Paroles de la chanson Moscou par Dibson

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Paroles de la chanson Moscou par Dibson

Alors c’est ça la vie, voir ses potos mourir trop jeune
Voir les petits du quartier bicrave le jaune un jour de jeun
Et wallah qu’on se ficha, mais toi poto il y a rien qui te gêne
Tant que t’as ta chicha, tant que t’as ton shit et ta petite chienne

À l’aube du jour de guerre, il y a plus d’amis il y a plus reu-frés
Fais-moi tourner la prod, j’ai pas envie de chanter de refrains
Hier j’étais au fond, demain peut-être je serais tout en haut
Hier j’étais au front, j’ai toujours pris des coups dans le dos

Et dans le ghetto il y a pas d’avenirs tracés, les petits vont vite schlasser
Je vais pas en ville les yeux dans le vide, j’ai pas envie de chasser
Le cœur est froid comme à Moscou
Le démon qui est enfermé en moi, veut voir le monde et crie au secours
Elle passe te voir quand ??? dis-leur qu’elle garde la pêche
Elles veulent des arabès, du champagne à la pelle à Marrakech
Ma vie un crash test, un trois tu peux pas test
Tess contre tess, il y a plus de sympa il y a plus de gentillesse
Ouais il y a les civils j’allume un cône dans la Honda civic
Le temps qui passe si vite, je me verrais bien traverser le Pacifique

Regarde maman, ton fils grandit dans des barres ???
Les profs me demandaient tu veux faire quoi, je veux être une star du rap

Mais avant ça je vais devoir bétonner
Pour me sortir une nouvelle paire, un jour j’espère venir les détroner
Je pourrais me mélanger, mais c’est pas mon del
Je suis à l’hôtel, je noie mes peines quand je mets l’alcool dans la bouteille
Le passé te rattrape quand tu veux le fuir
C’est plus facile de faire de la trap, pas peur de le dire
Ok je me tire, mais ne m’en voulez pas je pouvais pas mentir
Les petits sont chauds et vous étonnez pas ils finissent par grandir

Je ressors du poste les shmitts m’ont tabassé, m’ont enlevé mes lacets
Pendant que leur femme se frotte et tape la C
Bicrave la peu-fra sur terrain glacé, mon cœur est cadenassé
Je veux pas dormir, je veux penser qu’à brasser

Frère, frère, j’ai souvent voulu quitter le ter, ter
J’ai toujours la ce-for pour mes frères, frères
Je veux des marrons, des violets des verts, verts
J’ai souvent voulu quitter le ter, ter
J’ai toujours la ce-for pour mes frères, frères
Je veux des marrons, des violets des verts, verts
Ouais fréro je peux pas quitter le ter, ter

C’est Rémy, ouais mon gars Dibs j’ai regardé ta vie, puis j’ai regardé la mienne
À part huit heures de route gros et un accent c’est la même
Plus rien ne m’étonne donc je sais plus trop de quoi parler
Rien a changer, les petits de chez ouam font toujours peur aux vieilles capuché sur le palier
Tu peux avoir faim si t’as la foi, mais des fois une femme un décolleté et un manque d’argent et c’est la fin
Nous on va les vaincre avec la voix, si il l’ouvre ou oublie qu’on vient de la rue on va les faire avec les poings
Sentiments cachés sous la Quechua, de quoi devenir dingue, je croyais qu’on était pote comme Gon et Kirua

Mais t’as fait la baltringue, tu refais plus de frique que le daron qui travaille
Grand frère sort de cinq pige devenu ché-tou il fallait rester en cavale
Et dans la rue il y a pas de plus fort, c’est celui qui a le plus de flair
Si tu rencontres une faille une grosse équipe cavale avec tes nerfs
Je sais toujours pas pourquoi j’ai la haine comme ça
Je me dis que j’ai deux mois dans la tête et qu’ils sont jamais cord-da
Au quartier on respire plus, je descends à cinq cent le pont neuf huit
Sans cesse ça pète, les plombs dans le bât’, on t’embarque pour délit de fuite
Dieu m’a donné la vue, mais j’ai vu que des choses horribles

Vient pas gâcher le peu de bonheur qui m’arrive, l’important c’est qu’on reste en vie
Les peurs de gosses disparaissent, je laisse dépasser mon iep du lit
Problèmes d’adultes apparaissent, si t’as la paresse c’est fini
Ce que t’as vécu ça se voit pas sur ta tête, mon cœur c’est une tempête
La vrai rue c’est pas ce que tu vois dans 90 enquête

Frère, frère, j’ai souvent voulu quitter le ter, ter
J’ai toujours la ce-for pour mes frères, frères
Je veux des marrons, des violets des verts, verts
J’ai souvent voulu quitter le ter, ter
J’ai toujours la ce-for pour mes frères, frères

Je veux des marrons, des violets des verts, verts
Ouais fréro je peux pas quitter le ter, ter

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