Paroles de la chanson Lettre A Zoe par Fauve
Auteurs: Fauve
Compositeurs: Fauve
Editeurs: Sony Atv Music Publishing Allegro France
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Paroles de la chanson Lettre A Zoe par Fauve
Zoé / Zoé / aujourd'hui j'ai 8 ans
Les mots qu'on m'avait appris ont disparu / j'ai du mal à faire des phrases construites comme il faut
Et pour une fois je n’en ai pas envie / c'est comme si mon esprit était à moitié éteint / qu'une partie était restée avec toi là-bas
Le paysage défile par la fenêtre du train qui nous emmène à nouveau / et je me dis :
« C'est beau les plaines / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
C'est beau les filles / quand les choses sont douces / sans violence / ni dépit / j'avais failli oublier depuis le temps »
Les mots qu'on m'avait appris ont disparu / j'ai du mal à faire des phrases construites comme il faut
Et pour une fois je n’en ai pas envie / c'est comme si mon esprit était à moitié éteint / qu'une partie était restée avec toi là-bas
Le paysage défile par la fenêtre du train qui nous emmène à nouveau / et je me dis :
« C'est beau les plaines / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
C'est beau les filles / quand les choses sont douces / sans violence / ni dépit / j'avais failli oublier depuis le temps »
Cette nuit à côté de toi / c'était comme du lait / comme du coton / qui m'ont enveloppé de nulle part
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru / alors je me repasse le film / en continu
Les images de la veille se superposent aux détails du wagon / elles flottent devant mes yeux comme sur la houle
Je te revois / perdue dans la foule / avec tous ces mongols bourrés qui dansent n'importe comment
Et je me revois / moi / essayant de t'atteindre en évitant les gens / qui hurlent et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attends / terrorisée / au milieu du chaos / et puis tes joues / et puis ta peau
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru / alors je me repasse le film / en continu
Les images de la veille se superposent aux détails du wagon / elles flottent devant mes yeux comme sur la houle
Je te revois / perdue dans la foule / avec tous ces mongols bourrés qui dansent n'importe comment
Et je me revois / moi / essayant de t'atteindre en évitant les gens / qui hurlent et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attends / terrorisée / au milieu du chaos / et puis tes joues / et puis ta peau
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
Zoé / Zoé / aujourd'hui j'ai 8 ans et je voudrais que ça dure un peu
J'écoute absolument pas ce qu'on me dit / je fais semblant d'être assis à mon siège
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
Zoé / Zoé / aujourd'hui j'ai 8 ans et je voudrais que ça dure un peu
J'écoute absolument pas ce qu'on me dit / je fais semblant d'être assis à mon siège
Les gars me parlent mais c'est comme si on était de part et d'autre d'une porte vitrée
Je regarde le paysage défiler / par la fenêtre du train qui nous emmène à nouveau / et je me dis :
« C'est beau les champs / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
C'est beau les filles / quand il y a pas de peur / pas de dégoût / pas de mépris / quand les choses sont limpides »
Cette nuit à côté de toi / c'était comme un lueur dans les profondeurs / je me suis enfin senti reprendre des couleurs
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru / alors je me repasse le film en continu
Les images de la dernière fois / se superposent aux détails du wagon / elles dansent par-dessus le monde matériel
Je regarde le paysage défiler / par la fenêtre du train qui nous emmène à nouveau / et je me dis :
« C'est beau les champs / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
C'est beau les filles / quand il y a pas de peur / pas de dégoût / pas de mépris / quand les choses sont limpides »
Cette nuit à côté de toi / c'était comme un lueur dans les profondeurs / je me suis enfin senti reprendre des couleurs
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru / alors je me repasse le film en continu
Les images de la dernière fois / se superposent aux détails du wagon / elles dansent par-dessus le monde matériel
Je te revois sur l'herbe au bord du fleuve / je revois la forme des nuages / le péage / les routes / les villages
Et je nous revois dans la nuit chaude / toute à l'heure / le vent dans tes cheveux / les lampadaires qui défilent en orange
Et toi qui t'excuses / en pleine rue / et puis tes larmes / et puis tes bras
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Et je nous revois dans la nuit chaude / toute à l'heure / le vent dans tes cheveux / les lampadaires qui défilent en orange
Et toi qui t'excuses / en pleine rue / et puis tes larmes / et puis tes bras
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
Zoé / Zoé / aujourd'hui j'ai 8 ans et j'espère que toi aussi
Je t'imagine en train d'émerger doucement de cette nuit un peu courte / ton pas léger sur le béton nu
Je croise deux doigts / pour que tu sois comme moi / dans un état un peu second
Et que tu regardes rêveuse / les rails / au loin / en espérant voir passer le train qui nous emmène à nouveau / et que tu dis :
« C'est beau l'été / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
Zoé / Zoé / aujourd'hui j'ai 8 ans et j'espère que toi aussi
Je t'imagine en train d'émerger doucement de cette nuit un peu courte / ton pas léger sur le béton nu
Je croise deux doigts / pour que tu sois comme moi / dans un état un peu second
Et que tu regardes rêveuse / les rails / au loin / en espérant voir passer le train qui nous emmène à nouveau / et que tu dis :
« C'est beau l'été / c'est beau le mois de juin / c'était beau hier / c'était beau ce matin
C'est beau les garçons quand ils sont gentils et droits / qu'ils sont vertueux même s'ils sont un peu maladroits
Cette nuit à ses côtés / c'était spécial et nouveau / moi qui pensais le connaître / je me suis trompée
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru »
Zoé / j'espère que tu te repasses le film en continu
Que les images se superposent aux détails de ta chambre / qu'elles flottent au-dessus de ton lit défait
Quand on a traversé la ville dans la chaleur naissante / et que sur le coup la crasse et la laideur ont paru presque supportables
Zoé / j'ai peur de souffrir comme toi / je suis plus habitué à ça / je sais pas où ça va nous mener
Cette nuit à ses côtés / c'était spécial et nouveau / moi qui pensais le connaître / je me suis trompée
Si on me l'avait dit j'y aurais pas cru »
Zoé / j'espère que tu te repasses le film en continu
Que les images se superposent aux détails de ta chambre / qu'elles flottent au-dessus de ton lit défait
Quand on a traversé la ville dans la chaleur naissante / et que sur le coup la crasse et la laideur ont paru presque supportables
Zoé / j'ai peur de souffrir comme toi / je suis plus habitué à ça / je sais pas où ça va nous mener
Mais je crois qu'il faut qu'on se donne les moyens d'être fixés / faut qu'on se revoit
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Je me suis perdu / j'ai bu la tasse
Pour les bras d'une infirmière / je me suis conduit comme une crasse
Et moi / qui croyais / que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que je tire une croix / que tu voulais plus / que tu voulais pas
Mais si tu me jures / que tout ça c'est du passé
Alors d'accord / on tire un trait / on commence à s'apprivoiser
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