Paroles de la chanson Hermaphrodite par Brigitte Fontaine
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Paroles de la chanson Hermaphrodite par Brigitte Fontaine
Un mot encore, pourquoi, pourquoi tout ça
Pourquoi ce jeu
Les temps sont venus, pour les fusions neigeuses
Les corps de brume, les sagesses de pauvres
Les rencontre d’hermaphrodites et d’ordinateurs
Sur les tables fraiches, des grands restaurants en été
Dans les capitales vides
Les palais d’or volant, qui explosent en plein ciel
Les lumières qui traversent les murs en vapeurs de couleurs
Les imaginations qui s’étreignent tendrement
Au gré des rencontres sur, les trottoirs, les plumoirs
Pourquoi ce jeu
Les temps sont venus, pour les fusions neigeuses
Les corps de brume, les sagesses de pauvres
Les rencontre d’hermaphrodites et d’ordinateurs
Sur les tables fraiches, des grands restaurants en été
Dans les capitales vides
Les palais d’or volant, qui explosent en plein ciel
Les lumières qui traversent les murs en vapeurs de couleurs
Les imaginations qui s’étreignent tendrement
Au gré des rencontres sur, les trottoirs, les plumoirs
Les plus froids
Les passages de l’un en l’autre, et de l’un à l’autre
Les doux passages, sans chocs et sans regrets
Une sorte de désespoir laiteux et sucré
Acidulé aussi, et givré, moelleux, et presque exquis
Avec encore cette lumière de neige, qui pèse et qui absout
Une lumière, sans bien et sans mal
Qui rejoint les étendues les plus païennes
Les galaxies mortes ou non-née
Une immobilité flottant dans le silence
D’entre la lumière et la nuit
Ou bien, ou mal, c’est un arbre jeté sur le fleuve
Entre les deux rangs de gratte-ciel
Cours et jardins, amour et intelligence
Les passages de l’un en l’autre, et de l’un à l’autre
Les doux passages, sans chocs et sans regrets
Une sorte de désespoir laiteux et sucré
Acidulé aussi, et givré, moelleux, et presque exquis
Avec encore cette lumière de neige, qui pèse et qui absout
Une lumière, sans bien et sans mal
Qui rejoint les étendues les plus païennes
Les galaxies mortes ou non-née
Une immobilité flottant dans le silence
D’entre la lumière et la nuit
Ou bien, ou mal, c’est un arbre jeté sur le fleuve
Entre les deux rangs de gratte-ciel
Cours et jardins, amour et intelligence
Et l’hermaphrodite noir, traversant lentement
Comme une flamme sacrée, échappé de la prison de feu
Et se déployant en toute liberté, sous les yeux de la mort
La mort l’attrape, mais sentant revient toujours
Comme un outrage aux bonnes mœurs
Comme une infraction, comme une infraction
Et toujours elle revient, il revient
Il est peut-être deux
Un homme et une femme
Il se balance, sans un sou entre les mondes
Il est près d’exploser, il est ivre
Il est dans la violence de sa joie
La joie enfin qui remplit tout
Il la sent en lui et hors de lui
Enfin il l’a attendu pendant des siècles ou des années
Comme une flamme sacrée, échappé de la prison de feu
Et se déployant en toute liberté, sous les yeux de la mort
La mort l’attrape, mais sentant revient toujours
Comme un outrage aux bonnes mœurs
Comme une infraction, comme une infraction
Et toujours elle revient, il revient
Il est peut-être deux
Un homme et une femme
Il se balance, sans un sou entre les mondes
Il est près d’exploser, il est ivre
Il est dans la violence de sa joie
La joie enfin qui remplit tout
Il la sent en lui et hors de lui
Enfin il l’a attendu pendant des siècles ou des années
Elle ne va durer que quelques heures peut-être
Et il s’en fout
Les temps sont venus et revenus
Maintenant les voilà
Il n’y a rien à regretter parce qu’il n’y a rien
Que le feu et la musique réunit dans un choc mortel
C’est le temps du plein, l’avènement d’une héroïne adorée
Le basculement du vide vers le plein
Le désir comblé que l’on perd
Dans la mort
Et il s’en fout
Les temps sont venus et revenus
Maintenant les voilà
Il n’y a rien à regretter parce qu’il n’y a rien
Que le feu et la musique réunit dans un choc mortel
C’est le temps du plein, l’avènement d’une héroïne adorée
Le basculement du vide vers le plein
Le désir comblé que l’on perd
Dans la mort
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