Paroles de la chanson Marco par Bigflo & Oli
Auteurs: Florian Ordonez,Olivio Ordonez
Compositeurs: Florian Ordonez,Olivio Ordonez,Chris Soper,Jesse Singer
Editeurs: Bmg Rights Management,Bmg Rights Management (France),Everybody Makes Music,Green And Bloom Smashes
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Paroles de la chanson Marco par Bigflo & Oli
[Bigflo]
Musique à fond dans l’mp3, Marco rentre chez lui
Mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’il ne rentre pas aujourd’hui
Il est sorti plus tôt donc il ne veut pas perdre de temps
Regarde ses baskets en marchant, presse le pas au milieu des gens
Il est sept heures et quart, c’est l’heure qu’elle a choisi
Il quitte le trottoir, voit pas le 4x4 derrière lui
Il traverse, la voiture le renverse
Son corps bascule, il n’entend que cette musique qui le berce
Musique à fond dans l’mp3, Marco rentre chez lui
Mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’il ne rentre pas aujourd’hui
Il est sorti plus tôt donc il ne veut pas perdre de temps
Regarde ses baskets en marchant, presse le pas au milieu des gens
Il est sept heures et quart, c’est l’heure qu’elle a choisi
Il quitte le trottoir, voit pas le 4x4 derrière lui
Il traverse, la voiture le renverse
Son corps bascule, il n’entend que cette musique qui le berce
Pas vraiment de douleur même si son sang coule
Il voit son corps de dessus au milieu d’la foule
Plus d’poids, il sent qu’il se détache, il voit la ville qui bouge
Dommage de mourir à cause d’un petit homme rouge
Le trajet de c’matin, sa dernière clope, sa première fois
Des paysages, de vagues images, ses meilleurs potes, ses mauvais choix
Petites amies, l’école, l’alcool, les potes, les filles, les billes
Les souvenirs brillent et s’impriment sur ses pupilles
Les sirènes mais le silence, et tous ces gens qui défilent
Avec ses ciseaux, la mort coupe un fil
Il voit son corps de dessus au milieu d’la foule
Plus d’poids, il sent qu’il se détache, il voit la ville qui bouge
Dommage de mourir à cause d’un petit homme rouge
Le trajet de c’matin, sa dernière clope, sa première fois
Des paysages, de vagues images, ses meilleurs potes, ses mauvais choix
Petites amies, l’école, l’alcool, les potes, les filles, les billes
Les souvenirs brillent et s’impriment sur ses pupilles
Les sirènes mais le silence, et tous ces gens qui défilent
Avec ses ciseaux, la mort coupe un fil
Marco sent qu’il tombe, mais pourtant il monte
Il tournoie, doucement et s’éloigne de notre monde
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter est si triste
C’est dingue, on quittera tous ce monde un jour et on l’sait bien
Un instant, une seconde et d’un coup tout s’éteint
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter est si triste
C’est dingue, on quittera tous ce monde un jour et on l’sait bien
Il tournoie, doucement et s’éloigne de notre monde
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter est si triste
C’est dingue, on quittera tous ce monde un jour et on l’sait bien
Un instant, une seconde et d’un coup tout s’éteint
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter est si triste
C’est dingue, on quittera tous ce monde un jour et on l’sait bien
Un instant, une seconde et d’un coup tout s’éteint
[Oli]
Là-haut pas de portail, de nuage, ou de lumière aveuglante
Pas de Dieu, pas d’ange, de tunnel blanc, ni d’grand temple
Rien de tout c’qu’il imagine, le temps fuit sans bruit
Juste le sourire de ceux partis avant lui
Un bonjour à son grand-père, parti pour un cancer
Un accueil chaleureux, juste entre eux, en pleins cieux
Loin des tensions, drôle de destination
Marco est ému, lui qui n’a jamais pris l’avion
[Oli]
Là-haut pas de portail, de nuage, ou de lumière aveuglante
Pas de Dieu, pas d’ange, de tunnel blanc, ni d’grand temple
Rien de tout c’qu’il imagine, le temps fuit sans bruit
Juste le sourire de ceux partis avant lui
Un bonjour à son grand-père, parti pour un cancer
Un accueil chaleureux, juste entre eux, en pleins cieux
Loin des tensions, drôle de destination
Marco est ému, lui qui n’a jamais pris l’avion
Loin des bourses en manque, pas de temps pas d’cigarettes ou d’banques
Pas d’agents, non pas d’argent, de clans, de mitraillettes ou d’tanks
Pas d’Sud, pas d’Nord, pas d’nuls, pas d’forts
Une petite leçon de vie, une grande leçon de mort
La fin sonne comme un nouveau début pour Marco
C’est dingue comme nos vies lui semblent petites vues d’là-haut
Un souvenir d'Amérique, près des tués en Harley
En marchant au loin il reconnaît la voix d’Bob Marley
Il est bien dans ce monde il ne sent plus son corps mais garde son âme entière
Sur l’cadran d’sa montre, les aiguilles tournent à l’envers
Pas d’agents, non pas d’argent, de clans, de mitraillettes ou d’tanks
Pas d’Sud, pas d’Nord, pas d’nuls, pas d’forts
Une petite leçon de vie, une grande leçon de mort
La fin sonne comme un nouveau début pour Marco
C’est dingue comme nos vies lui semblent petites vues d’là-haut
Un souvenir d'Amérique, près des tués en Harley
En marchant au loin il reconnaît la voix d’Bob Marley
Il est bien dans ce monde il ne sent plus son corps mais garde son âme entière
Sur l’cadran d’sa montre, les aiguilles tournent à l’envers
Une vieille femme en noir, Marco s’approche “Madame s’il vous plaît”
Mais c’est une autre histoire, attends le troisième couplet
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter n’est pas si triste
Pourquoi craint-on la mort si on croit au Paradis ?
Pourquoi pleure-t-on encore quand un proche est parti ?
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter n’est pas si triste
Mais c’est une autre histoire, attends le troisième couplet
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter n’est pas si triste
Pourquoi craint-on la mort si on croit au Paradis ?
Pourquoi pleure-t-on encore quand un proche est parti ?
Parc’que la mort nous en a trop pris, si c’est un jeu, elle triche
L’histoire que j’vais vous raconter n’est pas si triste
Pourquoi craint-on la mort si on croit au Paradis ?
Pourquoi pleure-t-on encore quand un proche est parti ?
-Eh madame qui êtes-vous ?
- Je suis la mort, tu sors d’où ?
- Qu’est-c’qui m’arrive, j’comprends pas ?
- – Tais-toi, Marco c’est ça ?
- Ouais c'est moi pourquoi qu’est-c’que j’fais là ? J’venais de m’installer
J’ai pas fait d’mal, j’ai pas eu l’choix, j’ai à peine vingt-et-un balais
Et j’peux pas rester là pitié que quelqu’un m’aide
- C’est plus possible
- On m’attend en bas y’a tellement d’gens qui m’aiment
Pourquoi pleure-t-on encore quand un proche est parti ?
-Eh madame qui êtes-vous ?
- Je suis la mort, tu sors d’où ?
- Qu’est-c’qui m’arrive, j’comprends pas ?
- – Tais-toi, Marco c’est ça ?
- Ouais c'est moi pourquoi qu’est-c’que j’fais là ? J’venais de m’installer
J’ai pas fait d’mal, j’ai pas eu l’choix, j’ai à peine vingt-et-un balais
Et j’peux pas rester là pitié que quelqu’un m’aide
- C’est plus possible
- On m’attend en bas y’a tellement d’gens qui m’aiment
- Ici aussi
- J’ai pas l’temps, pousse-toi, on m’attend j’suis pressé
- Dans une ruelle en bas une femme viens d’se faire agresser
- Pourquoi elle, pourquoi aujourd’hui ? Tout doit s’arrêter
- C’est pas moi qui choisit, j’ai une liste à respecter
- Mais où est-ce marqué, notre heure, notre chemin
- Dans un vieux livre sacré qu’on appelle le destin
Au fait tu te plains mais tu as droit au billet retour
Dis au revoir à ton grand-père nous on s’reverra un jour
- Quoi ?
- J’ai pas l’temps, pousse-toi, on m’attend j’suis pressé
- Dans une ruelle en bas une femme viens d’se faire agresser
- Pourquoi elle, pourquoi aujourd’hui ? Tout doit s’arrêter
- C’est pas moi qui choisit, j’ai une liste à respecter
- Mais où est-ce marqué, notre heure, notre chemin
- Dans un vieux livre sacré qu’on appelle le destin
Au fait tu te plains mais tu as droit au billet retour
Dis au revoir à ton grand-père nous on s’reverra un jour
- Quoi ?
Marco sent alors des chocs dans sa poitrine
Il est tiré vers le bas, son âme s’illumine
Il revoit sa vie, de sa mort jusqu’à sa naissance
Il descend la voie de son corps à contre-sens
Et là un ami lui murmure a l'oreille
1h30, l’hôpital Marco se réveille
Il est tiré vers le bas, son âme s’illumine
Il revoit sa vie, de sa mort jusqu’à sa naissance
Il descend la voie de son corps à contre-sens
Et là un ami lui murmure a l'oreille
1h30, l’hôpital Marco se réveille
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