Paroles de la chanson J'attends Le Train Du Reve par Berthe Sylva
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Paroles de la chanson J'attends Le Train Du Reve par Berthe Sylva
Elle est folle, m'avait-on dit
Et dans les gares, chaque nuit
Durant des heures, se promène
Intriguée soudain, j'ai voulu
Savoir le véritable but
Que poursuivait cette âme en peine
Et la vieille m'a répondu
Sans nulle gêne
J'attends le train qui doit un jour
Me conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours
Vous me direz, je sais qu'il tarde
Que bientôt la pluie et le vent
Auront fini d'user mes hardes
Et dans les gares, chaque nuit
Durant des heures, se promène
Intriguée soudain, j'ai voulu
Savoir le véritable but
Que poursuivait cette âme en peine
Et la vieille m'a répondu
Sans nulle gêne
J'attends le train qui doit un jour
Me conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours
Vous me direz, je sais qu'il tarde
Que bientôt la pluie et le vent
Auront fini d'user mes hardes
Ça ne fait rien, j'attends, j'attends
Car lui seul me ramènera
Vers le soleil, vers le beau gars
Qui m'a jadis abandonnée
Je lui dirai tout simplement
J'ai souffert vois-tu tant et tant
Que ta faute en est pardonnée
Je lui dirai, oui, mais avant
Jamais lassée
J'attends le train qui doit un jour
Me conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours
Fini les combats, les épreuves
La pluie infernale et le vent
J'aurai de belles robes neuves
Car lui seul me ramènera
Vers le soleil, vers le beau gars
Qui m'a jadis abandonnée
Je lui dirai tout simplement
J'ai souffert vois-tu tant et tant
Que ta faute en est pardonnée
Je lui dirai, oui, mais avant
Jamais lassée
J'attends le train qui doit un jour
Me conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours
Fini les combats, les épreuves
La pluie infernale et le vent
J'aurai de belles robes neuves
Aussi, voyez, j'attends, j'attends
La nuit triste allait s'achever
Lorsque j'ai vu sur le pavé
S'abattre la pauvre démente
La mort, à ses grands yeux déjà
Donnait un irréel éclat
Une grâce encore plus touchante
Alors j'ai murmuré là-bas
"Soyez contente
Voici le train qui doit, un jour
Vous conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours"
Mais, avec un dernier sourire
Je n'obtins qu'un navrant regard
Mieux que tous les mots sachant dire
La nuit triste allait s'achever
Lorsque j'ai vu sur le pavé
S'abattre la pauvre démente
La mort, à ses grands yeux déjà
Donnait un irréel éclat
Une grâce encore plus touchante
Alors j'ai murmuré là-bas
"Soyez contente
Voici le train qui doit, un jour
Vous conduire au pays du rêve
Sur une vaste et blanche grève
Où le printemps dure toujours"
Mais, avec un dernier sourire
Je n'obtins qu'un navrant regard
Mieux que tous les mots sachant dire
"Trop tard, hélas, il est trop tard"
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