Paroles de la chanson Les Abysses par DF & Cerk
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Paroles de la chanson Les Abysses par DF & Cerk
Et j’m'éloigne peu à peu du monde, la trajectoire est aérienne
Loin des lumières de la scène, loin des cris loin des soirées parisiennes
Au fil du temps j'ai compensé des pertes et pansé des plaies qui n'étaient pas les miennes
J'me suis perdu seul dans le vide, parce que nos sentiers n’étaient pas les mêmes
Je sens le coeur s’alourdir, peut être qu’il est l'heure de tout dire
Regarde ma rancoeur se nourrir, et observe les feuilles changer de couleur
Parfois conserver le souvenir ne se résume qu’à raviver la douleur
Regarde moi sourire quand je pleure, comme si j’n’avais plus peur de mourir
Loin des lumières de la scène, loin des cris loin des soirées parisiennes
Au fil du temps j'ai compensé des pertes et pansé des plaies qui n'étaient pas les miennes
J'me suis perdu seul dans le vide, parce que nos sentiers n’étaient pas les mêmes
Je sens le coeur s’alourdir, peut être qu’il est l'heure de tout dire
Regarde ma rancoeur se nourrir, et observe les feuilles changer de couleur
Parfois conserver le souvenir ne se résume qu’à raviver la douleur
Regarde moi sourire quand je pleure, comme si j’n’avais plus peur de mourir
Regarde à quel point j’suis blindé, à quel point l’écorce est forte même
Quand ta mère m’écrivait des lettres pour dire que si t’étais morte c’était d’ma faute
J’ai fait les efforts et j’ai toujours tout gardé pour moi, l’armature en place
Et j’ai vécu des années comme si j’étais c’t’enculé au volant d’la voiture d’en face
Et j’me suis détruit méthodiquement, à mesure que l’espoir s’évaporait
Quand j’dis qu’l’amour est mort dans un accident d’voiture
Ils rient tous fort à m’en glacer l’ossature et voilà qu’mon palpitant sature
J’écris ma vie, mes ratures, pendant qu'ils pensent que j’m'amuse à faire des métaphores
Et désolé si j’m’emballe, si j’en parle c’est qu’mon coeur bas les percu’
Quand ta mère m’écrivait des lettres pour dire que si t’étais morte c’était d’ma faute
J’ai fait les efforts et j’ai toujours tout gardé pour moi, l’armature en place
Et j’ai vécu des années comme si j’étais c’t’enculé au volant d’la voiture d’en face
Et j’me suis détruit méthodiquement, à mesure que l’espoir s’évaporait
Quand j’dis qu’l’amour est mort dans un accident d’voiture
Ils rient tous fort à m’en glacer l’ossature et voilà qu’mon palpitant sature
J’écris ma vie, mes ratures, pendant qu'ils pensent que j’m'amuse à faire des métaphores
Et désolé si j’m’emballe, si j’en parle c’est qu’mon coeur bas les percu’
J’quémande ni pitié ni conseils, et si j’suis d’bout c'est toujours malgré les uppercuts
Tu percutes pourquoi j’me fou d’la réflexion d’notre civilisation occidentale
Parce qu’elle a jamais rien perdu à part le nord, et son téléphone à 600 balles
Alors j’ai l’air cynique, on peut rien m’dire, et j’dis rarement merci nique toi…
J’manque de perfidie, et d’air pure, perdu dans cette atmosphère chimique
Et j’les laisse me donner des conseils, si ça peut les aider
Mais j’avais juste besoin d’une oreille, et pas qu’on m’explique comment vendre des cd
Parce que j’vous connait tous, entre frustration et doutes et tout c’que ça induit
J’connais vos routes, vos excès vos trains d’vie et ces valeurs que ça vous coute
Tu percutes pourquoi j’me fou d’la réflexion d’notre civilisation occidentale
Parce qu’elle a jamais rien perdu à part le nord, et son téléphone à 600 balles
Alors j’ai l’air cynique, on peut rien m’dire, et j’dis rarement merci nique toi…
J’manque de perfidie, et d’air pure, perdu dans cette atmosphère chimique
Et j’les laisse me donner des conseils, si ça peut les aider
Mais j’avais juste besoin d’une oreille, et pas qu’on m’explique comment vendre des cd
Parce que j’vous connait tous, entre frustration et doutes et tout c’que ça induit
J’connais vos routes, vos excès vos trains d’vie et ces valeurs que ça vous coute
J’connais ce jugement hâtif avant qu’il sorte de vos bouches, encore merci j’ai bien rit
Vous pouvez m’cacher vos lingeries, pas les armes qui vous couchent ou les mots qui vous touchent
Et vous pouvez pas m’cerner nan j’ai passé ma vie à gamberger
J’ai passé ma vie à la fermer, comprendre, lire et observer vos singeries
Rien n’est inaccessible quand je canalise la rime, mais c’est écrit tout a un prix
J’ai l’analyse facile de l’instinct et de l’empathie mais l’âme qui sent l’renfermé
Indocile et distant mais munit d’une force de caractère inamovible
J’ai traversé l’océan solo, donc laisser les gens m’donner des leçons c’est pas possible
Vous pouvez m’cacher vos lingeries, pas les armes qui vous couchent ou les mots qui vous touchent
Et vous pouvez pas m’cerner nan j’ai passé ma vie à gamberger
J’ai passé ma vie à la fermer, comprendre, lire et observer vos singeries
Rien n’est inaccessible quand je canalise la rime, mais c’est écrit tout a un prix
J’ai l’analyse facile de l’instinct et de l’empathie mais l’âme qui sent l’renfermé
Indocile et distant mais munit d’une force de caractère inamovible
J’ai traversé l’océan solo, donc laisser les gens m’donner des leçons c’est pas possible
J’ai chaviré à en perdre l’âme, j’ai pris le pire pour en faire de l’art
Croyez moi, j’reviens des abysses, j’irais pas m’noyer dans quelques larmes
Tout s’éclaire au final, et j’ai plus peur malgré cette douleur abdominale
La vie est belle, mais tristesse et convoitise changent l'humain en bête abominable
Pas d’morale à faire, il faut des geste pas des mots pour équilibrer nos spirales
Te méprends pas, t’en fais pas, je sais pertinemment qu’mon fardeau n’est pas nominal
Les pieds coulés dans l’béton, j’renonce pas même si mes démons s’entêtent
En quête de réponses, j’me dépense me défonce et chaque effort m’endette
Une éternité d’abandon pour un léger moment d’aide, j’compte sur personne et les lauriers j’m’en pète
Croyez moi, j’reviens des abysses, j’irais pas m’noyer dans quelques larmes
Tout s’éclaire au final, et j’ai plus peur malgré cette douleur abdominale
La vie est belle, mais tristesse et convoitise changent l'humain en bête abominable
Pas d’morale à faire, il faut des geste pas des mots pour équilibrer nos spirales
Te méprends pas, t’en fais pas, je sais pertinemment qu’mon fardeau n’est pas nominal
Les pieds coulés dans l’béton, j’renonce pas même si mes démons s’entêtent
En quête de réponses, j’me dépense me défonce et chaque effort m’endette
Une éternité d’abandon pour un léger moment d’aide, j’compte sur personne et les lauriers j’m’en pète
Ramène tout c’que t’as, mais tu n’détruiras pas un homme qui tire ses forces au cœur de la tempête
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