Paroles de la chanson D'elle A Lui par Barbara
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Paroles de la chanson D'elle A Lui par Barbara
Tu me dis, Léon, qu'il faut que je t'oublie,
Parce que dans quelques jours, tu vas te marier.
Ce qu'tu demandes là,
Mais c'est de la folie,
Car il y a des amours qu'on ne peut oublier.
Je te l'ai toujours dit :
Tu fus le premier homme
Qui m'ait, chaste et pure, tenue dans ses bras.
Oui, ça te fait sourire.
Ben souris, mon bonhomme,
Mais ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas.
Ah oui, j'étais pure !
C'était ridicule.
Des choses de la vie,
J'savais rien de rien,
Parce que dans quelques jours, tu vas te marier.
Ce qu'tu demandes là,
Mais c'est de la folie,
Car il y a des amours qu'on ne peut oublier.
Je te l'ai toujours dit :
Tu fus le premier homme
Qui m'ait, chaste et pure, tenue dans ses bras.
Oui, ça te fait sourire.
Ben souris, mon bonhomme,
Mais ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas.
Ah oui, j'étais pure !
C'était ridicule.
Des choses de la vie,
J'savais rien de rien,
A ce point que toi,
Pourtant, qu'est pas un hercule,
Ben, ce que tu m'faisais,
J'trouvais ça très bien.
Ah ! T'aurais tout de même pas
Fait comme ce colosse
Des choses épatantes
Entre les deux repas.
Mais non, mon ami,
Non je ne suis pas rosse.
Y a tout de même des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
En ce temps là, t'étais pas vêtu comme un prince.
Tu gagnais quelque chose
Comme cent francs par mois.
Quand on a le ventre creux, on a la taille mince.
J'aime pas les gros hommes,
Pourtant, qu'est pas un hercule,
Ben, ce que tu m'faisais,
J'trouvais ça très bien.
Ah ! T'aurais tout de même pas
Fait comme ce colosse
Des choses épatantes
Entre les deux repas.
Mais non, mon ami,
Non je ne suis pas rosse.
Y a tout de même des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
En ce temps là, t'étais pas vêtu comme un prince.
Tu gagnais quelque chose
Comme cent francs par mois.
Quand on a le ventre creux, on a la taille mince.
J'aime pas les gros hommes,
Ben, t'étais de mon choix.
Je menais une vie sobre tout autant que rangée.
Ah ! Tu te souviens pas de ça,
Maintenant que tu es gras !
Ce que j'en ai bouffé, d'la vache enragée
Et ça c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas,
Ce qui t'empêchait pas de faire
Des p'tites bombances
Et chercher ailleurs un autre bien que le tien.
Ah ! Tu m'en as fait voir
De toutes les nuances
Et tu prétendais même que le jaune m'allait bien...
Et quand je pense que moi,
Moi, j'étais fidèle.
Dans la vie d'une femme, ça compte.
En tout cas, le cas est assez rare
Je menais une vie sobre tout autant que rangée.
Ah ! Tu te souviens pas de ça,
Maintenant que tu es gras !
Ce que j'en ai bouffé, d'la vache enragée
Et ça c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas,
Ce qui t'empêchait pas de faire
Des p'tites bombances
Et chercher ailleurs un autre bien que le tien.
Ah ! Tu m'en as fait voir
De toutes les nuances
Et tu prétendais même que le jaune m'allait bien...
Et quand je pense que moi,
Moi, j'étais fidèle.
Dans la vie d'une femme, ça compte.
En tout cas, le cas est assez rare
Pour que j'me le rappelle
Et ça, c'est une chose que j'n'oublierai pas
Et le jour où je t'appris
Que j'allais être mère,
Un enfant à nous,
Mais c'était fabuleux...
Tiens :
Je l'ai ta voix, dans le creux de mon oreille :
"Ah non, pas d'enfant !
On est assez de deux !"
Ah ! Tu te fiches bien
De ma vie, de ma souffrance,
Ce qui prouve, mon ami,
Que si t'es mufle, au fond,
C'est pas d'aujourd'hui
Que j'en fais l'expérience
Car il y a des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
Et ça, c'est une chose que j'n'oublierai pas
Et le jour où je t'appris
Que j'allais être mère,
Un enfant à nous,
Mais c'était fabuleux...
Tiens :
Je l'ai ta voix, dans le creux de mon oreille :
"Ah non, pas d'enfant !
On est assez de deux !"
Ah ! Tu te fiches bien
De ma vie, de ma souffrance,
Ce qui prouve, mon ami,
Que si t'es mufle, au fond,
C'est pas d'aujourd'hui
Que j'en fais l'expérience
Car il y a des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
Ah ! Puis tiens, tu me rendrais méchante.
Si je remue tout ça,
C'est que j'ai tant de peine.
J'croyais qu'on vivrait toujours, tous les deux...
Mais non ! J'irai pas chez toi
Faire des scènes.
Tu veux t'en aller ? Va t'en, sois heureux,
Mais t'oublier, non.
Je t'avoue ma faiblesse.
Songeant au passé, je pleurerai parfois
Car ce temps-là, vois-tu,
C'est toute ma jeunesse
Et ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas
Si je remue tout ça,
C'est que j'ai tant de peine.
J'croyais qu'on vivrait toujours, tous les deux...
Mais non ! J'irai pas chez toi
Faire des scènes.
Tu veux t'en aller ? Va t'en, sois heureux,
Mais t'oublier, non.
Je t'avoue ma faiblesse.
Songeant au passé, je pleurerai parfois
Car ce temps-là, vois-tu,
C'est toute ma jeunesse
Et ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas
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