Paroles de la chanson It's Alright Ma (I'm Only Bleeding) (Traduction) par Bob Dylan
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Paroles de la chanson It's Alright Ma (I'm Only Bleeding) (Traduction) par Bob Dylan
Des ténèbres, en plein début d’après-midi,
Qui effacerait même l’éclat d’une cuillère d’argent,
De la meilleure des lames et d’un ballon d’enfant !
Elles éclipsent le soleil et la lune.
C’est encore trop tôt pour comprendre
Ca n’sert à rien d’essayer
Menaces directes, ils bluffent avec mépris
Toute allusion suicidaire est écartée
De son embouchure dorée, le porte-voix du fou
Diffuse des mots creux qui montrent bien
Son indifférence de vivre et ses efforts pour mourir
Qui effacerait même l’éclat d’une cuillère d’argent,
De la meilleure des lames et d’un ballon d’enfant !
Elles éclipsent le soleil et la lune.
C’est encore trop tôt pour comprendre
Ca n’sert à rien d’essayer
Menaces directes, ils bluffent avec mépris
Toute allusion suicidaire est écartée
De son embouchure dorée, le porte-voix du fou
Diffuse des mots creux qui montrent bien
Son indifférence de vivre et ses efforts pour mourir
La page des tentations, s’envole par la porte ouverte
Tu suis le mouvement et te retrouves à la guerre,
Contemplant des torrents de pitié qui grondent.
Tu as envie de te plaindre mais contrairement à avant,
Tu ne feras juste qu’un de plus
A pleurer
Alors ne t’effraie pas si tu entends
Un son inattendu à ton oreille.
Tout va bien M’man, c’est juste moi qui soupire
D’aucuns clament victoire, d’autres annoncent la débacle
Des raisons diverses
Animent les beaux parleurs
Pour faire ramper leurs futures victimes.
Ne dit-on pas pourtant : “Ne déteste rien ni personne
Sauf la haine”
Des paroles désenchantées, aboient comme des balles
Pendant que des dieux humains, ont mis leur cible en joue.
Ils fabriquent toute sorte de trucs, du pistolet d’enfant qui fait des étincelles,
Aux christs couleur chair, qui brillent dans le noir.
Sans chercher trop loin, il est facile de constater
Que le superflu est devenu sacré.
Animent les beaux parleurs
Pour faire ramper leurs futures victimes.
Ne dit-on pas pourtant : “Ne déteste rien ni personne
Sauf la haine”
Des paroles désenchantées, aboient comme des balles
Pendant que des dieux humains, ont mis leur cible en joue.
Ils fabriquent toute sorte de trucs, du pistolet d’enfant qui fait des étincelles,
Aux christs couleur chair, qui brillent dans le noir.
Sans chercher trop loin, il est facile de constater
Que le superflu est devenu sacré.
Pendant que des prédicateurs prêchent leurs sortilèges
Les professeurs enseignent que le savoir
Est la vraie richesse,
Que la bonté divine se cache derrière sa porte,
Et que même le président d’Amérique
Parfois se trouve à poil
Même si le code de la route est en vigueur,
C’est surtout du comportement des gens que tu dois te méfier
Et ça va M’man, je peux le faire
Des panneaux de pub te font croire
Que tu es celui qui
Peut faire ce qui n’a jamais été fait,
Peut gagner ce qui n’a jamais encore été gagné
Pendant ce temps là, la vie dehors, suit son train-train
Autours de toi
Tu te perds pour réapparaître
Tu réalises soudain que tu n’as rien à redouter
Tu restes seul sans personne à tes côtés
Quand une voix lointaine tremblante, imperceptible,
Fait dresser ton oreille endormie pour t’annoncer
Que quelqu’un pense qu’ils t’ont vraiment trouvé
Une question te chatouille
(Même si tu sais qu’elle n’a pas de réponse)
Autours de toi
Tu te perds pour réapparaître
Tu réalises soudain que tu n’as rien à redouter
Tu restes seul sans personne à tes côtés
Quand une voix lointaine tremblante, imperceptible,
Fait dresser ton oreille endormie pour t’annoncer
Que quelqu’un pense qu’ils t’ont vraiment trouvé
Une question te chatouille
(Même si tu sais qu’elle n’a pas de réponse)
Elle te conforte
Dans la volonté absolue de ne jamais oublier
Que ce n’est, ni à lui, à elle, à eux ou à ça
Que tu appartiens
Même si les puissants font les lois,
Les sages et les fous,
J’ai rien, M’man, pour leur arriver à la cheville
J’pense à tous ceux qui doivent obéir aux autorités,
Qu’ils ne respectent d’aucune manière,
Qui détestent leur boulot, leur destin,
Qui dénigrent jalousement ceux qui sont libres,
Qui ne font pousser des fleurs
Que pour l’investissement quelles représentent
Dans la volonté absolue de ne jamais oublier
Que ce n’est, ni à lui, à elle, à eux ou à ça
Que tu appartiens
Même si les puissants font les lois,
Les sages et les fous,
J’ai rien, M’man, pour leur arriver à la cheville
J’pense à tous ceux qui doivent obéir aux autorités,
Qu’ils ne respectent d’aucune manière,
Qui détestent leur boulot, leur destin,
Qui dénigrent jalousement ceux qui sont libres,
Qui ne font pousser des fleurs
Que pour l’investissement quelles représentent
Pendant ce temps là, certains, pétris de principes
Proches des partis conservateurs ou
D’associations privées ennuyeuses,
Seraient bien libres de critiquer quiconque,
Mais ne font rien d’autre que l’apologie de celui qu’il faut idolâtrer,
En affirmant, en plus : Que Dieu le bénisse !
Pendant ce temps là, y’a celui qui chante, la langue en feu
Dans un chorus de rats,
Broyé par la machine sociale,
Qui ne fait rien pour s’en sortir,
Mais plutôt tout, pour t’entraîner au fond du trou
Où il se trouve
Mais je ne veux blesser, ni jeter la faute
Sur celui qui vit sous sa cloche,
Mais ça va m’man, j’peux lui être agréable
De vielles femmes censeurs, épient les personnes en couple
Ces frustrées sexuelles, ont l’audace
De faire valoir une fausse morale, lancer des injures et des regards de reproches.
Lorsque le fric ne parle pas, il vomit des insultes.
Mais l’obscénité, qui s’en soucie ?
Propagande, Tout est bidon
Pendant ce temps là, y’a tous ceux qui défendent l’invisible,
Avec la foi de l’assassin. La sécurité
Leurs fait perdre la raison, d’une manière lamentable.
Ils pensent que la mort solennelle
Ne fondra pas sur eux un jour ou l’autre.
La vie parfois est solitaire.
Mon regard se fracasse sur des cimetières
Bondés, et des fausses divinités. Je modère mes ardeurs
Devant la mesquinerie si prompte à réagir.
Je m’agite dans tous les sens dans mes entraves,
Je cogne mes jambes pour les briser.
Et j’dis d’accord, ça va comme ça, Qu’est-ce que tu as d’autre à me montrer ?
Et si mes songes étaient projetés sur un écran,
On aurait sans doute posé ma tête sous la guillotine
Mais ça va M’man, c’est la vie, c’est seulement la vie
Traduction : Georges Ioannitis
Ils pensent que la mort solennelle
Ne fondra pas sur eux un jour ou l’autre.
La vie parfois est solitaire.
Mon regard se fracasse sur des cimetières
Bondés, et des fausses divinités. Je modère mes ardeurs
Devant la mesquinerie si prompte à réagir.
Je m’agite dans tous les sens dans mes entraves,
Je cogne mes jambes pour les briser.
Et j’dis d’accord, ça va comme ça, Qu’est-ce que tu as d’autre à me montrer ?
Et si mes songes étaient projetés sur un écran,
On aurait sans doute posé ma tête sous la guillotine
Mais ça va M’man, c’est la vie, c’est seulement la vie
Traduction : Georges Ioannitis
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