme / La bonté ? C'est qu'pour les Sainte-Thérèse
Bien sûr on en parle pas dans tes ress / Tu tiens à tes objets c'est tout autant terrestre
Peut-être que l'soir t'y penses quand tu descends tes restes hein ?

Pour certains la santé restreint, mais l'état s'en délaisse
Vissé sur des liasses, il nous a délié et nous met dans l'dénit
Forge toi la connaissance délivre / On franchit des lignes
C'est pas l'but mais si on fait rien personne tombe la lame hein ?

Toi t'embellis / La déviance nous met des clous dessus
On veut s'démarquer : on s'déclasse jusqu'à c'que les coups s'usent
Et nos dés s'consumment, car très confus on les jette sans fil
Alors ils découlent sur un train d'vie décousu

C'est dur de s'caser dans l'mécanisme avec ou sans outils
Ça rend marteau, tu finis cassé en éclat d'vie
Sans ciller : j'regarde ces corps : quasiment des machines
J'me sens scié, face à ces cœurs tassés et métalliques

Ouais, alors atterris à tes risques
Veux-tu d'une paisible ignorance ou consentir un pénible savoir ?J'suis pas pessimiste oh non / Du réel sensoriel je délivre sa voie

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