Paroles de la chanson La vue du sang par Georgio
Auteurs: Georges Edouard Nicolo
Compositeurs: Angelo Foley,Georges Edouard Nicolo
Editeurs: Sony Atv Music Publishing Allegro France,Paris Sud
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Paroles de la chanson La vue du sang par Georgio
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
Moi, l'enfant du désert qui voulait rendre fier son père
C'est avec le sourire et des larmes de joie
Que je lui annonçait que son fils était devenu militaire
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
Moi, l'enfant du désert qui voulait rendre fier son père
C'est avec le sourire et des larmes de joie
Que je lui annonçait que son fils était devenu militaire
Il me prit dans ses bras
Pour la première fois ma mère pleurait aussi
Ses yeux griffés par le froid d'la pièce
Étaient émus de voir l'homme qu'elle aimait, ainsi
Elle avait peur, sans vouloir me contrarier
Elle n'arrêtait pas d'répéter
Que vouloir servir son pays n'était qu'une connerie
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Pour la première fois ma mère pleurait aussi
Ses yeux griffés par le froid d'la pièce
Étaient émus de voir l'homme qu'elle aimait, ainsi
Elle avait peur, sans vouloir me contrarier
Elle n'arrêtait pas d'répéter
Que vouloir servir son pays n'était qu'une connerie
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
6 heures du matin, j'ai fait mon lit le plus rapidement possible
J'hallucine, pas l'temps d'manger que j'cours déjà dans la forêt
Un sac de je ne sais combien de kilos sur le dos
Je n'pense qu'à déserter
J'en peux plus, j'culpabilise de n'pas m'écouter
J'aimerais jouer d'la guitare
Tranquille chez moi, mais nan, j'suis là
Je sors d'un mois d'cachot
Parce que j'ai perdu mon âme un soir de garde
Triste, complètement déprimé, j'm'étais livré à mon père
Avec l'espoir qu'il m'épargne, mais nan
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
6 heures du matin, j'ai fait mon lit le plus rapidement possible
J'hallucine, pas l'temps d'manger que j'cours déjà dans la forêt
Un sac de je ne sais combien de kilos sur le dos
Je n'pense qu'à déserter
J'en peux plus, j'culpabilise de n'pas m'écouter
J'aimerais jouer d'la guitare
Tranquille chez moi, mais nan, j'suis là
Je sors d'un mois d'cachot
Parce que j'ai perdu mon âme un soir de garde
Triste, complètement déprimé, j'm'étais livré à mon père
Avec l'espoir qu'il m'épargne, mais nan
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
Depuis, j'appelle ma mère du Mali
Qui m'avoue, la gorge sèche, qu'elle suit les infos
Alors que d'habitude, mes parents s'en foutent
Mais bon, ils prennent de mes nouvelles
Nouvelles plutôt brèves
Car elle ne sait pas c'qui traverse ma tête
Même si je crois qu'elle s'en doute
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
Depuis, j'appelle ma mère du Mali
Qui m'avoue, la gorge sèche, qu'elle suit les infos
Alors que d'habitude, mes parents s'en foutent
Mais bon, ils prennent de mes nouvelles
Nouvelles plutôt brèves
Car elle ne sait pas c'qui traverse ma tête
Même si je crois qu'elle s'en doute
Tu sais, l'instinct maternel
Ce matin à Tombouctou, ville du fleuve Niger
Les rebelles ont tiré des centaines et des centaines de balles
J'avais peur, puis un moment j'suis parti ailleurs
J'avais l'oreille qui sifflait après qu'une grenade ait explosé
Alors que j'escortais une petite famille chez elle
La tante fut touchée dans l'bas du dos
Elle ne marchera plus, j'ai la haine, j'ressens l'besoin de rentrer
De lire les voyages de Sylvain Tesson
Traîner dans les bars d'Orléans et retrouver mon chez moi
Près de la Loire, chaque soir, sans exception
Retrouver mon chez moi, près de la Loire
Ce matin à Tombouctou, ville du fleuve Niger
Les rebelles ont tiré des centaines et des centaines de balles
J'avais peur, puis un moment j'suis parti ailleurs
J'avais l'oreille qui sifflait après qu'une grenade ait explosé
Alors que j'escortais une petite famille chez elle
La tante fut touchée dans l'bas du dos
Elle ne marchera plus, j'ai la haine, j'ressens l'besoin de rentrer
De lire les voyages de Sylvain Tesson
Traîner dans les bars d'Orléans et retrouver mon chez moi
Près de la Loire, chaque soir, sans exception
Retrouver mon chez moi, près de la Loire
Chaque soir, sans exception
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
Je recherche toujours les frissons sur ma peau
Mes yeux qui se ferment
Et ma voix qui s'éteint avec mon cerveau
L'adrénaline et ses palpitations
Le danger est naïf, il arrive à fond
Je recherche la peur car j'ai peur de vivre
Un trop plein d'inaction
Mais pourtant, et pourtant, je ne supporte plus la vue du sang
Trop souvent, trop souvent je regrette
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