Paroles de la chanson Ar baradoz (Le paradis) (Traduction) par Chansons Bretonnes
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Paroles de la chanson Ar baradoz (Le paradis) (Traduction) par Chansons Bretonnes
Jésus ! combien est grand
Le bonheur des âmes,
Quand elles sont devant Dieu,
Et dans son amour !
Je trouve le temps court,
Et légères les peines,
En songeant nuit et jour
A la gloire du Paradis.
Quand je lève les yeux vers le ciel,
Vers le ciel ma patrie,
Je voudrais y voler
Comme une petite colombe blanche.
Quand viendra l'heure de la mort,
Le bonheur des âmes,
Quand elles sont devant Dieu,
Et dans son amour !
Je trouve le temps court,
Et légères les peines,
En songeant nuit et jour
A la gloire du Paradis.
Quand je lève les yeux vers le ciel,
Vers le ciel ma patrie,
Je voudrais y voler
Comme une petite colombe blanche.
Quand viendra l'heure de la mort,
Alors je quitterai
Cette chair douloureuse,
L'ennemie de Jésus.
J'attends avec joie
Le dernier passage,
J'ai hâte de voir Jésus,
Mon véritable époux.
Aussitôt que mes chaînes
Seront brisées,
Je m'élèverai dans les airs
Comme une alouette.
Je passerai la lune
Pour aller à la gloire,
Je foulerai aux pieds
Le soleil et les étoiles
Cette chair douloureuse,
L'ennemie de Jésus.
J'attends avec joie
Le dernier passage,
J'ai hâte de voir Jésus,
Mon véritable époux.
Aussitôt que mes chaînes
Seront brisées,
Je m'élèverai dans les airs
Comme une alouette.
Je passerai la lune
Pour aller à la gloire,
Je foulerai aux pieds
Le soleil et les étoiles
Je serai loin de la terre,
Cette vallée de larmes;
Alors je jetterai un regard
A mon pays de Basse-Bretagne
Alors je dirai:
- Adieu, à toi mon pays,
Adieu à toi, monde de souffrance
Et à tes douloureux fardeaux
Adieu, pauvreté,
Adieu, affliction,
Adieu, troubles,
Adieu, péchés !
Je ne craindrai plus
Les ruses du malin esprit
Maintenant que l' heure de ma mort est passée,
Je ne me perdrai plus
Comme un vaisseau perdu,
Mon corps m'a conduit ici,
Malgré le vent, la pluie
Et le brouillard glacé
O trépas, tu es le portier
Qui m'ouvre le château
Contre les écueils duquel
Les flots ont brisé mon navire
De quelque côté que je me tournerai,
Tout ce que je verrai
Remplira mes yeux et mon coeur
De mille félicités
Je ne me perdrai plus
Comme un vaisseau perdu,
Mon corps m'a conduit ici,
Malgré le vent, la pluie
Et le brouillard glacé
O trépas, tu es le portier
Qui m'ouvre le château
Contre les écueils duquel
Les flots ont brisé mon navire
De quelque côté que je me tournerai,
Tout ce que je verrai
Remplira mes yeux et mon coeur
De mille félicités
Je verrai les portes du paradis
Ouvertes pour m'attendre,
Et les saints et les saintes
Prêts à me recevoir
Je serai reçu
Dans le palais de la Trinité
Au milieu d'honneurs
Et d'harmonies
Et là, en vérité,
Je verrai Dieu le Père
Avec son Fils béni
Et l'Esprit saint
Je verrai Jésus,
D'un air plein de bonté,
Placer sur mon front
Ouvertes pour m'attendre,
Et les saints et les saintes
Prêts à me recevoir
Je serai reçu
Dans le palais de la Trinité
Au milieu d'honneurs
Et d'harmonies
Et là, en vérité,
Je verrai Dieu le Père
Avec son Fils béni
Et l'Esprit saint
Je verrai Jésus,
D'un air plein de bonté,
Placer sur mon front
Une belle couronne
- Vos corps heureux,
Dira Jésus,
Etaient des trésors cachés
En une terre bénie
Vous êtes en ma cour
Comme des pieds de rosiers blancs,
De lis, ou d'aubépines,
Dans l'angle d'un jardin
Vous êtes dans mon paradis
Comme des bouquets de roses
Qui perdent leur fleur dans la saison
Et fleurissent de nouveau
Pour de légères souffrances,
- Vos corps heureux,
Dira Jésus,
Etaient des trésors cachés
En une terre bénie
Vous êtes en ma cour
Comme des pieds de rosiers blancs,
De lis, ou d'aubépines,
Dans l'angle d'un jardin
Vous êtes dans mon paradis
Comme des bouquets de roses
Qui perdent leur fleur dans la saison
Et fleurissent de nouveau
Pour de légères souffrances,
Pour de courtes angoisses,
Nous serons bien payés par Dieu,
Notre véritable père
Elle sera belle à voir,
La Vierge bénie,
Avec les douze étoiles
Qui forment sa couronne
Nous verrons aussi
Les légions des archanges,
Qui chantent les louanges de Dieu
Chacun une harpe à la main
Nous verrons encore,
Pleins de gloire et de grace,
Nos pères, nos mères, nos frères,
Les hommes de notre pays
Nous serons bien payés par Dieu,
Notre véritable père
Elle sera belle à voir,
La Vierge bénie,
Avec les douze étoiles
Qui forment sa couronne
Nous verrons aussi
Les légions des archanges,
Qui chantent les louanges de Dieu
Chacun une harpe à la main
Nous verrons encore,
Pleins de gloire et de grace,
Nos pères, nos mères, nos frères,
Les hommes de notre pays
Des vierges de tout âge,
Des saintes de toute condition,
Des femmes, des veuves
Couronnées par Dieu
Des choeurs de petits anges
Portés sur leurs petites ailes
Si gentils et si roses
Voltigeront au-dessus de nos têtes
Voltigeront au-dessus de nos têtes,
Comme un essaim d'abeilles
Harmonieuses et embaumées
Dans un champ de fleurs
O bonheur sans pareil !
En pensant à vous, je vous aime !
Vous consolez mon coeur
Dans les peines de cette vie !
Dans les peines de cette vie !
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