Paroles de la chanson Les amants d'Oradour par Didier Barbelivien
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Paroles de la chanson Les amants d'Oradour par Didier Barbelivien
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De cet hôtel gentil pour commis voyageur
Le feu a dévoré les meubles, le registre
Le grand lit dans la chambre au doux papier à fleurs
Ils avaient pris deux clés pour taire les soupçons
Le tramway de Limoge passait sous le balcon
Le balcon
Ton mari ne sait rien, ma femme ignore tout
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
Personne ne saura, mon amour, mon amour
Que nous étions ce jour, ici à Oradour
De cet hôtel gentil pour commis voyageur
Le feu a dévoré les meubles, le registre
Le grand lit dans la chambre au doux papier à fleurs
Ils avaient pris deux clés pour taire les soupçons
Le tramway de Limoge passait sous le balcon
Le balcon
Ton mari ne sait rien, ma femme ignore tout
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
Personne ne saura, mon amour, mon amour
Que nous étions ce jour, ici à Oradour
Les hommes étaient aux champs, les enfants à l’école
Le boulanger au four, le menuisier au bois
Et l’air était parfait aux oiseaux, aux paroles
Eux dans les bras ouverts, ils étaient dans les bras
Quand les soldats bouclèrent chaque mur innocent
Sur la place de foire, quinze heures étaient sonnants
Sonnants
Nous sommes de passage alors que trainent nos noms
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
On leur expliquera mon amour, mon amour
Nos papiers sont à jour, on n’est pas d’Oradour
Le boulanger au four, le menuisier au bois
Et l’air était parfait aux oiseaux, aux paroles
Eux dans les bras ouverts, ils étaient dans les bras
Quand les soldats bouclèrent chaque mur innocent
Sur la place de foire, quinze heures étaient sonnants
Sonnants
Nous sommes de passage alors que trainent nos noms
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
On leur expliquera mon amour, mon amour
Nos papiers sont à jour, on n’est pas d’Oradour
Sur les pères et les fils, les vieillards en fin d’âge
Partout se cachait le crime à mitrailler
Et la cloche a fondue sur les mères en cendres
Les frères tenant les sœurs par leurs mains enflammées
Ne m’abandonne pas, mourir c’est rien du tout
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
Tu vois, on leur échappe, allez cours mon amour
Ça y est on leur échappe, mon amour
Sur l’herbe toute bleue, un peu avant la glane
Les balles les ont frappés en peignoir et pieds nus
Là où leurs yeux moururent, la rivière coule en larme
La campagne et les arbres ont tout vu, tout vécu
Tout vécu
Seigneur, j’ai chanté simplement, j’ai toujours cru en vous
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
J’espère qu’il y a au ciel et pour la fin des jours
Un grand lit plein d’amour aux amants d’Oradour
Tout vécu
Seigneur, j’ai chanté simplement, j’ai toujours cru en vous
Être amants dans la guerre, c’est être amants partout
J’espère qu’il y a au ciel et pour la fin des jours
Un grand lit plein d’amour aux amants d’Oradour
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