Paroles de la chanson Train Fatal par Berard
Auteurs: Pothier Charles Louis
Compositeurs: Borel Clerc Charles
Editeurs: Les Nouvelles Editions Meridian
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Paroles de la chanson Train Fatal par Berard
Dans la campagne verdoyante,
Le train longeant sa voie de fer
Emporte une foule bruyante,
Tout là-bas vers la grande mer,
Le mécanicien Jean,
Sur sa locomotive,
Regarde l'air mauvais Blaise le beau chauffeur
La colère en ses yeux luit d'une flamme vive
De sa femme chérie Blaise a volé le coeur
Roule, roule, train du plaisir,
Dans la plaine jolie,
Vers un bel avenir d'amour et de folie,
L'homme rude et noir
Qui conduit cette joyeuse foule
Sent de ses yeux rougis une larme qui coule
Des heureux voyageurs,
Le train longeant sa voie de fer
Emporte une foule bruyante,
Tout là-bas vers la grande mer,
Le mécanicien Jean,
Sur sa locomotive,
Regarde l'air mauvais Blaise le beau chauffeur
La colère en ses yeux luit d'une flamme vive
De sa femme chérie Blaise a volé le coeur
Roule, roule, train du plaisir,
Dans la plaine jolie,
Vers un bel avenir d'amour et de folie,
L'homme rude et noir
Qui conduit cette joyeuse foule
Sent de ses yeux rougis une larme qui coule
Des heureux voyageurs,
On entend les refrains
Suivant les rails et son destin
C'est le train du plaisir qui roule.
Le pauvre Jean, perdant la tête,
Rendu par la trahison
Sur son rival soudain se jette criant :
"Bandit, rends-moi Lison",
Le chauffeur éperdu fait tournoyer sa pelle
Jean lui sautant au cou
L'étrangle comme un chien
Et tous les deux
Rivés par l'étreinte mortelle
Tombent de la machine
Abandonnant leur train
Roule, roule, train du malheur
Dans la plaine assombrie
Roule à toute vapeur d'un élan de folie
Suivant les rails et son destin
C'est le train du plaisir qui roule.
Le pauvre Jean, perdant la tête,
Rendu par la trahison
Sur son rival soudain se jette criant :
"Bandit, rends-moi Lison",
Le chauffeur éperdu fait tournoyer sa pelle
Jean lui sautant au cou
L'étrangle comme un chien
Et tous les deux
Rivés par l'étreinte mortelle
Tombent de la machine
Abandonnant leur train
Roule, roule, train du malheur
Dans la plaine assombrie
Roule à toute vapeur d'un élan de folie
Les paysans saisis le voyant
tout seul fendant l'espace
Se signent en priant
Et la terreur les glace,
Des heureux voyageurs
On entend les refrains
Suivant son terrible destin
C'est le train du malheur qui passe.
Tiens, la chose est vraiment bizarre,
On devait s'arrêter ici
Le train brûle encore une gare,
Ah! ça... que veut dire ceci ?
Alors du train maudit une clameur s'élève
On entend des sanglots
Et des cris de dément
Chacun revoit sa vie dans un rapide rêve
Puis c'est le choc, le feu,
tout seul fendant l'espace
Se signent en priant
Et la terreur les glace,
Des heureux voyageurs
On entend les refrains
Suivant son terrible destin
C'est le train du malheur qui passe.
Tiens, la chose est vraiment bizarre,
On devait s'arrêter ici
Le train brûle encore une gare,
Ah! ça... que veut dire ceci ?
Alors du train maudit une clameur s'élève
On entend des sanglots
Et des cris de dément
Chacun revoit sa vie dans un rapide rêve
Puis c'est le choc, le feu,
Les appels déchirants !
Flambe, flambe,
Train de la mort dans la plaine rougie
Tout se brise et se tord sous un vent de folie
Les petits enfants, leurs mamans,
S'appellent dans les flammes,
Les amoureux râlent réunissent leurs âmes !
Pourquoi ces pleurs, ces cris,
Pourquoi ces orphelins ?
Pour un simple, un tout petit rien :
L'infidélité d'une femme.
Flambe, flambe,
Train de la mort dans la plaine rougie
Tout se brise et se tord sous un vent de folie
Les petits enfants, leurs mamans,
S'appellent dans les flammes,
Les amoureux râlent réunissent leurs âmes !
Pourquoi ces pleurs, ces cris,
Pourquoi ces orphelins ?
Pour un simple, un tout petit rien :
L'infidélité d'une femme.
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