Paroles de la chanson Le Banc par Grand Corps Malade
Auteurs: Fabien Marsaud
Compositeurs: Bab X, Foley Angelo
Editeurs: Sony Atv Music Publishing,Anouche Productions,Soc Sony Atv Allegro Music Publishing France
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Paroles de la chanson Le Banc par Grand Corps Malade
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assis sur ce banc
Une bonne heure ou vingt minutes, le spectacle est absorbant
J'observe les gens qui passent moi je me sens à peine là
J'écoute le vent qui trace dans son murmure à cappella
Rester assis sur un banc, c'est tout un savoir faire
C'est maîtriser les mouvements qu'il faut savoir taire
C'est assumer et afficher son pouvoir de paresse
Le sentir comme une caresse, chasser les crampes qui apparaissent
Moi j'ai de bonnes capacités dans ma force d'inertie
Une bonne heure ou vingt minutes, le spectacle est absorbant
J'observe les gens qui passent moi je me sens à peine là
J'écoute le vent qui trace dans son murmure à cappella
Rester assis sur un banc, c'est tout un savoir faire
C'est maîtriser les mouvements qu'il faut savoir taire
C'est assumer et afficher son pouvoir de paresse
Le sentir comme une caresse, chasser les crampes qui apparaissent
Moi j'ai de bonnes capacités dans ma force d'inertie
Il faut savoir en profiter et lui dire merci
Etre assis sur un banc au beau milieu du décor
C'est être au coeur de la vie mais c'est surtout être en dehors
C'est de cette cachette ouverte que j'observe mon petit monde
Laissant agir à découvert la nonchalance qui m’inonde
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assis sur ce banc
Je regarde les gens pressés et puis ceux qui font semblant
Face à cette scène de théâtre je ne peux plus m'arrêter
Je savoure l'espèce humaine dans son immense variété
J'aime les vieux, les gros, les moches, les grandes gueules et les discrets
Etre assis sur un banc au beau milieu du décor
C'est être au coeur de la vie mais c'est surtout être en dehors
C'est de cette cachette ouverte que j'observe mon petit monde
Laissant agir à découvert la nonchalance qui m’inonde
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assis sur ce banc
Je regarde les gens pressés et puis ceux qui font semblant
Face à cette scène de théâtre je ne peux plus m'arrêter
Je savoure l'espèce humaine dans son immense variété
J'aime les vieux, les gros, les moches, les grandes gueules et les discrets
Les vénères, les beaux gosses, les précis et les distraits
Un enfant apparaît au loin, agitant un petit bâton
En plein combat féroce contre une bonne dizaine de dragons
Il se moque bien des regards dans son délire d’innocence
Et disparaît à toute allure presque aussi vite que l'enfance
Une belle femme rentre à présent dans mon champs de vision
De grands yeux clairs, un regard sûr elle sent le sourire sans raison
Je la regarde quand elle s'approche, elle marche avec délicatesse
Je la regarde quand elle s'éloigne, pour admirer ses jolies tresses
Un enfant apparaît au loin, agitant un petit bâton
En plein combat féroce contre une bonne dizaine de dragons
Il se moque bien des regards dans son délire d’innocence
Et disparaît à toute allure presque aussi vite que l'enfance
Une belle femme rentre à présent dans mon champs de vision
De grands yeux clairs, un regard sûr elle sent le sourire sans raison
Je la regarde quand elle s'approche, elle marche avec délicatesse
Je la regarde quand elle s'éloigne, pour admirer ses jolies tresses
Une autre vient des courses, elle est chargée comme une mule
Le visage fermé, le regard presque aussi triste que son pull
Elle porte tout le poids de la routine dans chacun de ses mouvements
A moins que ça ne soit le poids des sacs, j'extrapole un peu sûrement
Mais regarder les gens passer c'est ne les connaître que vingt secondes
Il faut alors imaginer toute une histoire qui corresponde
Comme ces deux jeunes qui parlent en slave, sûrement des espions russes
Peut être juste deux étudiants en échange erras-mus
Alors j'arrête une minute de pousser mon imagination
Le visage fermé, le regard presque aussi triste que son pull
Elle porte tout le poids de la routine dans chacun de ses mouvements
A moins que ça ne soit le poids des sacs, j'extrapole un peu sûrement
Mais regarder les gens passer c'est ne les connaître que vingt secondes
Il faut alors imaginer toute une histoire qui corresponde
Comme ces deux jeunes qui parlent en slave, sûrement des espions russes
Peut être juste deux étudiants en échange erras-mus
Alors j'arrête une minute de pousser mon imagination
Pour admirer le dernier style de la nouvelle génération
Des jeans slim et des coiffures comme dans les clips tard le soir
J'ai un peu de mal à comprendre, je crois que je suis en train de devenir ringard
Il va falloir que je me relève, il va être l'heure de se retirer
Je jette un dernier regard panoramique pour m'inspirer
Y'a un vieux qui regarde devant et son petit-fils qui regarde derrière
C'est peut être un symbole d'un monde qui marche à l'envers
Je reprends ma route et mes projet et c'est qu'y a du pain sur la planche
On a des années à construire des ambitions sur chaque branche
Des jeans slim et des coiffures comme dans les clips tard le soir
J'ai un peu de mal à comprendre, je crois que je suis en train de devenir ringard
Il va falloir que je me relève, il va être l'heure de se retirer
Je jette un dernier regard panoramique pour m'inspirer
Y'a un vieux qui regarde devant et son petit-fils qui regarde derrière
C'est peut être un symbole d'un monde qui marche à l'envers
Je reprends ma route et mes projet et c'est qu'y a du pain sur la planche
On a des années à construire des ambitions sur chaque branche
Mais chaque fois qu'y en aura marre de se vouloir trop exigeant
Il nous restera ça, un banc pour regarder les gens
Il nous restera ça, un banc pour regarder les gens
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