Paroles de la chanson L'errance (tu pars) par Georges Chelon
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Paroles de la chanson L'errance (tu pars) par Georges Chelon
Tu as les poches vides
Comme en souffrance
T’es bon pour t’en aller
Un matin en errance
Les trains sont contrôlés
Les routes policées
Restent plus que les blés
Par où tu peux passer
Tu traverses la Loire
Là où le chemin d’fer
Déboule sur des traverses
Et des signaux dans l’air
Mille gens aux portières
Vacances disciplinées
Toi tu marches et perds
Comme en souffrance
T’es bon pour t’en aller
Un matin en errance
Les trains sont contrôlés
Les routes policées
Restent plus que les blés
Par où tu peux passer
Tu traverses la Loire
Là où le chemin d’fer
Déboule sur des traverses
Et des signaux dans l’air
Mille gens aux portières
Vacances disciplinées
Toi tu marches et perds
Prairies après forêts
Tu pars
Tu t’en vas au hasard
Tu pars
Tu reviendras plus tard
Tu pars
Tu es seul tu ne vois
Que granges abandonnées
Tu dors le sommeil clair
Où dormaient les bergers
La fougasse aux olives
Du vin doux pour chanter
On renait pour survivre
En déserteur traqué
Les places des villages
Tu pars
Tu t’en vas au hasard
Tu pars
Tu reviendras plus tard
Tu pars
Tu es seul tu ne vois
Que granges abandonnées
Tu dors le sommeil clair
Où dormaient les bergers
La fougasse aux olives
Du vin doux pour chanter
On renait pour survivre
En déserteur traqué
Les places des villages
Sont d’ombres et de murs blancs
Dans une église sage
Le silence est croyant
Le Bon Dieu est le même
Qu’à Saint-Pierre de Rome
Mais loin des cardinaux
Il comprend mieux les hommes
Tu pars…
On te trouve une ferme
Qui a besoin de bras
Tu penses rester huit jours
Tu laisses passer un mois
Avec l’argent gagné
Au battage du grain
Au tout début septembre
Tu te payes le train
Dans une église sage
Le silence est croyant
Le Bon Dieu est le même
Qu’à Saint-Pierre de Rome
Mais loin des cardinaux
Il comprend mieux les hommes
Tu pars…
On te trouve une ferme
Qui a besoin de bras
Tu penses rester huit jours
Tu laisses passer un mois
Avec l’argent gagné
Au battage du grain
Au tout début septembre
Tu te payes le train
La ville remet sur toi
Onze mois de bureau
Tu regrettes les bois
Le vin doux les ruisseaux
Ne ressemble à la vie
Et à la liberté
Que l’errance choisie
Aux premiers jours d’été
Tu pars…
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