Paroles de la chanson Lettre de George Sand à Alfred de Musset par Céline Dion
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Paroles de la chanson Lettre de George Sand à Alfred de Musset par Céline Dion
Lettre de George Sand à Alfred de Musset
(Georges Sand/Erick Benzi)
Pourquoi m'avez-vous réveillée, ô mon Dieu, quand je m'étendais avec résignation sur cette couche glacée? Pourquoi avez-vous fait repasser devant moi ce fantôme de mes nuits brûlantes? Ange de mort, amour funeste, ô mon destin, sous la figure d'un enfant blond et délicat! Oh! que je t'aime encore, assassin! Que tes baisers me brûlent donc vite et que je meure consumée! Tu jetteras mes cendres au vent, elles feront pousser des fleurs qui te réjouiront.
Quel est ce feu qui dévore mes entrailles? Il semble qu'un volcan gronde au dedans de moi et que je vais éclater comme un cratère. O Dieu, prends donc pitié de cet être qui souffre tant!
(Georges Sand/Erick Benzi)
Pourquoi m'avez-vous réveillée, ô mon Dieu, quand je m'étendais avec résignation sur cette couche glacée? Pourquoi avez-vous fait repasser devant moi ce fantôme de mes nuits brûlantes? Ange de mort, amour funeste, ô mon destin, sous la figure d'un enfant blond et délicat! Oh! que je t'aime encore, assassin! Que tes baisers me brûlent donc vite et que je meure consumée! Tu jetteras mes cendres au vent, elles feront pousser des fleurs qui te réjouiront.
Quel est ce feu qui dévore mes entrailles? Il semble qu'un volcan gronde au dedans de moi et que je vais éclater comme un cratère. O Dieu, prends donc pitié de cet être qui souffre tant!
... O mes yeux bleus, vous ne me regardez plus! Belle tête, je ne te verrai plus t'incliner sur moi et te voiler d'une douce langueur! Mon petit corps souple et chaud, vous ne vous étendrez plus sur moi, comme Çlisée sur l'enfant mort, pour me ranimer. Vous ne me toucherez plus la main, comme Jésus à la fille de Jaà¯re, en disant: «Petite fille, lève-toi.» Adieu mes cheveux blonds! Adieu mes blanches épaules! Adieu tout ce que j'aimais, tout ce qui était à moi! J'embrasserai maintenant dans mes nuits ardentes le tronc des sapins et des rochers, dans les forêts, en criant votre nom; et quand j'aurai rêvé le plaisir, je tomberai évanouie sur la terre humide!
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