Paroles de la chanson Père nourricier par Bourvil
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Paroles de la chanson Père nourricier par Bourvil
Qu'est-ce que je peux avoir bonne mine
À faire prendre le frais au lardon !
C'est moi la nourrice sèche maison
Je suis le préposé aux tétines
Oh, écoute la belle musique...
Tiens, on va se mettre là, mon bonhomme
C'est un square qu'a pas de courant d'air
Tu vois tout ce qu' y a d'aux pommes
Vu que le soleil vient à travers
Profites-en, regarde-le bien, ton père
Il va te donner des bons conseils
Réveille-toi ! C'est pas dans le sommeil
Que tu passeras une vie pépère !
À faire prendre le frais au lardon !
C'est moi la nourrice sèche maison
Je suis le préposé aux tétines
Oh, écoute la belle musique...
Tiens, on va se mettre là, mon bonhomme
C'est un square qu'a pas de courant d'air
Tu vois tout ce qu' y a d'aux pommes
Vu que le soleil vient à travers
Profites-en, regarde-le bien, ton père
Il va te donner des bons conseils
Réveille-toi ! C'est pas dans le sommeil
Que tu passeras une vie pépère !
Faudra te remuer, secouer tes chaînes
Être celui qui a toujours raison
Et pas te faire sonner toute la semaine
Par ta mégère à la maison
Je voyageais quand tu es venu au monde
Mais tu me connais, je suis pas jaloux
Si tu ressembles au voisin du dessous
Ça m'ennuie pas une seule seconde
Ce que je veux, c'est porter la culotte
Boire le Pernod, le Picon citron
Jouer au billard, à la belote
Oh ! Nom d'une pipe, c'est l'heure du biberon
Bois un coup pendant que tu peux le faire
Sans trop risquer d'être engueulé
T'es mon fils, tu as le droit de rigoler
Et le devoir d'écouter ton père
Être celui qui a toujours raison
Et pas te faire sonner toute la semaine
Par ta mégère à la maison
Je voyageais quand tu es venu au monde
Mais tu me connais, je suis pas jaloux
Si tu ressembles au voisin du dessous
Ça m'ennuie pas une seule seconde
Ce que je veux, c'est porter la culotte
Boire le Pernod, le Picon citron
Jouer au billard, à la belote
Oh ! Nom d'une pipe, c'est l'heure du biberon
Bois un coup pendant que tu peux le faire
Sans trop risquer d'être engueulé
T'es mon fils, tu as le droit de rigoler
Et le devoir d'écouter ton père
De te raconter tout ça, ça me soulage
Et comme tu sais dire que caca
Je suis peinard pour mes bavardages
C'est pas toi qui les répéteras
Plus tard, quand tu seras militaire
Car de ça, y en aura toujours
Le juteux te fera balayer la cour
Tu seras de chiottes ou bien de pommes de terre
Si tout le monde te tend des embûches
Et si tu es de jus tous les matins
Venge-toi en pissant dans la cruche
Ça leur fera les pieds aux copains
Laisse-moi aussi te parler des femmes
Elles aiment les Jules, les vrais César
Ceusses qui cognent, qui font du pétard
Et qui ont la vedette dans le programme
Et comme tu sais dire que caca
Je suis peinard pour mes bavardages
C'est pas toi qui les répéteras
Plus tard, quand tu seras militaire
Car de ça, y en aura toujours
Le juteux te fera balayer la cour
Tu seras de chiottes ou bien de pommes de terre
Si tout le monde te tend des embûches
Et si tu es de jus tous les matins
Venge-toi en pissant dans la cruche
Ça leur fera les pieds aux copains
Laisse-moi aussi te parler des femmes
Elles aiment les Jules, les vrais César
Ceusses qui cognent, qui font du pétard
Et qui ont la vedette dans le programme
Fais pas comme moi qui est une flanelle
Et qui fait marrer tout le quartier
Quand je fais la croûte et la vaisselle
Pendant que madame va boire du thé
Y a des fois que je me fous en colère
Que j'ai envie de tout planter là
Puis je te regarde me tendre tes petits bras
Comme si tu me faisais une prière
C'est là que tu es plus fort que ta mère
Puisque je me sens tout désarmé
Et qu'au lieu d'aller me faire la paire
Je reste avec toi pour t'embrasser
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