Paroles de la chanson Diapason par Félix Dyotte
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Paroles de la chanson Diapason par Félix Dyotte
Un filet de dentelle qui traverse le ciel
Nous marchons au hasard, la ville t'accapare
Et tu te dis tout bas: je vivrais loin là-bas
Soumis aux paysages des saisons de passage
Ô triste vanité, comment as-tu élevé
Devant toi, suffocants, ces immeubles pesants
Qui t'ont trompé cent fois comme la guêpe des bois
S'immisce dans le nid d'innocentes fourmis
Comme un chapeau troué, le grand ciel étoilé
Vient rabattre l'ivresse du jour ensoleillé
Et un pincement au cœur: il est déjà vingt heures
À demain les frissons du soleil des cantons
Nous marchons au hasard, la ville t'accapare
Et tu te dis tout bas: je vivrais loin là-bas
Soumis aux paysages des saisons de passage
Ô triste vanité, comment as-tu élevé
Devant toi, suffocants, ces immeubles pesants
Qui t'ont trompé cent fois comme la guêpe des bois
S'immisce dans le nid d'innocentes fourmis
Comme un chapeau troué, le grand ciel étoilé
Vient rabattre l'ivresse du jour ensoleillé
Et un pincement au cœur: il est déjà vingt heures
À demain les frissons du soleil des cantons
La première étincelle qui fait craquer de miel
L'amertume du soir ouvre aussi le grimoire
D'un occulte ancestral dont les cendres totales
Ravivent la magie dans le feu de la nuit
Les paupières fermées, tes notes de fin d'été
Ressurgissent tremblantes dans un songe éveillé
Et se dessine enfin le style de ta nuit
Mystique diapason des images du lundi
Et tu te dis tout bas: je vais rester ici
Tant que les manitous gardent l'œil sur nos vies
Oui tu te dis tout bas: je vais rester ici
Tant que les manitous veillent sur toi aussi
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