Paroles de la chanson Le tunnel enrhumé par Georges Chelon
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Paroles de la chanson Le tunnel enrhumé par Georges Chelon
Le tunnel était enrhumé
Les cars, les caravanes
Ne pouvaient plus passer
À travers la montagne
Il était désolé
Mais que faire quand on est enrhumé !
Certains incriminaient
Les neiges éternelles
Ça vous met la santé en l’air un froid pareil
Il n’est plus très jeune et qu’on le veuille ou non
Il y a des infiltrations
Prenons des pics, des pioches
Des pelles et des marteaux piqueurs et dans les poches
Les cars, les caravanes
Ne pouvaient plus passer
À travers la montagne
Il était désolé
Mais que faire quand on est enrhumé !
Certains incriminaient
Les neiges éternelles
Ça vous met la santé en l’air un froid pareil
Il n’est plus très jeune et qu’on le veuille ou non
Il y a des infiltrations
Prenons des pics, des pioches
Des pelles et des marteaux piqueurs et dans les poches
Des pétards mais des gros
Quelque chose le gêne, on va le faire sauter
Nous allons… le « désenrhumer »
Bientôt de proche en proche
La rumeur grondait
Les pelles, les pics, les pioches
Se cassaient le nez
On vit les journalistes, les radios, les télés
Rappliquer pour l’interviewer
Puis vinrent les spécialistes
Avec leurs gros sabots
Les psychanalystes
Avec leur libido
Et les cars de touristes
Plein d’appareils photos
Le tunnel en avait plein le dos
On rendit l’eau bénite
À monsieur le curé
Quelque chose le gêne, on va le faire sauter
Nous allons… le « désenrhumer »
Bientôt de proche en proche
La rumeur grondait
Les pelles, les pics, les pioches
Se cassaient le nez
On vit les journalistes, les radios, les télés
Rappliquer pour l’interviewer
Puis vinrent les spécialistes
Avec leurs gros sabots
Les psychanalystes
Avec leur libido
Et les cars de touristes
Plein d’appareils photos
Le tunnel en avait plein le dos
On rendit l’eau bénite
À monsieur le curé
L’armée trouva très vite
D’autres chats à fouetter
Restait la magie noire, ou la bonne fée
C’est alors qu’il est arrivé
Un drôle de p’tit bonhomme
Dans une drôle d’auto
Vêtu fallait voir comme
C’était trop rigolo
Il ouvre une malle, plus grosse que lui
Sur laquelle il y avait écrit :
« Lunettes à moustaches
Poil à gratter
Verre qui fait des taches
Grosse araignée
Chapeaux pointus et masques
Grand choix de serpentins
De la poudre de perlimpinpin »
Il salue la foule
D’autres chats à fouetter
Restait la magie noire, ou la bonne fée
C’est alors qu’il est arrivé
Un drôle de p’tit bonhomme
Dans une drôle d’auto
Vêtu fallait voir comme
C’était trop rigolo
Il ouvre une malle, plus grosse que lui
Sur laquelle il y avait écrit :
« Lunettes à moustaches
Poil à gratter
Verre qui fait des taches
Grosse araignée
Chapeaux pointus et masques
Grand choix de serpentins
De la poudre de perlimpinpin »
Il salue la foule
D’un geste de la main
Au milieu de la houle
Se fraie un chemin
Et dans un grand silence
Entre dans le tunnel
Le moment était solennel
Plus rien ne se passe
Le temps est suspendu
Alors certains se lassent
Et d’autres n’y croient plus
Quand soudain la terre
Se met à trembler
Fichtre, diantre, à éternuer
Les pelles, les pics, les pioches
Qu’on avait oubliés
Un car et quelques gosses
Qui s’étaient égarés
Tout ça pêle-mêle
Au milieu de la houle
Se fraie un chemin
Et dans un grand silence
Entre dans le tunnel
Le moment était solennel
Plus rien ne se passe
Le temps est suspendu
Alors certains se lassent
Et d’autres n’y croient plus
Quand soudain la terre
Se met à trembler
Fichtre, diantre, à éternuer
Les pelles, les pics, les pioches
Qu’on avait oubliés
Un car et quelques gosses
Qui s’étaient égarés
Tout ça pêle-mêle
A roulé-boulé
Le tunnel a éternué
Un petit courant d’air
D’abord est passé
Puis la montagne entière
À fond a respiré
Par le nez, madame
Par le nez, monsieur
Par le nez, mesdames et messieurs
Sans autre préambule
On s’embrasse, on s’étreint
On se congratule
On serre des mains
On lance des « hip, hip, hip, hourra »
On agite un drapeau
On attend la sortie du héros
Le drôle de p’tit bonhomme
Comme si de rien n’était
Le tunnel a éternué
Un petit courant d’air
D’abord est passé
Puis la montagne entière
À fond a respiré
Par le nez, madame
Par le nez, monsieur
Par le nez, mesdames et messieurs
Sans autre préambule
On s’embrasse, on s’étreint
On se congratule
On serre des mains
On lance des « hip, hip, hip, hourra »
On agite un drapeau
On attend la sortie du héros
Le drôle de p’tit bonhomme
Comme si de rien n’était
Est retourné « at home »
En gardant son secret
On parle de malice…
On parle de magie…
Parle, parle, parle…
En gardant son secret
On parle de malice…
On parle de magie…
Parle, parle, parle…
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