Paroles de la chanson Voyageur immobile par Georges Chelon

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Paroles de la chanson Voyageur immobile par Georges Chelon

Quand vient le vendredi soir
Quand vient le vendredi soir
Je cours gare St Lazare
Prends un ticket de quai
Et j’assiste aux départs
Des trains
Et j’assiste aux départs
Des trains.

Quand vient le vendredi soir
Quand vient le vendredi soir
Je vais jusqu’à Orly
Je monte à la terrasse
Et regarde partir
Les avions qui dépassent
Les trains

Les avions qui dépassent
Les trains.

Je suis voyageur immobile
Je n’ai jamais franchi
Les portes de la ville
Je suis voyageur immobile
Je ferme les yeux
Et les pays défilent.

Tous les jours de la semaine
Tous les jours de la semaine
Pour des gens qui s’en vont
Pour des gens qui s’en viennent
Je vante des pays où je ne
vais jamais.

Tous les jours de la semaine

Tous les jours de la semaine
Préférez-vous l’avion
Préférez-vous la mer
Tiens pourquoi ne feriez-vous pas
Une croisière d’été
Une croisière d’été.

Je suis voyageur immobile
Je n’ai jamais franchi
Les portes de la ville
Je suis voyageur immobile
J’ouvre tôt le matin
Et les clients défilent.

Je sais qu’un vendredi soir
Je sais qu’un vendredi soir
L’autre qui vit en moi
Qui rêve de départ

Vaincra celui qui n’ose pas
Vaincra celui qui n’ose pas.

Peut-être vendredi soir
Peut-être vendredi soir
À la gare St Lazare
Ou à l’aérogare
Je franchirai le pas
Et serai du départ enfin
Et serai du départ enfin.

Moi voyageur immobile
Devant moi vont s’ouvrir
Les portes de la ville
Moi voyageur immobile
J’ouvrirai grand les yeux
Ce me sera facile.

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