Paroles de la chanson Qui je suis par Dooz Kawa
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Paroles de la chanson Qui je suis par Dooz Kawa
Je suis mon propre subalterne
Quand je me sens terne et vidé
J'accroche mes circuits neuronaux aux idées
Et les allume comme des lanternes
D'où je me balance comme un singe
La vie est moins dure que le sommeil
L'hyper vigilance me réveille
Et tout est plein de silence et
Tout est peint par l'obscurité
T'as l'impression quand tu t'ennuies
Que toute ta vie est restée al
Dans la présence de la nuit
Et des insomnies vespérales
Un alien sociabilisé qu'est toujours seul comme un zébra
Avec une souffrance si profonde que personne peut le prendre dans ses bras
Quand je me sens terne et vidé
J'accroche mes circuits neuronaux aux idées
Et les allume comme des lanternes
D'où je me balance comme un singe
La vie est moins dure que le sommeil
L'hyper vigilance me réveille
Et tout est plein de silence et
Tout est peint par l'obscurité
T'as l'impression quand tu t'ennuies
Que toute ta vie est restée al
Dans la présence de la nuit
Et des insomnies vespérales
Un alien sociabilisé qu'est toujours seul comme un zébra
Avec une souffrance si profonde que personne peut le prendre dans ses bras
Je suis un voyageur sur place
Et ça rend fou mon entourage
De jamais partir en vacances
L'imagination m'entourage
Me sens tout le temps en voyage
Il suffit juste que j'y pense
Et j'ai le goût de la goyave (gwayav)
L'accent créole de Fort-de-France
Qui je suis qui je suis
Celui qui s'ennuie
Qui connaît déjà la fin des phrases
Avant qu'elles ne soient finies
On me dit quand on me parle
Que je m'absente apparemment
Et d'un coup l'espace paraît vaste
Je suis comme au bout de l'appartement
Des êtres libres font ce qu'ils sont
Et moi j'ai dû choisir fantôme
Et ça rend fou mon entourage
De jamais partir en vacances
L'imagination m'entourage
Me sens tout le temps en voyage
Il suffit juste que j'y pense
Et j'ai le goût de la goyave (gwayav)
L'accent créole de Fort-de-France
Qui je suis qui je suis
Celui qui s'ennuie
Qui connaît déjà la fin des phrases
Avant qu'elles ne soient finies
On me dit quand on me parle
Que je m'absente apparemment
Et d'un coup l'espace paraît vaste
Je suis comme au bout de l'appartement
Des êtres libres font ce qu'ils sont
Et moi j'ai dû choisir fantôme
Nous n'enfantons pas des enfants
Je crois que nous enfantons des atomes
Dans ma tête
Quand il fait gris
Je sais faire se lever le soleil
C'est mon super pouvoir
Faut dire
A force de partir
J'ai dû créer des repères-sonnels
Qui je suis qui je suis
Un paradoxe indéfini
Je suis un dedans sans dehors
D'intériorités infinies
Nos connaissances sont que des doutes
Je calcule tout sans euphorie
Sans apprécier quand il le faut
Car trouver par hasard le vrai
Je crois que nous enfantons des atomes
Dans ma tête
Quand il fait gris
Je sais faire se lever le soleil
C'est mon super pouvoir
Faut dire
A force de partir
J'ai dû créer des repères-sonnels
Qui je suis qui je suis
Un paradoxe indéfini
Je suis un dedans sans dehors
D'intériorités infinies
Nos connaissances sont que des doutes
Je calcule tout sans euphorie
Sans apprécier quand il le faut
Car trouver par hasard le vrai
C'est encore être dans le faux
Puis
Je vois comme des billes translucides
Microscopiques qui sont l'espace autour de moi
Et que chacune d'elles créent ce monde
Selon leur position
Par rapport à, comment nous voyons la vie
Qu'à travers ces gouttelettes
Et ce n'est qu'elle
Que je perçois
Je me sens conscient des choses
Et puis je suis dans le blizzard
Je suis perdu parfois
Je sais qu'on dit que je suis bizarre
Je suis victime d'une prise d'otage
D'un cerveau qui ne s'arrête jamais
Je ne sais pas vraiment qui je suis
Quand je m'absente de moi la nuit
Puis
Je vois comme des billes translucides
Microscopiques qui sont l'espace autour de moi
Et que chacune d'elles créent ce monde
Selon leur position
Par rapport à, comment nous voyons la vie
Qu'à travers ces gouttelettes
Et ce n'est qu'elle
Que je perçois
Je me sens conscient des choses
Et puis je suis dans le blizzard
Je suis perdu parfois
Je sais qu'on dit que je suis bizarre
Je suis victime d'une prise d'otage
D'un cerveau qui ne s'arrête jamais
Je ne sais pas vraiment qui je suis
Quand je m'absente de moi la nuit
J'ai l'impression pendant des mois
Pendant que je dors
Et au réveil
Je me réincarne en moi
Lorsque mon hyper vigilance
Détourne un peu son attention
Et me laisse enfin dormir
Je suis une entité
Qui, rejette toutes les religions
Qui, imagine un genre de Dieu immanent
Qui, vit au milieu de notre ventre
Qui, est la chaleur et l'énergie
Qui, fait lorsqu'on ferme les yeux
On brille tous dans la nuit
Et quand un jour je disparaîtrai en tant que moi
Cette lumière ira ailleurs comme un feu follet sans émoi
Je ne suis que le souvenir d'ailleurs que je laisse
Pendant que je dors
Et au réveil
Je me réincarne en moi
Lorsque mon hyper vigilance
Détourne un peu son attention
Et me laisse enfin dormir
Je suis une entité
Qui, rejette toutes les religions
Qui, imagine un genre de Dieu immanent
Qui, vit au milieu de notre ventre
Qui, est la chaleur et l'énergie
Qui, fait lorsqu'on ferme les yeux
On brille tous dans la nuit
Et quand un jour je disparaîtrai en tant que moi
Cette lumière ira ailleurs comme un feu follet sans émoi
Je ne suis que le souvenir d'ailleurs que je laisse
Dans l'esprit de ceux que j'ai aimé
Je ne suis que l'éducation que j'ai eue
Et les amis que j'ai croisés
Les HLM où j'ai vécu
Je suis des afférents sensitives
Associé à votre mémoire
Je suis le petit enfant sensible
Qui jouait seul pendant des heures dans la baignoire
Et je me vois comme éternel
D'éléments qui me constituent
Car si un jour la vie me tue
Mon carbone trouvera une symbiose
Et se formera une autre chose
Ils ne comprennent pas ma position
Et comment je suis neutre à leur cause
On s'entend comme des positrons
Et des antineutrinos
Je ne suis que l'éducation que j'ai eue
Et les amis que j'ai croisés
Les HLM où j'ai vécu
Je suis des afférents sensitives
Associé à votre mémoire
Je suis le petit enfant sensible
Qui jouait seul pendant des heures dans la baignoire
Et je me vois comme éternel
D'éléments qui me constituent
Car si un jour la vie me tue
Mon carbone trouvera une symbiose
Et se formera une autre chose
Ils ne comprennent pas ma position
Et comment je suis neutre à leur cause
On s'entend comme des positrons
Et des antineutrinos
Je ne possède de liberté
Que la conscience d'être prisonnier
Mais au moins
Comme je le sais
Je suis un peu plus libre
Que ceux qui préfèrent l'ignorer
Je suis calme et réservé
Pourtant je fais beaucoup de bruit
Comme plus de dix êtres
Parce que j'ai peur de l'assumer et disparaître
Je suis qu'un amas de cellules
Qui fonctionnent dans une vague homéostasie
Je suis un vaste monde complexe
Et qui possède plus de neurones
Qu'il n'y d'étoiles dans la galaxie
Pourtant parfois j'ai pas les mots
Pour ce qui est gravé dans mon sang
Je suis tout à la fois
Que la conscience d'être prisonnier
Mais au moins
Comme je le sais
Je suis un peu plus libre
Que ceux qui préfèrent l'ignorer
Je suis calme et réservé
Pourtant je fais beaucoup de bruit
Comme plus de dix êtres
Parce que j'ai peur de l'assumer et disparaître
Je suis qu'un amas de cellules
Qui fonctionnent dans une vague homéostasie
Je suis un vaste monde complexe
Et qui possède plus de neurones
Qu'il n'y d'étoiles dans la galaxie
Pourtant parfois j'ai pas les mots
Pour ce qui est gravé dans mon sang
Je suis tout à la fois
Un chameau, un lion et un enfant
Je suis tellement tout en même temps
Pourtant je représente l'absence
Et il n'y a qu'une chance que j'oublie tout
C'est un concert en votre présence
Et là
Et là je me tiens debout devant vous
Je suis tellement tout en même temps
Pourtant je représente l'absence
Et il n'y a qu'une chance que j'oublie tout
C'est un concert en votre présence
Et là
Et là je me tiens debout devant vous
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