Paroles de la chanson Monsieur IV par Georges Chelon
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Paroles de la chanson Monsieur IV par Georges Chelon
Monsieur
J’ai dû refaire cent fois le brouillon de ma lettre
Chaque fois achevé chaque fois à remettre
Dois-je laisser parler mon cœur ou ma raison
Ai-je le droit de dire ce qui est bien ou non
Monsieur
J’avais le sentiment je me disais peut-être
J’avais du vague à l’âme somme toute un mal-être
J’en voulais au soldat je vous en veux encore
J’avais trouvé ces mots pour parler de sa mort
Enfant
Tombé au champ de pierres un matin de juillet
Ton sang
Rougit encore les mains de ceux qui t’ont tué
J’ai dû refaire cent fois le brouillon de ma lettre
Chaque fois achevé chaque fois à remettre
Dois-je laisser parler mon cœur ou ma raison
Ai-je le droit de dire ce qui est bien ou non
Monsieur
J’avais le sentiment je me disais peut-être
J’avais du vague à l’âme somme toute un mal-être
J’en voulais au soldat je vous en veux encore
J’avais trouvé ces mots pour parler de sa mort
Enfant
Tombé au champ de pierres un matin de juillet
Ton sang
Rougit encore les mains de ceux qui t’ont tué
Monsieur
Je regagne la place allouée au poète
À vous l’air d’opéra à moi la chansonnette
À moi l’amour les fleurs à moi la déraison
À vous la destinée de toute une nation
Monsieur
Il n’en reste pas moins que sur cette planète
Nous vivons tous les deux et c’est ce qui m’inquiète
Car je tourne avec elle et elle tourne avec vous
La façon dont elle tourne m’importe je l’avoue
Enfant
Tombé au champ de pierres un matin de juillet
Ton sang
Coule encore dans les veines de ceux qui t’ont pleuré
Monsieur
Je regagne la place allouée au poète
À vous l’air d’opéra à moi la chansonnette
À moi l’amour les fleurs à moi la déraison
À vous la destinée de toute une nation
Monsieur
Il n’en reste pas moins que sur cette planète
Nous vivons tous les deux et c’est ce qui m’inquiète
Car je tourne avec elle et elle tourne avec vous
La façon dont elle tourne m’importe je l’avoue
Enfant
Tombé au champ de pierres un matin de juillet
Ton sang
Coule encore dans les veines de ceux qui t’ont pleuré
Monsieur
Ne soyez pas fâché mais j’aime ce gamin
Qui armé d’un caillou vous nargue je sais bien
Que l’image est facile et quelque peu sommaire
Tout ça pour un pays pour vous imaginaire
Monsieur
Il n’y a pas de mots pour vous dire ma souffrance
Ces attentats ces morts toute cette violence
La vie déchiquetée non je ne comprends pas
Qu’une logique humaine puisse conduire à ça
Enfant
Tombé au champ de haine un matin de juillet
Ton sang
Est rouge comme celui qui déjà a coulé
Monsieur
Qui armé d’un caillou vous nargue je sais bien
Que l’image est facile et quelque peu sommaire
Tout ça pour un pays pour vous imaginaire
Monsieur
Il n’y a pas de mots pour vous dire ma souffrance
Ces attentats ces morts toute cette violence
La vie déchiquetée non je ne comprends pas
Qu’une logique humaine puisse conduire à ça
Enfant
Tombé au champ de haine un matin de juillet
Ton sang
Est rouge comme celui qui déjà a coulé
Monsieur
Voyez je ne dis rien qui puisse vous déplaire
Si ce n’est que j’ai une sainte horreur de la guerre
Vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit
Elle manque évidemment pour moi de poésie
Monsieur
Une envolée de rimes contre une armée de chars
Pour ramener la paix quoi de plus dérisoire
La raison du plus fort n’a que faire des poètes
Monsieur je ne crois pas que j’enverrai ma lettre
Si ce n’est que j’ai une sainte horreur de la guerre
Vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit
Elle manque évidemment pour moi de poésie
Monsieur
Une envolée de rimes contre une armée de chars
Pour ramener la paix quoi de plus dérisoire
La raison du plus fort n’a que faire des poètes
Monsieur je ne crois pas que j’enverrai ma lettre
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