Paroles de la chanson Le prochain bus par Gen
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Paroles de la chanson Le prochain bus par Gen
Un trajet de bus, personne ne m'avait prévenu
Un trajet de bus, j'ai recomposé le menu
Parce que ce trajet de bus, c'est deux cent fois Ourcq à Dumas
Parce que ce trajet de bus, c'est 6 000 fois frigo-plumard
Moi, mon trajet de bus, c'est une rivière, 10 000 miroirs
Deux flaques d'eau fois dix mille milliards, j'me suis jamais vu aussi nettement
Que dans la vitre du bus
Je veux brûler mes vêtements, je veux m'tuer mais bêtement
Me flinguer, m'pendre en même temps, j'veux un petit enterrement
Faut pas creuser l'endettement, je me glisserai en serpent
Dans ma tombe sous l'désherbant et j'attendrai le prochain bus
Le vent s'affole, tue mon indus, les larmes des cumulonimbus
S'accumulent au sein d'une gouttière pleine
Le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
J'ai tant dormi je veux bien plus de temps dans le prochain bus
Et l'prochain, prochain bus
Sera peut-être le dernier, moi j'suis là, j'prends la poussière
J'bois une cannette de Perrier sur le quai d'la gare routière
Gen au pays des merveilles est un roi comme Salomon
Dans ma tombe sous l'désherbant et j'attendrai le prochain bus
Le vent s'affole, tue mon indus, les larmes des cumulonimbus
S'accumulent au sein d'une gouttière pleine
Le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
J'ai tant dormi je veux bien plus de temps dans le prochain bus
Et l'prochain, prochain bus
Sera peut-être le dernier, moi j'suis là, j'prends la poussière
J'bois une cannette de Perrier sur le quai d'la gare routière
Gen au pays des merveilles est un roi comme Salomon
Sur son île, loin des mermaids où tout l'monde connaîtra son nom
Ça m'manquera pas les réverbères, tant de milliers de faisceaux
Mort dans le tombeau des lucioles, j'suis né dans un sombre berceau
On l'appelle sommeil éternel, j'pense que ça repose pas vraiment
Au bruit des millions d'vers de terre, mâchant la chaire sous mes vêtements
Et j'attendrai le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
Les larmes des cumulonimbus s'accumulent au sein d'une gouttière pleine
Le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
J'ai tant dormi, je veux bien plus
De temps dans le prochain bus
Ça m'manquera pas les réverbères, tant de milliers de faisceaux
Mort dans le tombeau des lucioles, j'suis né dans un sombre berceau
On l'appelle sommeil éternel, j'pense que ça repose pas vraiment
Au bruit des millions d'vers de terre, mâchant la chaire sous mes vêtements
Et j'attendrai le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
Les larmes des cumulonimbus s'accumulent au sein d'une gouttière pleine
Le prochain bus, le vent s'affole tue mon indus
J'ai tant dormi, je veux bien plus
De temps dans le prochain bus
Et l'prochain, prochain bus
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