Paroles de la chanson Thérapie par Fanny's Station
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Paroles de la chanson Thérapie par Fanny's Station
[Matatix]
Et je fais tout ce que l'on m'a prescrit
Et j'écoute tout ce que l'on me décrit
Je veux repousser ou éliminer les cris
Mais la thérapie, avec moi, elle les détruit
Médicaments, conseils
Remèdes, soins, je veux tout mettre dans la corbeille
Évidemment, c'est moi ou mon ombre qui saigne
Dans ma tête, le cachet aspire tout, et je daigne
Je les prends comme il faut depuis trois jours
La douleur, dans mon corps, a fait tout le tour
Je ressens ni le mal, ni le bien
J'ai même plus l'impression d'être quelqu'un
Entre la véritable folie
Et je fais tout ce que l'on m'a prescrit
Et j'écoute tout ce que l'on me décrit
Je veux repousser ou éliminer les cris
Mais la thérapie, avec moi, elle les détruit
Médicaments, conseils
Remèdes, soins, je veux tout mettre dans la corbeille
Évidemment, c'est moi ou mon ombre qui saigne
Dans ma tête, le cachet aspire tout, et je daigne
Je les prends comme il faut depuis trois jours
La douleur, dans mon corps, a fait tout le tour
Je ressens ni le mal, ni le bien
J'ai même plus l'impression d'être quelqu'un
Entre la véritable folie
Et le néant artificiel
Entre être possédé par Fanny
Et tomber à l'infini du haut d'un gratte-ciel
Je me demande où est partie ma mémoire
Je ne peux même plus me plaindre de mon histoire
Me soigner seul, c'est mon seul espoir
Je déteste la folie comme les encensoirs
À quoi bon pouvoir respirer enfin
Si c'est pour ne pas sentir les odeurs et les parfums
À quoi bon briser mes chaînes
Si c'est pour me laisser au milieu de la plaine
À quoi bon voir mes amis
Si c'est pour qu'ils ne me reconnaissent pas
À quoi bon se payer le dénis
Si c'est pour en finir avec moi
J'ai perdu la notion du temps
C'est comme si j'avais dormi un an
Entre être possédé par Fanny
Et tomber à l'infini du haut d'un gratte-ciel
Je me demande où est partie ma mémoire
Je ne peux même plus me plaindre de mon histoire
Me soigner seul, c'est mon seul espoir
Je déteste la folie comme les encensoirs
À quoi bon pouvoir respirer enfin
Si c'est pour ne pas sentir les odeurs et les parfums
À quoi bon briser mes chaînes
Si c'est pour me laisser au milieu de la plaine
À quoi bon voir mes amis
Si c'est pour qu'ils ne me reconnaissent pas
À quoi bon se payer le dénis
Si c'est pour en finir avec moi
J'ai perdu la notion du temps
C'est comme si j'avais dormi un an
J'arrive plus à me servir de mes mains
Toutes les étoiles semblent imploser au loin
J'ai réussi à faire échapper à tous les gardiens
Mais je suis enfouis encore plus profond dans le souterrain
Encore un petit peu plus bas, pour qu'à la fin
Je ne sois plus rien
Je suis prisonnier
[Terrence Miresu]
Prisonnier des abysses
J'ai demandé à la Lune comme Sirkis
Et la Lune m'a pris dans ses bras
Elle tout en haut et moi en bas
Comme si le pire était à venir
Comme si l'avenir était pire
Et la Lune m'a pris dans ses bras
Toutes les étoiles semblent imploser au loin
J'ai réussi à faire échapper à tous les gardiens
Mais je suis enfouis encore plus profond dans le souterrain
Encore un petit peu plus bas, pour qu'à la fin
Je ne sois plus rien
Je suis prisonnier
[Terrence Miresu]
Prisonnier des abysses
J'ai demandé à la Lune comme Sirkis
Et la Lune m'a pris dans ses bras
Elle tout en haut et moi en bas
Comme si le pire était à venir
Comme si l'avenir était pire
Et la Lune m'a pris dans ses bras
Aveuglé par sa lumière je vois
D'après elle, expier est le seul moyen
De guérir, de détruire, la maison du chagrin
Fragmenté, par des millions d'états différents
Je survis, à travers les transporteurs errants
Dans le glacial hiver qui me sèche la peau
Quand l'éclair qui les rend heureux se couche plus tôt
Quand ma reine surgit du ciel après juste sept heures de repos
Je thérapise les maux, et j'y mets des mots
Je hais ce qui se passe dans ma tête
Je tue ceux qui hurlent dans la bête
Il me faudra sûrement des ans
Sous ma capuche comme un chien errant
Pour sortir la folie de ce corps
Ou peut-être faudra t-il attendre la mort ?
D'après elle, expier est le seul moyen
De guérir, de détruire, la maison du chagrin
Fragmenté, par des millions d'états différents
Je survis, à travers les transporteurs errants
Dans le glacial hiver qui me sèche la peau
Quand l'éclair qui les rend heureux se couche plus tôt
Quand ma reine surgit du ciel après juste sept heures de repos
Je thérapise les maux, et j'y mets des mots
Je hais ce qui se passe dans ma tête
Je tue ceux qui hurlent dans la bête
Il me faudra sûrement des ans
Sous ma capuche comme un chien errant
Pour sortir la folie de ce corps
Ou peut-être faudra t-il attendre la mort ?
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