Paroles de la chanson An Aotrou Rosmadek (Le Seigneur de Rosmadec) (Traduction) par Chansons Bretonnes
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Paroles de la chanson An Aotrou Rosmadek (Le Seigneur de Rosmadec) (Traduction) par Chansons Bretonnes
Entre Rosmadec et le Baron
S'est élevé un petit désaccord,
Au sujet d'une avenue d'arbres
Qui leur appartenait de compte-à-demi.
Le seigneur de Rosmadec disait
Qu'il voulait avoir le choix des arbres;
Qu'il voulait avoir le choix des arbres,
Et ses héritiers après lui.
- Avant d'avoir le choix des arbres,
Il te faudra les gagner ! -
Le seigneur de Rosmadec disait
Au seigneur Baron, ce jour-là :
- Allons tous les deux au Pré-Neuf
S'est élevé un petit désaccord,
Au sujet d'une avenue d'arbres
Qui leur appartenait de compte-à-demi.
Le seigneur de Rosmadec disait
Qu'il voulait avoir le choix des arbres;
Qu'il voulait avoir le choix des arbres,
Et ses héritiers après lui.
- Avant d'avoir le choix des arbres,
Il te faudra les gagner ! -
Le seigneur de Rosmadec disait
Au seigneur Baron, ce jour-là :
- Allons tous les deux au Pré-Neuf
Pour jouer un coup d'épée. -
- Moi, je n'irai pas jouer de l'épée,
Il faut que j'aille à la messe :
- Allons tous les deux à la messe,
Pour conjurer le mauvais sort;
Allons à la grand-messe et aux vêpres,
Qui conjurent beaucoup de mauvais sorts. -
Nous n'irons pas à la grand'messe,
[l faut aller jouer de l'épée;
Allons tous les deux au Pré-Neuf,
Pour jouer un coup d'épée. -
Arrivés au Pré-Neuf,
Ils se sont mis à jouer de l'épée ;
Et quand ils eurent commencé à jouer de l'épée,
- Moi, je n'irai pas jouer de l'épée,
Il faut que j'aille à la messe :
- Allons tous les deux à la messe,
Pour conjurer le mauvais sort;
Allons à la grand-messe et aux vêpres,
Qui conjurent beaucoup de mauvais sorts. -
Nous n'irons pas à la grand'messe,
[l faut aller jouer de l'épée;
Allons tous les deux au Pré-Neuf,
Pour jouer un coup d'épée. -
Arrivés au Pré-Neuf,
Ils se sont mis à jouer de l'épée ;
Et quand ils eurent commencé à jouer de l'épée,
Le seigneur Baron gagnait (avait l'avantage).
Le seigneur Rosmadec dit
Au seigneur Baron, qui avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes boucles,
Si je marche dessus je les briserai. -
Il s'est baissé pour ramasser ses boucles (de souliers),
Le traître l'a traversé (de son épée)!....
Le seigneur Baron disait
A son petit page, en ce moment :
- Guillaume Le Bélec, mon bon serviteur,
Va quérir un prêtre, pour me confesser,
Un médecin pour arrêter mon sang,
Pour que j'aie la vie de Rosmadec ! -
Le seigneur Rosmadec dit
Au seigneur Baron, qui avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes boucles,
Si je marche dessus je les briserai. -
Il s'est baissé pour ramasser ses boucles (de souliers),
Le traître l'a traversé (de son épée)!....
Le seigneur Baron disait
A son petit page, en ce moment :
- Guillaume Le Bélec, mon bon serviteur,
Va quérir un prêtre, pour me confesser,
Un médecin pour arrêter mon sang,
Pour que j'aie la vie de Rosmadec ! -
Guillaume Le Bélec dit
A son maître le Baron, quand il l'entendit :
- Mieux vaudrait faire votre testament,
Pendant que vous avez votre entendement. -
Le premier testament qu'il fit,
Ce fut d'offrir son âme à Dieu :
- Guillaume Le Bélec, mon bon ami,
Vous allez à la maison, moi je n'y vais pas :
Faites mes compliments à ma femme,
Mais ne lui dites pas que j'ai été tué;
Mais dites lui que je serai allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis;
Dites que je serai allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis,
Et que j'ai acheté un nouveau cheval,
A son maître le Baron, quand il l'entendit :
- Mieux vaudrait faire votre testament,
Pendant que vous avez votre entendement. -
Le premier testament qu'il fit,
Ce fut d'offrir son âme à Dieu :
- Guillaume Le Bélec, mon bon ami,
Vous allez à la maison, moi je n'y vais pas :
Faites mes compliments à ma femme,
Mais ne lui dites pas que j'ai été tué;
Mais dites lui que je serai allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis;
Dites que je serai allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis,
Et que j'ai acheté un nouveau cheval,
Le petit coeur de mon cheval était trop gai. -
La baronne demandait
A Guillaume Le Bélec, ce jour-là :
- Guillaume, Le Bélec, dites-moi,
Où est allé votre maître le Baron ? -
- Mon maître est allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis,
Et il a acheté un nouveau cheval,
Le petit coeur de son cheval était trop gai. -
Guillaume Le Bélec disait,
Quand il était à souper, cette nuit-là :
- Savoir qui aura la hardiesse
D'annoncer la nouvelle à Madame ?
D'annoncer la nouvelle à Madame,
La baronne demandait
A Guillaume Le Bélec, ce jour-là :
- Guillaume, Le Bélec, dites-moi,
Où est allé votre maître le Baron ? -
- Mon maître est allé à Paris,
Pour saluer le roi Louis,
Et il a acheté un nouveau cheval,
Le petit coeur de son cheval était trop gai. -
Guillaume Le Bélec disait,
Quand il était à souper, cette nuit-là :
- Savoir qui aura la hardiesse
D'annoncer la nouvelle à Madame ?
D'annoncer la nouvelle à Madame,
Que notre maître le Baron a été tué?
Quand il s'est baissé pour ramasser ses boucles,
Rosmadec le traître l'a traversé de son épée! -
La petite servante, quand elle entendit,
Monta aussitôt par l'escalier tournant;
Elle est montée par l'escalier tournant,
Et a dit à la Baronne :
- Seigneur Dieu, que faire ?
Notre maître le Baron a été tué!
Quand il s'est baissé pour ramasser ses boucles,
Rosmadec le traître l'a traversé de son épée! -
Quand la Baronne a entendu,
Elle est tombée trois fois à terre;
Quand il s'est baissé pour ramasser ses boucles,
Rosmadec le traître l'a traversé de son épée! -
La petite servante, quand elle entendit,
Monta aussitôt par l'escalier tournant;
Elle est montée par l'escalier tournant,
Et a dit à la Baronne :
- Seigneur Dieu, que faire ?
Notre maître le Baron a été tué!
Quand il s'est baissé pour ramasser ses boucles,
Rosmadec le traître l'a traversé de son épée! -
Quand la Baronne a entendu,
Elle est tombée trois fois à terre;
Elle est tombée trois fois à terre,
La petite servante l'a relevée.
Quand le jeune Baron a appris,
Il a dit à sa mère la Baronne :
- Ma mère chérie, ne pleurez pas,
Moi, j'aurai la vie de Rosmadec; ! -
Et quand il fut arrivé à l'âge de quinze ans,
Il a dit à sa mère la Baronne :
- Ma mère la Baronne, si vous m'aimez,
Vous me donnerez l'épée de mon père ;
Vous me donnerez l'épée de mon père,
Pour aller trouver Rosmadec;
Pour aller trouver Rosmadec,
Car il faut que j'aie sa vie ! -
La petite servante l'a relevée.
Quand le jeune Baron a appris,
Il a dit à sa mère la Baronne :
- Ma mère chérie, ne pleurez pas,
Moi, j'aurai la vie de Rosmadec; ! -
Et quand il fut arrivé à l'âge de quinze ans,
Il a dit à sa mère la Baronne :
- Ma mère la Baronne, si vous m'aimez,
Vous me donnerez l'épée de mon père ;
Vous me donnerez l'épée de mon père,
Pour aller trouver Rosmadec;
Pour aller trouver Rosmadec,
Car il faut que j'aie sa vie ! -
Le jeune Baron disait,
En arrivant chez Rosmadec :
- Bonjour et joie à tous dans cette maison,
Rosmadec, où est-il? -
La Gouvernante répondit
Au jeune Baron quand elle l'entendit :
- Il est là-haut, dans sa chambre,
Allez le trouver, si vous voulez. -
- Je n'irai pas le trouver dans la chambre,
Mais il descendra quand il en sera prié. -
Quand Rosmadec entendit cela,
Il mit la tête à la fenêtre;
Il a mis la tête à la fenêtre
Et a dit au jeune Baron :
- Jeune Baron, retire-toi de là,
En arrivant chez Rosmadec :
- Bonjour et joie à tous dans cette maison,
Rosmadec, où est-il? -
La Gouvernante répondit
Au jeune Baron quand elle l'entendit :
- Il est là-haut, dans sa chambre,
Allez le trouver, si vous voulez. -
- Je n'irai pas le trouver dans la chambre,
Mais il descendra quand il en sera prié. -
Quand Rosmadec entendit cela,
Il mit la tête à la fenêtre;
Il a mis la tête à la fenêtre
Et a dit au jeune Baron :
- Jeune Baron, retire-toi de là,
Car j'ai pitié de ton sang! -
- N'ayez nulle pitié de mon sang,
Puisque vous n'en aviez pas de celui de mon père :
Et hâtez-vous de descendre,
Ou je mettrai le feu à tous vos biens!
Hâtez-vous de venir jouer (de l'épée) avec moi,
Ou je mettrai le feu à votre maison ;
Ou je mettrai le feu à votre maison,
Et vous laisserai brûler au milieu ! -
Le seigneur de Rosmadec disait,
En faisant ses adieux aux gens de sa maison :
- Je vais en ce moment au Pré-Neuf,
Et je suis sûr que j'y perdrai la vie! -
Quand ils sont allés jouer de l'épée,
Le jeune Baron gagnait :
Le seigneur de Rosmadec disait
Au jeune Baron, voyant qu'il avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes boucles,
Si je marche dessus, je les briserai. -
- Et quand mes boucles seraient brisées,
J'ai de l'argent assez dans rues poches;
J'ai de l'argent assez dans mes poches,
Pour en avoir d'autres qui les remplaceront;
Ne t'inquiète pas de cela,
Et joue hardiment ton coup d'épée ! -
Le seigneur de Rosmadec disait,
Au seigneur Baron qui avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes mouchoirs,
Si je marche dessus, je les souillerai. -
- Et quand mes mouchoirs seraient souillés,
J'ai de l'argent assez dans mes poches;
J'ai de l'argent assez dans mes poches,
Il y a des filles dans le pays qui les laveront :
Ne t'inquiète donc point de cela,
Et joue hardiment ton coup d'épée;
Joue ton coup d'épée quand tu voudras,
Car voici l'heure où tu mourras! -
Il n'avait pas fini de parler,
Qu'il lui trancha la tête de dessus le corps,
Et la jeta sur la rue,
Aux enfants, pour jouer à la crosse!
Et les gentilshommes disaient,
Se disaient l'un à l'autre :
- Voici le jeune Baron qui passe,
Portant la tête de Rosmadec!
Et ils se disaient l'un à l'autre :
- Celui-là sait jouer de l'épée ! -
Sa mère la Baronne demandait
Au jeune Baron, quand il arriva :
- Mon fils le Baron, dites-moi,
Avez-vous ou la vie de Rosmadec ? -
Le jeune Baron répondit,
A sa mère la Baronne, quand il l'entendit :
- Ma mère, sa tête est sur la rue,
Servant aux enfants à jouer à la crosse -
- N'ayez nulle pitié de mon sang,
Puisque vous n'en aviez pas de celui de mon père :
Et hâtez-vous de descendre,
Ou je mettrai le feu à tous vos biens!
Hâtez-vous de venir jouer (de l'épée) avec moi,
Ou je mettrai le feu à votre maison ;
Ou je mettrai le feu à votre maison,
Et vous laisserai brûler au milieu ! -
Le seigneur de Rosmadec disait,
En faisant ses adieux aux gens de sa maison :
- Je vais en ce moment au Pré-Neuf,
Et je suis sûr que j'y perdrai la vie! -
Quand ils sont allés jouer de l'épée,
Le jeune Baron gagnait :
Le seigneur de Rosmadec disait
Au jeune Baron, voyant qu'il avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes boucles,
Si je marche dessus, je les briserai. -
- Et quand mes boucles seraient brisées,
J'ai de l'argent assez dans rues poches;
J'ai de l'argent assez dans mes poches,
Pour en avoir d'autres qui les remplaceront;
Ne t'inquiète pas de cela,
Et joue hardiment ton coup d'épée ! -
Le seigneur de Rosmadec disait,
Au seigneur Baron qui avait l'avantage :
- Baron, ramasse tes mouchoirs,
Si je marche dessus, je les souillerai. -
- Et quand mes mouchoirs seraient souillés,
J'ai de l'argent assez dans mes poches;
J'ai de l'argent assez dans mes poches,
Il y a des filles dans le pays qui les laveront :
Ne t'inquiète donc point de cela,
Et joue hardiment ton coup d'épée;
Joue ton coup d'épée quand tu voudras,
Car voici l'heure où tu mourras! -
Il n'avait pas fini de parler,
Qu'il lui trancha la tête de dessus le corps,
Et la jeta sur la rue,
Aux enfants, pour jouer à la crosse!
Et les gentilshommes disaient,
Se disaient l'un à l'autre :
- Voici le jeune Baron qui passe,
Portant la tête de Rosmadec!
Et ils se disaient l'un à l'autre :
- Celui-là sait jouer de l'épée ! -
Sa mère la Baronne demandait
Au jeune Baron, quand il arriva :
- Mon fils le Baron, dites-moi,
Avez-vous ou la vie de Rosmadec ? -
Le jeune Baron répondit,
A sa mère la Baronne, quand il l'entendit :
- Ma mère, sa tête est sur la rue,
Servant aux enfants à jouer à la crosse -
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