Paroles de la chanson Le Fosse par Bastien Lallemant
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Paroles de la chanson Le Fosse par Bastien Lallemant
Nul ne peut dire depuis quand
Le fossé s'est creusé,
Mais depuis peu, ils ne parlent plus.
Dans la maison plus un bruit,
On n'entend plus jaser
Ces amoureux,
Leurs voix se sont tues.
La brume soudain s'est levée,
Ils ne se voient plus.
Quel vent mauvais a-t-il fait
Qu'ils ne s'aiment plus ?
Ils ont connu les enfants,
Les baisers sur les cils,
Leur lot de larmes
Le fossé s'est creusé,
Mais depuis peu, ils ne parlent plus.
Dans la maison plus un bruit,
On n'entend plus jaser
Ces amoureux,
Leurs voix se sont tues.
La brume soudain s'est levée,
Ils ne se voient plus.
Quel vent mauvais a-t-il fait
Qu'ils ne s'aiment plus ?
Ils ont connu les enfants,
Les baisers sur les cils,
Leur lot de larmes
Et les nuits de fièvre.
Ils ont vu les grands enfants
Les quitter pour la ville,
Remplis de larmes,
Mais remplis de fièvre.
Les jours passaient, les enfants
Ne sont pas revenus.
Comme il n'y avait plus d'enfants,
Le sont redevenus.
Nul n'aurait pu croire qu'un jour
Ils seraient à terre,
Ces amants-là qu'on a vu courir
Dans les bois profonds, les champs
Et les bras de mer,
Se parler bas, riant de s'enfuir.
Ils ont vu les grands enfants
Les quitter pour la ville,
Remplis de larmes,
Mais remplis de fièvre.
Les jours passaient, les enfants
Ne sont pas revenus.
Comme il n'y avait plus d'enfants,
Le sont redevenus.
Nul n'aurait pu croire qu'un jour
Ils seraient à terre,
Ces amants-là qu'on a vu courir
Dans les bois profonds, les champs
Et les bras de mer,
Se parler bas, riant de s'enfuir.
La nuit les aura-t-elle pris
Comme à revers ?
Ont-ils gelé dans la nuit
De ce long hiver ?
Le temps longtemps a passé
Sans même y penser.
On l'aura vu cette année
Chez eux s'arrêter.
Nul n'aurait pu penser
Qu'on les mettait en terre
Dos contre dos, chacun son fossé,
Qu'ils s'en iraient finalement
Chacun nourrir sa terre,
Blanchir ses os
Dans son pré carré.
Comme à revers ?
Ont-ils gelé dans la nuit
De ce long hiver ?
Le temps longtemps a passé
Sans même y penser.
On l'aura vu cette année
Chez eux s'arrêter.
Nul n'aurait pu penser
Qu'on les mettait en terre
Dos contre dos, chacun son fossé,
Qu'ils s'en iraient finalement
Chacun nourrir sa terre,
Blanchir ses os
Dans son pré carré.
Quel drame les aura frappés
Juste avant le terme ?
Aura posé à leurs pieds nus
Le chrysanthème ?
Le temps longtemps a passé
Sans même y penser.
Maintenant le temps pressé
A tout emporté.
Juste avant le terme ?
Aura posé à leurs pieds nus
Le chrysanthème ?
Le temps longtemps a passé
Sans même y penser.
Maintenant le temps pressé
A tout emporté.
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