Paroles de la chanson Je me souviens par Émile Bilodeau
Chanson manquante pour "Émile Bilodeau" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Je me souviens"
Proposer une correction des paroles de "Je me souviens"
Paroles de la chanson Je me souviens par Émile Bilodeau
Je me souviens très bien
Du meurtre de l'Afro-Américain
Couché à terre qui faisait rien
Avec un genou dans nuque
Pendant quasiment 10 minutes
Étouffé par un blanc
Un grand flic de pute
Crisse, on sait bin
Le racisme va encore plus loin
Vous êtes-vous déjà demandé
C'était quoi d'être un privilégié
Dans notre société?
Aux petites heures du matin
J'ai marché dans ma rue
Du meurtre de l'Afro-Américain
Couché à terre qui faisait rien
Avec un genou dans nuque
Pendant quasiment 10 minutes
Étouffé par un blanc
Un grand flic de pute
Crisse, on sait bin
Le racisme va encore plus loin
Vous êtes-vous déjà demandé
C'était quoi d'être un privilégié
Dans notre société?
Aux petites heures du matin
J'ai marché dans ma rue
J'avais pas peur que les chiens
Viennent me renifler l'cul
Crisse, on sait bin
Lе racisme va encore plus loin
Jе me souviens très bien
De la religion qui avait les 2 mains
Dans notre société
Fait qu'on l'a tassée pis on s'est modernisé
Y'a bin des choses qui ont changé
Mais on s'est jamais écrasé
Fait que pourquoi qu'en 2020
On a encore plus peur de nos voisins?
La laïcité de l'État
Y faut la garder en bon état
Mais pas en dépit de tous nos amis
Viennent me renifler l'cul
Crisse, on sait bin
Lе racisme va encore plus loin
Jе me souviens très bien
De la religion qui avait les 2 mains
Dans notre société
Fait qu'on l'a tassée pis on s'est modernisé
Y'a bin des choses qui ont changé
Mais on s'est jamais écrasé
Fait que pourquoi qu'en 2020
On a encore plus peur de nos voisins?
La laïcité de l'État
Y faut la garder en bon état
Mais pas en dépit de tous nos amis
Qui vivent ici depuis des décennies
Pis qui ont juste envie d'aller travailler
Avec leur identité
Si un jour ma fille
Se fait enseigner
La Révolution tranquille
Par une femme voilée
Bin là, crisse, on va le savoir
Le racisme a toujours eu tort
Je me souviens très bien
D'une femme qui filme la fin
De sa vie
Attachée à son lit d'hôpital
Traitée comme une hostie d'animal
Le nom de cette femme
Pis qui ont juste envie d'aller travailler
Avec leur identité
Si un jour ma fille
Se fait enseigner
La Révolution tranquille
Par une femme voilée
Bin là, crisse, on va le savoir
Le racisme a toujours eu tort
Je me souviens très bien
D'une femme qui filme la fin
De sa vie
Attachée à son lit d'hôpital
Traitée comme une hostie d'animal
Le nom de cette femme
C'est Joyce Echaquan
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)