Paroles de la chanson Plan large par Glauque

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Paroles de la chanson Plan large par Glauque

J'vois le reflet de mon époque
J'vois mon écran éteint
Perdu comme un môme en l'état j'en suis un
Boire des verres deux par deux comme Gérard Depardieu dans des verres en étain

Boire du café noir, broyer du noir, verser la marc dans le siphon en étain
Pisser dans la marre, s'cacher dans l'armoire, tomber du perchoir, les films ont déteint
Bavard sur la forme, avare sur le fond
Les gens font des leçons, les film ont déteint
Les gens sont des cons oublient que convaincre c'est vaincre les cons
Se battre contre rien. Se battre pour tout, défendre le bon

Fidèle jusqu'au bout, un bon petit chien
Prêcher pour le bien, lire sa partition, les écrits bidons, les films ont déteint
Les hommes jouent au prince, sans exception, manipulation, les films ont déteint
Les filles sont des tinpes, les hommes sont des saints, les filles ont des seins, les fissures des cintres, les fissures des filles qui défilent dans nos vies
Des fissures dans le vide qui remplit le trop plein, des produits qui se consomment et puis un jour périment, signer par interim
Penser futur perrein, penser futur terrain, penser propriétaire
Penser à la manière de pas être propre en partant
Penser sexe gagnant, penser amour perdant

J'vois le reflet de mon époque
J'vois mon écran éteint
Perdu comme un môme en l'état j'en suis un
Boire des verres deux par deux comme Gérard Depardieu dans des verres en étain

Les hommes de valeur plus aucune valeur
Le blanc du leurre, les films ont déteint
À l'intérieur, le noir du signe, jouer au simple, les films ont déteint
Frôler les cimes, traverser les ombres, le long des cernes, les films ont déteint
Rêve d'un mauvais songe, rêve d'un passé sombre
Jouer au singe, les films ont déteint
Le cœur d'une veuve, brûlé à vif, y croire sans preuve, les films ont déteint
Y croire sans preuve, non plus jamais

Jeune et hargneux, les films ont déteint
Jaune et mauvais, rire de façade, nouveau départ, même arrivée
Rite de passage, rite de batârd, rite du lit, (han), déjà fatigué
Les arrivistes veulent plus rien faire, que des branleurs, juste profiter
Que des brailleurs, l'essentiel est ailleurs, des religieux païens, des féministes violeurs
Aseptiser le violent puis jouer du violon, les apparences vaillantes et leur mauvaise odeur
Vérités défaillantes que les films ont dépeint pour nous coincer ici dans le même rêve d'ailleurs
Quand on se sent trop mal, on se complait, c'est trop bien
Quand j'me sens trop mal, mes couplets sont trop biens

Quand j'me sens trop mal, mes couplets sont trop biens
Encore un va-et-vient et puis j'aurai le refrain

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