Paroles de la chanson Roue ar Romani (Le roi de Romani) (Traduction) par Chansons Bretonnes
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Paroles de la chanson Roue ar Romani (Le roi de Romani) (Traduction) par Chansons Bretonnes
I
Quand le roi de Romani (1) était à se promener,
Il vit une petite colombe blanche ;
Une petite colombe blanche descendue du ciel,
Qui lui parla ainsi de la part de Dieu :
- Roi de Romani, quitte ta maison,
Et va demeurer en Normandie ;
Il te faudra quitter ton royaume,
Avant d'entrer dans la chrétienté ! -
Le roi de Romani, ayant entendu cela,
A dit à sa femme :
- Ayez bien soin de nos enfants,
Moi, je vais faire un voyage. -
Quand le roi de Romani (1) était à se promener,
Il vit une petite colombe blanche ;
Une petite colombe blanche descendue du ciel,
Qui lui parla ainsi de la part de Dieu :
- Roi de Romani, quitte ta maison,
Et va demeurer en Normandie ;
Il te faudra quitter ton royaume,
Avant d'entrer dans la chrétienté ! -
Le roi de Romani, ayant entendu cela,
A dit à sa femme :
- Ayez bien soin de nos enfants,
Moi, je vais faire un voyage. -
- Si vous partez, mon mari, moi je partirai aussi ;
Mais que ferons-nous de nos enfants ? -
- Vous en porterez un, et moi, deux ;
Quand nous serons fatigués, nous nous reposerons ;
Quand nous serons fatigués, nous nous reposerons,
Et le temps passera toujours ;
Et le temps passera toujours,
Et notre vie diminuera. -
II
Ils ont tant marché,
Qu'ils sont arrivés près d'une chapelle ;
Et étant entrés dans cette chapelle,
Ils se sont mis à genoux.
Et ils aperçurent visiblement
Le corps de Jésus, dans un calice d'argent ;
Le corps de Jésus dans un calice d'argent,
Pour leur donner à tous les cinq le baptême.
Et ayant reçu le baptême,
Ils se remirent en route :
Ils se remirent en route,
Et arrivèrent au bord de la mer.
Et en arrivant au bord de la mer,
Ils saluèrent le passager :
- Cher passager, si vous m'aimez,
Passez-nous dans votre barque.
Ils se sont mis à genoux.
Et ils aperçurent visiblement
Le corps de Jésus, dans un calice d'argent ;
Le corps de Jésus dans un calice d'argent,
Pour leur donner à tous les cinq le baptême.
Et ayant reçu le baptême,
Ils se remirent en route :
Ils se remirent en route,
Et arrivèrent au bord de la mer.
Et en arrivant au bord de la mer,
Ils saluèrent le passager :
- Cher passager, si vous m'aimez,
Passez-nous dans votre barque.
- Donnez-moi la main de cette demoiselle,
Et je la conduirai de l'autre côté.
- Notre bande n'est pas si grande,
Que nous ne puissions aller tous les cinq dans votre barque. -
- Donnez-moi la main de cette demoiselle,
Et je reviendrai ensuite vous prendre.
Ils n'étaient pas rendus au milieu de la mer,
Qu'il lui a fait affront.
- Notre-Dame de la Trinité !
Préservez-moi pour mon mari ;
Préservez-moi pour mon mari,
Jamais je n'ai eu pareille pensée! -
Elle n'avait pas fini de parler,
Que la foudre est tombée du ciel ;
Et je la conduirai de l'autre côté.
- Notre bande n'est pas si grande,
Que nous ne puissions aller tous les cinq dans votre barque. -
- Donnez-moi la main de cette demoiselle,
Et je reviendrai ensuite vous prendre.
Ils n'étaient pas rendus au milieu de la mer,
Qu'il lui a fait affront.
- Notre-Dame de la Trinité !
Préservez-moi pour mon mari ;
Préservez-moi pour mon mari,
Jamais je n'ai eu pareille pensée! -
Elle n'avait pas fini de parler,
Que la foudre est tombée du ciel ;
La foudre est tombée du ciel,
Et a mis la barque en deux !
La barque a été mise en deux,
Et le passager a été noyé ;
Le passager a été noyé
Et la reine a été conduite à l'autre bord :
- Notre-Dame de la Trinité,
Me voici maintenant abandonnée !
Séparée de mon mari et de mes enfants,
Jamais plus je ne les reverrai !
III
La reine de Romani disait,
En arrivant à l'auberge :
Donnez-moi de la nourriture et des vêtements,
Et a mis la barque en deux !
La barque a été mise en deux,
Et le passager a été noyé ;
Le passager a été noyé
Et la reine a été conduite à l'autre bord :
- Notre-Dame de la Trinité,
Me voici maintenant abandonnée !
Séparée de mon mari et de mes enfants,
Jamais plus je ne les reverrai !
III
La reine de Romani disait,
En arrivant à l'auberge :
Donnez-moi de la nourriture et des vêtements,
Et je resterai travailler dans votre maison ;
Je resterai travailler dans votre maison,
Je ferai de la dentelle et de la passementerie.. . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
IV
Le roi de Romani disait
A ses petits enfants, en ce moment :
- Montez sur mon dos, mon fils aîné,
Venez dans mes bras, mon plus jeune fils ;
Et vous, mon fils cadet, restez là,
Je reviendrai vous prendre après... -
Et comme il passait la mer,
Son fils aîné tomba dans l'eau.
Je resterai travailler dans votre maison,
Je ferai de la dentelle et de la passementerie.. . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
IV
Le roi de Romani disait
A ses petits enfants, en ce moment :
- Montez sur mon dos, mon fils aîné,
Venez dans mes bras, mon plus jeune fils ;
Et vous, mon fils cadet, restez là,
Je reviendrai vous prendre après... -
Et comme il passait la mer,
Son fils aîné tomba dans l'eau.
Et quand il vint prendre son fils cadet,
Un lion était à l'étrangler ;
Et quand il revint vers son plus jeune fils,
Un loup de mer le mettait en morceaux !
Le roi de Romani disait,
Assis sur le rivage de la mer :
- Notre-Dame du Folgoat,
Me voici abandonné !
J'ai perdu femme et enfants,
Et jamais plus je ne les reverrai !
Jamais plus je ne les reverrai
Et que ferai-je maintenant ?
V
Le roi de Romani disait,
En arrivant chez le riche :
- Au nom de Dieu, un peu de nourriture,
Depuis trois jours je n'ai rien mangé !
Sans la grâce de Dieu, qui est grande,
Je ne sais comment je pourrais marcher.
Donnez-moi de la nourriture et des vêtements,
Et je resterai travailler dans votre maison ;
Je resterai travailler dans votre maison,
Je ferai de la dentelle et de la passementerie. ..
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
Dur eût été le coeur de celui qui n'eût pleuré,
En voyant un roi gardant les moutons,
En arrivant chez le riche :
- Au nom de Dieu, un peu de nourriture,
Depuis trois jours je n'ai rien mangé !
Sans la grâce de Dieu, qui est grande,
Je ne sais comment je pourrais marcher.
Donnez-moi de la nourriture et des vêtements,
Et je resterai travailler dans votre maison ;
Je resterai travailler dans votre maison,
Je ferai de la dentelle et de la passementerie. ..
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
Dur eût été le coeur de celui qui n'eût pleuré,
En voyant un roi gardant les moutons,
Avec un morceau de pain moisi dans la main,
Les chiens du riche ne le mangeraient pas !
VI
Le berger du roi saluait
Le roi de Romani, en le voyant :
- Gardeur de moutons, dites-moi,
N'avez-vous pas vu un roi ? -
- Voilà sept ans que je garde ces moutons,
Et je n'ai pas vu de roi passer par ici. -
- Vous êtes mon roi,
Et je vous reconnais à vos fleurs de lys.
Reconduisons ses moutons au riche ;
Celui-là pourra dire
Que ses moutons ont été
Gardés par un grand roi ! -
VII
Le roi de Romani saluait,
En arrivant à l'auberge :
- Hotesse, dites-moi
S'il y a moyen d'être logé ?
Etes-vous en mesure de loger un roi,
Et son berger comme lui,
Et une jolie fille pour les servir,
Je n'ai jamais vu personne
Qui fût aussi jolie qu'elle (2),
Si ce n'est la reine de Romani. -
- Oui certainement ; entrez dans la maison,
Il y a tout ce qu'il faut pour vous servir.....
Ma femme de chambre, si vous m'aimez,
Vous viendrez servir la table :
Voilà sept ans que vous êtes dans ma maison
Sans que je vous aie jamais priée de servir ;
Et je ne vous en aurais pas encore priée,
S'il n'était arrivé un roi.....
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
VIII
- Jeune fille, dites-moi,
Voulez-vous manger un morceau dans mon plat ? -
Quand elle alla pour prendre un morceau au plat,
Il a vu son anneau d'or :
- Notre-Dame de la Trinité,
Serait-il possible que vous fussiez ma femme ! -
- Si vous êtes roi, comme vous le dites,
Où sont donc vos enfants ? -
- Comme je traversais la grande mer,
Mon fils aîné tomba dans l'eau ;
Quand j'arrivai pour prendre le second,
Je trouvai un lion qui l'étranglait ;
Et quand je revins vers mon plus jeune fils,
Un loup le mettait en pièces ! -
Il n'avait pas fini de parler,
Que la reine tomba à terre ;
La reine tomba à terre,
Et le page du roi la releva ;
Le page du roi l'a relevée,
Et ses trois fils sont entrés dans la chambre.
- Mes enfants, dites-moi
Qui vous a emmaillottés ?
- Une demoiselle blanche du fond de la mer,
Qui venait chaque jour nous instruire ;
Chaque jour elle venait nous instruire,
Et démêler nos cheveux blonds. . . . . -
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
IX
Monsieur saint Loup et saint Gili,
Et le plus Jeune, saint Bernardi,
Sont trois fils du roi de Romani,
Qui est allé demeurer en Normandie.
Les chiens du riche ne le mangeraient pas !
VI
Le berger du roi saluait
Le roi de Romani, en le voyant :
- Gardeur de moutons, dites-moi,
N'avez-vous pas vu un roi ? -
- Voilà sept ans que je garde ces moutons,
Et je n'ai pas vu de roi passer par ici. -
- Vous êtes mon roi,
Et je vous reconnais à vos fleurs de lys.
Reconduisons ses moutons au riche ;
Celui-là pourra dire
Que ses moutons ont été
Gardés par un grand roi ! -
VII
Le roi de Romani saluait,
En arrivant à l'auberge :
- Hotesse, dites-moi
S'il y a moyen d'être logé ?
Etes-vous en mesure de loger un roi,
Et son berger comme lui,
Et une jolie fille pour les servir,
Je n'ai jamais vu personne
Qui fût aussi jolie qu'elle (2),
Si ce n'est la reine de Romani. -
- Oui certainement ; entrez dans la maison,
Il y a tout ce qu'il faut pour vous servir.....
Ma femme de chambre, si vous m'aimez,
Vous viendrez servir la table :
Voilà sept ans que vous êtes dans ma maison
Sans que je vous aie jamais priée de servir ;
Et je ne vous en aurais pas encore priée,
S'il n'était arrivé un roi.....
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
VIII
- Jeune fille, dites-moi,
Voulez-vous manger un morceau dans mon plat ? -
Quand elle alla pour prendre un morceau au plat,
Il a vu son anneau d'or :
- Notre-Dame de la Trinité,
Serait-il possible que vous fussiez ma femme ! -
- Si vous êtes roi, comme vous le dites,
Où sont donc vos enfants ? -
- Comme je traversais la grande mer,
Mon fils aîné tomba dans l'eau ;
Quand j'arrivai pour prendre le second,
Je trouvai un lion qui l'étranglait ;
Et quand je revins vers mon plus jeune fils,
Un loup le mettait en pièces ! -
Il n'avait pas fini de parler,
Que la reine tomba à terre ;
La reine tomba à terre,
Et le page du roi la releva ;
Le page du roi l'a relevée,
Et ses trois fils sont entrés dans la chambre.
- Mes enfants, dites-moi
Qui vous a emmaillottés ?
- Une demoiselle blanche du fond de la mer,
Qui venait chaque jour nous instruire ;
Chaque jour elle venait nous instruire,
Et démêler nos cheveux blonds. . . . . -
. . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . .
IX
Monsieur saint Loup et saint Gili,
Et le plus Jeune, saint Bernardi,
Sont trois fils du roi de Romani,
Qui est allé demeurer en Normandie.
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