Paroles de la chanson Mille Neuf Cent Soixante-Deux par Gérard Ansaloni
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Paroles de la chanson Mille Neuf Cent Soixante-Deux par Gérard Ansaloni
C'était un temps rustique, un temps aux couleurs magnifiques
C'était un temps magique, on entendait des chants colchique
L'épicière italienne vendait du piment de Cayenne
Et le chef des pompiers jouait de la trompette à pieds
Pour passer la rivière en barque, j'étais condottiere
Avec l'herbe aux lapins, revenant, j'étais clandestin
Et j'avais gros au cœur lorsque la nuit dormait
C'était un temps magique, on entendait des chants colchique
L'épicière italienne vendait du piment de Cayenne
Et le chef des pompiers jouait de la trompette à pieds
Pour passer la rivière en barque, j'étais condottiere
Avec l'herbe aux lapins, revenant, j'étais clandestin
Et j'avais gros au cœur lorsque la nuit dormait
Tout doux, câlins les pleurs, et que l'hiver bruissait
À travers les carreaux et par dessus le mur
J'avais soif, soif, soif d'eau, je buvais du futur
À deux pas de l'église, c'est là que nous logions
En soixante et cerises, ma grand-mère et mes lions
C'étaient des vieilleries, un port en mal de vin
Et des chinoiseries arrivées du Tonkin
Et parfois des poissons brillants comme de l'argent
Pour le pépé Léon, des dorades d'argent
À travers les carreaux et par dessus le mur
J'avais soif, soif, soif d'eau, je buvais du futur
À deux pas de l'église, c'est là que nous logions
En soixante et cerises, ma grand-mère et mes lions
C'étaient des vieilleries, un port en mal de vin
Et des chinoiseries arrivées du Tonkin
Et parfois des poissons brillants comme de l'argent
Pour le pépé Léon, des dorades d'argent
Une fois la semaine, place de la Mairie
Au marché des fredaines, c'était un franc le prix
Nous avions des chats russes, Khrouchtchev et Molotov
Qui nous portaient des puces, et plus tard des cocktails
En venant d'Amérique, des bateaux de chewing-gum
Remplissaient nos barriques de conneries "Sweet Home"
C'était un temps rustique, un temps aux couleurs magnifiques
C'était un temps magique, on entendait des chants colchique
J'entendais les flonflons et le son de l'accordéon
Des bals du sam'di soir, j'aimais déjà le désespoir
Et des filets nerveux m'engourdissaient, rêves fiévreux
Qui donc se souviendra de son génie dans de beaux draps ?
Et je me vois toujours, accroché à ce mur
Regardant tout le jour le mur d'en face, un mur !
Désaffecté, sans corde, sans du chanvre l'odeur
Sans linge blanc que tordent des femmes en sueur
Nous ferons des lavoirs pour épancher nos larmes
Retrouver nos devoirs, après, après les armes
C'était un temps rustique, un temps aux couleurs magnifiques
C'était un temps magique, on entendait des chants colchique
C'était un temps rustique, un temps aux couleurs magnifiques
C'était un temps magique, on entendait des chants colchique
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