Paroles de la chanson La confession par Georges Chelon
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Paroles de la chanson La confession par Georges Chelon
Tel que vous me voyez là je reviens de confesse
J’ai l’âme aussi légère que celle d’un nouveau-né
Si je viens à mourir quoique rien ne me presse
J’irai direct au ciel, je n’ai plus de péché.
Moi j’en étais resté au temps de mes culottes courtes
Quand mon anatomie toutes les nuits me réveillait
Le ciel qui veillait sur moi m’avait mis sur écoute
Le curé de la paroisse assurait le relais.
Il me caressait la main pour me mettre en confiance
J’ai l’âme aussi légère que celle d’un nouveau-né
Si je viens à mourir quoique rien ne me presse
J’irai direct au ciel, je n’ai plus de péché.
Moi j’en étais resté au temps de mes culottes courtes
Quand mon anatomie toutes les nuits me réveillait
Le ciel qui veillait sur moi m’avait mis sur écoute
Le curé de la paroisse assurait le relais.
Il me caressait la main pour me mettre en confiance
Mon enfant n’aie pas peur à moi tu peux tout raconter
N’oublie pas les détails tu sais que la pénitence
Dépend de la nature et de la grosseur du péché.
Alors combien d’Ave combien de Pater
Ai-je dû réciter pour recouvrer la pureté
Sinon j’étais voué aux flammes de l’enfer
Dans le troupeau du Seigneur la brebis égarée.
Car si depuis déjà longtemps la fonction urinaire
À part quelques ratés n’avait plus de secret pour moi
Comment m’imaginer, moi l’enfant solitaire
Que ça pouvait servir à deux choses à la fois.
N’oublie pas les détails tu sais que la pénitence
Dépend de la nature et de la grosseur du péché.
Alors combien d’Ave combien de Pater
Ai-je dû réciter pour recouvrer la pureté
Sinon j’étais voué aux flammes de l’enfer
Dans le troupeau du Seigneur la brebis égarée.
Car si depuis déjà longtemps la fonction urinaire
À part quelques ratés n’avait plus de secret pour moi
Comment m’imaginer, moi l’enfant solitaire
Que ça pouvait servir à deux choses à la fois.
Mon père n’étant pas là, ma mère restant muette
Les copains à coup sûr n’étant pas faits comme moi
Je me retrouvai seul face à ma découverte
Et tentai à tâtons d’en trouver le mode d’emploi.
Caché dans un repli de ma mémoire reptilienne
Petit à petit la vérité m’est apparue
C’était dégoûtant mais ma lutte était vaine
J’y prenais du plaisir mon âme était perdue.
J’avais le doigt de Dieu pointé sur mes épaules
Et je vivais caché pour ne pas qu’il me voie
Et puis n’en pouvant plus à l’église Saint Paul
J’allais faire mes prières et mon chemin de croix.
Pas de femme légère, de petite copine
Pas d’âme charitable pour me tirer de là
Pour rompre le joug de la puissance divine
Enfin la mettre là où il fallait qu’elle soit.
Je passe sous silence mes affres mes errances
Je ne vais quand même pas vous raconter ma vie
Et puis quoi qu’on en pense j’ai eu beaucoup de chance
Pour quelqu’un qui s’est fait tout seul je m’en suis bien sorti.
Encore merci mon Dieu pour cette adolescence
Pleine de cul... de culpabilité
Pas de femme légère, de petite copine
Pas d’âme charitable pour me tirer de là
Pour rompre le joug de la puissance divine
Enfin la mettre là où il fallait qu’elle soit.
Je passe sous silence mes affres mes errances
Je ne vais quand même pas vous raconter ma vie
Et puis quoi qu’on en pense j’ai eu beaucoup de chance
Pour quelqu’un qui s’est fait tout seul je m’en suis bien sorti.
Encore merci mon Dieu pour cette adolescence
Pleine de cul... de culpabilité
Mon éveil à l’amour ne fut qu’une souffrance
Grâce vous soit rendue j’aurais pu mal tourner.
À moins que ce ne soit Lucifer en personne
Qui en fin de compte ait eu pitié de moi
Il est vrai que pour lui l’occasion était bonne
D’acheter une âme à un prix aussi bas.
Moi quand j’avais ton âge ma mère, paix à son âme
Veillait à ce que j’aie les deux mains sur les draps
Pour trouver le sommeil en guise de sésame
Traçait sur mon front le signe de la croix.
Grâce vous soit rendue j’aurais pu mal tourner.
À moins que ce ne soit Lucifer en personne
Qui en fin de compte ait eu pitié de moi
Il est vrai que pour lui l’occasion était bonne
D’acheter une âme à un prix aussi bas.
Moi quand j’avais ton âge ma mère, paix à son âme
Veillait à ce que j’aie les deux mains sur les draps
Pour trouver le sommeil en guise de sésame
Traçait sur mon front le signe de la croix.
Mon garçon toi tu peux les mettre sous la couette
Des pieds à la tête tout ça est à toi
Fais de ton mieux t’inquiète
Ça ne rend pas aussi sourd qu’on le croit.
Tel que vous me voyez là je reviens de confesse
J’ai l’âme aussi légère que celle d’un nouveau-né
Si je viens à mourir quoique rien ne me presse
J’irai direct au ciel je n’ai plus de péché.
Des pieds à la tête tout ça est à toi
Fais de ton mieux t’inquiète
Ça ne rend pas aussi sourd qu’on le croit.
Tel que vous me voyez là je reviens de confesse
J’ai l’âme aussi légère que celle d’un nouveau-né
Si je viens à mourir quoique rien ne me presse
J’irai direct au ciel je n’ai plus de péché.
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