Paroles de la chanson Franseza Kozik (Françoise Cozic) (Traduction) par Chansons Bretonnes
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Paroles de la chanson Franseza Kozik (Françoise Cozic) (Traduction) par Chansons Bretonnes
I
Monsieur du Bourblanc disait
Un jour à madame du Bourblanc :
Levez-vous, Madame, sortez de votre lit,
Pour faire de la soupe au lait à votre filleule !
Pour faire de la soupe au lait à votre filleule,
Qui a été meurtrière cette nuit :
Un petit enfant est dans son lit,
Avec un couteau nu dans le côté ! -
Madame du Bourblanc, dès qu'elle entendit,
Sauta hors de son lit ;
Elle a sauté hors de son lit,
Et est allée trouver sa filleule.
Monsieur du Bourblanc disait
Un jour à madame du Bourblanc :
Levez-vous, Madame, sortez de votre lit,
Pour faire de la soupe au lait à votre filleule !
Pour faire de la soupe au lait à votre filleule,
Qui a été meurtrière cette nuit :
Un petit enfant est dans son lit,
Avec un couteau nu dans le côté ! -
Madame du Bourblanc, dès qu'elle entendit,
Sauta hors de son lit ;
Elle a sauté hors de son lit,
Et est allée trouver sa filleule.
II
Madame du Bourblanc disait,
En arrivant chez sa filleule :
- Comment, dit-elle, ma filleule,
Vous avez commis un meurtre !
Si vous m'aviez fait l'aveu,
J'aurais élevé votre enfant ;
J'aurais élevé votre enfant,
Et jamais personne n'aurait rien su .
- Soyez tranquille, marraine ! n'ayez pas d'inquiétude,
Ce n'est pas moi qui ai commis le crime :
Un jour on m'a changé mes draps de lit,
Et l'on a mis un enfant dans mon lit ;
L'on a mis un enfant dans mon lit.
Avec un couteau nu dans le côté !
Je fus roulée en tous sens dans le bois,
Hélas ! mon Dieu, je dormais bien !
Pendant qu'elles étaient toutes les deux en conversation
Les archers entrèrent dans la maison ;
Les archers entrèrent dans la m'zison ,
Et Françoise Cozic fut arrêtée.
Françoise Cozic disait
Aux archers en ce moment-là :
- Je vous suivrai où vous voudrez,
Mais il faut que je passe par chez ma mère.
III
Quand Françoise arriva auprès de l'étang de sa mère,
Avec un couteau nu dans le côté !
Je fus roulée en tous sens dans le bois,
Hélas ! mon Dieu, je dormais bien !
Pendant qu'elles étaient toutes les deux en conversation
Les archers entrèrent dans la maison ;
Les archers entrèrent dans la m'zison ,
Et Françoise Cozic fut arrêtée.
Françoise Cozic disait
Aux archers en ce moment-là :
- Je vous suivrai où vous voudrez,
Mais il faut que je passe par chez ma mère.
III
Quand Françoise arriva auprès de l'étang de sa mère,
Elle trouva sa mère qui était à laver :
- Ma pauvre mère, dites-moi,
Vous êtes à faire votre lessive ? -
- Oui, une lessive blanche comme la neige ;
Que vous faut-il, ma fille?
Ma mère chérie, si vous m'aimez,
Vous laisserez couler votre lessive ;
Vous laisserez couler votre lessive,
Jusqu'à jeudi prochain ;
Alors vous verrez réduite en charbon et en cendres
Votre fille Françoise, que vous aimez ! -
Sa pauvre mère, à ces mots,
Tomba à terre et s'évanouit ;
Elle tomba à terre et s'évanouit,
- Ma pauvre mère, dites-moi,
Vous êtes à faire votre lessive ? -
- Oui, une lessive blanche comme la neige ;
Que vous faut-il, ma fille?
Ma mère chérie, si vous m'aimez,
Vous laisserez couler votre lessive ;
Vous laisserez couler votre lessive,
Jusqu'à jeudi prochain ;
Alors vous verrez réduite en charbon et en cendres
Votre fille Françoise, que vous aimez ! -
Sa pauvre mère, à ces mots,
Tomba à terre et s'évanouit ;
Elle tomba à terre et s'évanouit,
Et les archers la relevèrent
- Quel crime as-tu donc commis,
Pour avoir mérité d'être brûlée ? -
- Consolez-vous, ma pauvre mère, ne pleurez pas,
Ce n'est pas moi qui ai commis le crime.
Mes draps ont été échangés contre d'autres,
Et l'on m'a mis un enfant dans mon lit.
Je fus roulée en tous sens par le bois,
Hélas ! mon Dieu, je dormais bien !
Ma mère chérie, si vous m'aimez,
Vous irez pour moi au Folgoat ;
La meilleure vache à lait qui soit chez mon père,
Vous la conduirez pour moi au Folgoat ! -
- Quel crime as-tu donc commis,
Pour avoir mérité d'être brûlée ? -
- Consolez-vous, ma pauvre mère, ne pleurez pas,
Ce n'est pas moi qui ai commis le crime.
Mes draps ont été échangés contre d'autres,
Et l'on m'a mis un enfant dans mon lit.
Je fus roulée en tous sens par le bois,
Hélas ! mon Dieu, je dormais bien !
Ma mère chérie, si vous m'aimez,
Vous irez pour moi au Folgoat ;
La meilleure vache à lait qui soit chez mon père,
Vous la conduirez pour moi au Folgoat ! -
IV
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Monsieur du Bout-blanc a donné l'ordre
De la faire pendre.
Françoise Cozic disait
Un jour aux bourreaux :
- Pesez, bourreaux, pesez encore,
Vous rendrez le peuple content ! -
Les bourreaux disaient
A monsieur du Bourblanc, ce jour-là :
- Qui a failli, de vous ou de nous?
Françoise Cozic ne meurt pas !
J'ai été trois fois sur ses épaules,
Et elle ne fait que sourire,
Et me dire d'aller une quatrième fois,
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Monsieur du Bout-blanc a donné l'ordre
De la faire pendre.
Françoise Cozic disait
Un jour aux bourreaux :
- Pesez, bourreaux, pesez encore,
Vous rendrez le peuple content ! -
Les bourreaux disaient
A monsieur du Bourblanc, ce jour-là :
- Qui a failli, de vous ou de nous?
Françoise Cozic ne meurt pas !
J'ai été trois fois sur ses épaules,
Et elle ne fait que sourire,
Et me dire d'aller une quatrième fois,
Pour contenter le peuple !
Monsieur du Bourblanc a donné l'ordre alors
De la détacher du gibet ;
De la détacher du gibet,
Et de la faire monter sur l'échafaud.
On l'a détachée du gibet
Et on l'a fait monter sur l'échafaud :
La hache est descendue sur elle,
Et s'est brisée en deux morceaux !
Les bourreaux demandaient
Alors à monsieur du Bourblanc :
- Qui de nous ou de vous a failli ?
Françoise Cozic ne meurt pas !
Quand la hache est descendue sur elle,
Monsieur du Bourblanc a donné l'ordre alors
De la détacher du gibet ;
De la détacher du gibet,
Et de la faire monter sur l'échafaud.
On l'a détachée du gibet
Et on l'a fait monter sur l'échafaud :
La hache est descendue sur elle,
Et s'est brisée en deux morceaux !
Les bourreaux demandaient
Alors à monsieur du Bourblanc :
- Qui de nous ou de vous a failli ?
Françoise Cozic ne meurt pas !
Quand la hache est descendue sur elle,
Elle s'est brisée en deux morceaux ! -
Monsieur du Bourblanc disait
Alors aux bourreaux :
- Conduisez-la au bûcher,
Et revêtez-lui une chemise de résine ;
Revêtez-lui une chemise de résine,
Et enduisez-la de soufre et d'alun !
Quand on a allumé le feu sur elle,
Il s'est fendu en deux !
- Françoise Cozic, dites-moi,
Qu'est-ce qui est cause que vous ne mourez pas ? -
- Et comment pourrais-je mourir, dit-elle,
Puisque le Saint-Esprit est avec moi ?
Une petite colombe blanche est au-dessus de ma tête,
Monsieur du Bourblanc disait
Alors aux bourreaux :
- Conduisez-la au bûcher,
Et revêtez-lui une chemise de résine ;
Revêtez-lui une chemise de résine,
Et enduisez-la de soufre et d'alun !
Quand on a allumé le feu sur elle,
Il s'est fendu en deux !
- Françoise Cozic, dites-moi,
Qu'est-ce qui est cause que vous ne mourez pas ? -
- Et comment pourrais-je mourir, dit-elle,
Puisque le Saint-Esprit est avec moi ?
Une petite colombe blanche est au-dessus de ma tête,
Qui écarte le feu de mes seins ;
Et Notre-Dame Marie du Folgoat
Tient un escabeau sous mes pieds ! -
- Les prêtres du Bourblanc, entendant cela,
Levèrent une procession.
Et la bannière et la croix
Vont reconduire Françoise à la maison .
- Allons chercher la gouvernante,
C'est celle-là qui a commis le crime ! -
La gouvernante disait,
A la fenêtre de la table, ce jour-là :
- Je vois venir la bannière et la croix,
Ramenant Françoise à la maison.
Quand Françoise Cozic entra dans la maison,
La gouvernante se mit à genoux devant elle :
- Françoise Cozic, pardonnez-moi,
Je vous ai grandement offensée ! -
- Gouvernante, relevez-vous,
Et demandez pardon à Dieu ;
Demandez pardon à Dieu,
Gouvernante, pour moi je vous pardonne ! -
V
La gouvernante est allée au bûcher,
Et celle-là, ils sont venus à bout d'elle :
A la distance de deux journaux de terre,
Le feu s'élançait pour la consumer !
Et Notre-Dame Marie du Folgoat
Tient un escabeau sous mes pieds ! -
- Les prêtres du Bourblanc, entendant cela,
Levèrent une procession.
Et la bannière et la croix
Vont reconduire Françoise à la maison .
- Allons chercher la gouvernante,
C'est celle-là qui a commis le crime ! -
La gouvernante disait,
A la fenêtre de la table, ce jour-là :
- Je vois venir la bannière et la croix,
Ramenant Françoise à la maison.
Quand Françoise Cozic entra dans la maison,
La gouvernante se mit à genoux devant elle :
- Françoise Cozic, pardonnez-moi,
Je vous ai grandement offensée ! -
- Gouvernante, relevez-vous,
Et demandez pardon à Dieu ;
Demandez pardon à Dieu,
Gouvernante, pour moi je vous pardonne ! -
V
La gouvernante est allée au bûcher,
Et celle-là, ils sont venus à bout d'elle :
A la distance de deux journaux de terre,
Le feu s'élançait pour la consumer !
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