Paroles de la chanson O Amazonie par Manset
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Paroles de la chanson O Amazonie par Manset
Oh Amazonie, que tu es loin
Avec tes odeurs de pluie
Amazonie
Les cris des singes dans le lointain
Avec tes grands arbres bruns
Tes bassins bleus comme du verre
Oh Amazonie, je te l’avais dit
Un matin, je reviendrai
J’ai survolé la piste
Et de mes doigts comme un pianiste
Amazonie
Dans la glaise j’ai modelé son corps
Manitoba ne répond plus
Il s’est brisé les ailes
Avec tes odeurs de pluie
Amazonie
Les cris des singes dans le lointain
Avec tes grands arbres bruns
Tes bassins bleus comme du verre
Oh Amazonie, je te l’avais dit
Un matin, je reviendrai
J’ai survolé la piste
Et de mes doigts comme un pianiste
Amazonie
Dans la glaise j’ai modelé son corps
Manitoba ne répond plus
Il s’est brisé les ailes
Contre un amas de bambou
Il s’est cassé debout
Oh Amazonie, qu’es-tu devenue
Avec tes grands arbres nus
Amazonie
Tes sons de flûtes inconnues
Amazonie
Au fond de forêts étendues
Comme une page à moitié lue
Oh Amazonie, que tu es loin
Le pavillon de Buzenval
Le pavillon de Buzenval
Dans la cité-dortoir
Il faudra bien que ces choses finissent
Il s’est cassé debout
Oh Amazonie, qu’es-tu devenue
Avec tes grands arbres nus
Amazonie
Tes sons de flûtes inconnues
Amazonie
Au fond de forêts étendues
Comme une page à moitié lue
Oh Amazonie, que tu es loin
Le pavillon de Buzenval
Le pavillon de Buzenval
Dans la cité-dortoir
Il faudra bien que ces choses finissent
Qu’un dieu mauvais les punisse
Ils marchent sous la pluie
Vers où, vers quoi, vers qui ?
Ce sont eux aujourd’hui
Comme avant ce fut nous
Le pavillon de Buzenval
Dans la cité-dortoir
Je la retrouvais quelque part
Nous allions sur un lit
Elle recrachait sa fumée dans le noir
Puis il était minuit
Elle retournait vers une dernière histoire
Vers où, vers quoi, vers qui ?
Ou bien arpentait seule la ville jusqu’au jour
L’époque était ainsi
Libre, belle, sans détour
Et les passants aussi
Ils marchent sous la pluie
Vers où, vers quoi, vers qui ?
Ce sont eux aujourd’hui
Comme avant ce fut nous
Le pavillon de Buzenval
Dans la cité-dortoir
Je la retrouvais quelque part
Nous allions sur un lit
Elle recrachait sa fumée dans le noir
Puis il était minuit
Elle retournait vers une dernière histoire
Vers où, vers quoi, vers qui ?
Ou bien arpentait seule la ville jusqu’au jour
L’époque était ainsi
Libre, belle, sans détour
Et les passants aussi
Aidant une aïeule à descendre esseulée
Dans la cire molle et tendre
Dans la cire molle et tendre
J’attendrais longtemps
Ou bien vers un café
Lorsqu’elle venait, frileuse
Serrée dans son ciré
Le visage blanc, les joues creuses
A une table dans le fond
Nous allions nous glisser
Jusque sous les plafonds
En haut d’un escalier
Se caresser, se mordre
Et tout n’était un jeu
Le pavillon de Buzenval
Et son muret de briques
Dans la cire molle et tendre
Dans la cire molle et tendre
J’attendrais longtemps
Ou bien vers un café
Lorsqu’elle venait, frileuse
Serrée dans son ciré
Le visage blanc, les joues creuses
A une table dans le fond
Nous allions nous glisser
Jusque sous les plafonds
En haut d’un escalier
Se caresser, se mordre
Et tout n’était un jeu
Le pavillon de Buzenval
Et son muret de briques
Aujourd’hui s’est écroulé
Peut-être par le vent détruit
Ses buissons d’azalée
Et puis dans la lumière voilée
Derrière un barbelé
Une fille qui passe
A peur, s’est souvenue
Que bien longtemps dans ces allées
Un homme était venu
Qu’il était aimé
Un homme était venu
Le pavillon de Buzenval
Et son muret de briques
Aujourd’hui s’est écroulé
Son buisson d’azalée
Qu’un homme était venu
Et qu’il était aimé
Peut-être par le vent détruit
Ses buissons d’azalée
Et puis dans la lumière voilée
Derrière un barbelé
Une fille qui passe
A peur, s’est souvenue
Que bien longtemps dans ces allées
Un homme était venu
Qu’il était aimé
Un homme était venu
Le pavillon de Buzenval
Et son muret de briques
Aujourd’hui s’est écroulé
Son buisson d’azalée
Qu’un homme était venu
Et qu’il était aimé
Qu’un homme était venu
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