Paroles de la chanson Le voleur par Bernard Lavilliers

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Paroles de la chanson Le voleur par Bernard Lavilliers

Des pinces monseigneur ont soulevé les portes
Des voleurs aériens travaillant du frisson
Vont régler le problème de la surproduction
Les pinces monseigneur ont soulevé les portes

La nuit géométrique glisse ses grains de sel
Dans l'ombre de deux toits aux limites du ciel
Ces pêcheurs de la nuit ont la chute mortelle
La nuit géométrique glisse ses grains de sel

L'araignée capitale digère sont bien être
Accroupi sur sont coffre en comptant ses valeurs
Elle joue avec l'argent la grève et les chômeurs
L'araignée capitale digère sont bien être

Suspendu à son fil dans ses chaussons de corde
Se jouant des serrures de la moralité
Le voleur s'insinue dans ton intimité
Suspendu à son fil dans ses chaussons de corde

Quand le coffre allemand deviendra inutile?
Le pauvre saura prendre au lieu de mérite
Les petits épargnants seront canonisés
Nous aurons l'âme claire et la rime facile

En attendant cette aube qui tarde à se lever
Le voleur a souvent la tâche difficile
Marginal, anonyme surveillant la vigile
Une main dans le sac, l'autre dans le collet

Des pinces monseigneur ont soulevé les portes
Des voleurs aériens travaillant du frisson
Vont régler le problème de la surproduction

Les pinces monseigneur ont soulevé les portes
Des pinces monseigneur ont soulevé les portes
Les pinces monseigneur ont soulevé les portes
Des pinces monseigneur ont soulevé les portes
Des pinces monseigneur ont soulevé les portes
Les pinces monseigneur ont soulevé les portes

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