Paroles de la chanson Clochards De Paris (les) par Chansons entre deux guerres
Auteurs: Pierre Cartier,Louis Charco
Compositeurs: Willy Leardy
Editeurs: Editions Fortin
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Paroles de la chanson Clochards De Paris (les) par Chansons entre deux guerres
Pendant l'été aux nuits légères,
Sur chaque banc on voit le soir,
De pauvres vieux que la misère
A livré sans gîte au trottoir.
Mais parfois, dans leur âme fière,
Un éclair brille, lueur d'espoir…
À quoi songent ces pauvres héres,
Tristes épaves du boulevard ?
R. Ce sont les clochards de Paris
De Montmartre ou de la Bastille,
Ils errent dans la sombre nuit.
Lassés, ils traînent en guenilles…
Aux portes des boîtes de nuit,
Leur métier n'a pas d'importance,
Pourvu qu'il donne la pitance
Sur chaque banc on voit le soir,
De pauvres vieux que la misère
A livré sans gîte au trottoir.
Mais parfois, dans leur âme fière,
Un éclair brille, lueur d'espoir…
À quoi songent ces pauvres héres,
Tristes épaves du boulevard ?
R. Ce sont les clochards de Paris
De Montmartre ou de la Bastille,
Ils errent dans la sombre nuit.
Lassés, ils traînent en guenilles…
Aux portes des boîtes de nuit,
Leur métier n'a pas d'importance,
Pourvu qu'il donne la pitance
Aux pauvres clochards de Paris.
L'hiver, quand la glaciale brise
Siffle, en mordant leur corps meurtri,
Lorsque le froid les brutalise,
Ils se cachent… dans quels abris !!
D'autres, allongés sur la pierre,
Dorment, calmes, mystérieux,
Et leurs rêves sont des chimères
Leur découvrant un coin des cieux.
R. Ce sont les clochards de Paris
De Montmartre ou de la Bastille,
Ils errent dans la sombre nuit
Lassés, ils traînent en guenilles…
Aux portes des boîtes de nuit,
Leur métier n'a pas d'importance,
Pourvu qu'il donne la pitance
L'hiver, quand la glaciale brise
Siffle, en mordant leur corps meurtri,
Lorsque le froid les brutalise,
Ils se cachent… dans quels abris !!
D'autres, allongés sur la pierre,
Dorment, calmes, mystérieux,
Et leurs rêves sont des chimères
Leur découvrant un coin des cieux.
R. Ce sont les clochards de Paris
De Montmartre ou de la Bastille,
Ils errent dans la sombre nuit
Lassés, ils traînent en guenilles…
Aux portes des boîtes de nuit,
Leur métier n'a pas d'importance,
Pourvu qu'il donne la pitance
Aux pauvres clochards de Paris.
Si la douleur n'épargne guère
Les bons vieux clochards de Paris,
L'hôpital, pour eux, est galère ;
Vivre libres, est leur seul souci.
Et quand sonne l'heure dernière
C'est dans la rue qu'ils vont mourir,
Comme des chiens, et sans prières,
Les gueux ont fini de souffrir.
Si la douleur n'épargne guère
Les bons vieux clochards de Paris,
L'hôpital, pour eux, est galère ;
Vivre libres, est leur seul souci.
Et quand sonne l'heure dernière
C'est dans la rue qu'ils vont mourir,
Comme des chiens, et sans prières,
Les gueux ont fini de souffrir.
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