Paroles de la chanson Cavales Animales par Françoiz Breut

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Paroles de la chanson Cavales Animales par Françoiz Breut

Ils sont entrés dans la ville
Déserte cette nuit là
Le bruit de leur sabot sur les
pavés résonnaient
On aurait dit qu’au ralenti
Ils se déplaçaient
Que voulaient-ils voir de la ville
Le monde semblait l’avoir déserté

Des lièvres couraient sur le velours
Des routes suspendues
dans l’air, se frôlaient leurs fourrures
Les feuillages secs et les
Buissons assoiffés
Bruissaient dans un tintement
Offraient une musique étrange
Plus ne rien ne pourrait les effrayer

Les canaux étroits s’engorgeaient
De poissons rouges et blancs
Pâles gymnotes* ruisselants
Leurs bouches claquaient des dents
Suivaient le cours d’eau
En bonds extravagants
Le long des berges argentées
Le courant les mènerait loin décidément

Vidée de tous leurs habitants
Enfin devenus transparents
La ville muette
À l’arrêt, frémissait
D’un nouveau souffle
Les plantes, les insectes
Tout haletait
Dans le néant, se réveillaient

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