Paroles de la chanson Sombritude par CJ SORDIDE

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Paroles de la chanson Sombritude par CJ SORDIDE

Je viens rapper ma folie, ce que j'ai vu n'est pas net
Décor crado, proxénètes et galettes
Un tas de clodos, une dernière cigarette
Ultra violent, ici personne t'arrête
Pour les soldats qui n'ont pas lâché le hip hop
L'auditeur qui supporte, discographie sans l'ipod
Du son dans l'ombre, je suis pas sous les spots
J'aime les prods bien sombres, elles reflètent bien notre époquе
Ils disent des conneriеs, ils devraient apprendre à se taire
Piste endiablée, je sors les pas de Fred Astaire
Valeurs et principes, je mène une vie austère
Pas ma gueule en poster, petit joe dans le holster

Que des couplets remplis de Sombritude
Violence physique, blah ! Sale habitude
On mène des vies dures, entourés de sales ordures
La nuit on dort plus, on pense à ce qu'on endure

Je viens du XV3, où l'air se mélange au crack
Ici y'a plus d'anges, juste des os qui craquent
Beaucoup de substances, d'illicite, de violence
Beaucoup de récits, de voyous, de balances
De bagarres de gang, de coups de coude, t'as plus de dents
De sales gars en gang bang, des vides couilles qui puent le gland
Beaucoup de sauvages, machette sous le trois-quarts
La plupart sont fêlés, pour pas dire les trois quarts

On se fait engrainer par le vice et l'argent
On est gangrené, aussi vicelard que l'agent
Je fais pas semblant, le dix-huit c'est Sordide
Décor sanglant, masque de Clown c'est splendide
Entre les geuch on grandit, et puis le neujeu fait le bandit
Et pour un meuj ça mendie, et leur folie s'agrandit
Et puis les armes ça brandit, c'est pas la paix de Gandhi
Fous moi la paix, sois gentil, sinon c'est vite l'incendie

C'est pour ma ville grise, une mesure, une dédi
Trop de Sombritude, appelle moi Big Daddy
Ça vient des bas-fonds, sombre est l'écriture
Mauvais garçons se goument et les cris durent
Nouvelle mixture, je prend mes sons, je les cuisine

Vendeur de résine ou gros bosseur à l'usine
Ici j'hallucine, aux frontières du réel
Visite de succube et depuis je rêve d'L
Plus d'opinel, on ressort les scalpels
Plus de langues pendues, plus jamais ils m'appellent
Tellement de vendus qu'il y a de quoi s'enrichir
Qui à quoi je réfléchis, faut qu'ils captent que je déchire
Mensonge à la pelle, nouveau mandat
J'attends rien d'eux ma belle, mis à part vendetta
Toujours des bobards, ils savent en vendre des tas
C'est leur faute c'est toi qui paie, solution pends l’état

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