Paroles de la chanson Invasion par H-Tône
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Paroles de la chanson Invasion par H-Tône
On vient de partout, de nulle part. N'espère même pas nous retenir
On vient fouler tes remparts, tes geôles et ton empire
On est les fils et les filles qui défient les rents-pa
Qu'ont coupé les ficelles et fils. Nous ne nous exilerons pas
On est l'écharde sous la peau qu'a fini par s'infecter
Les chiards sans drapeaux dont ta terre est infestée
On est les schlagues, les clodos, les inadaptés
Les égarés, les clando', les épaves, tous ceux qu't'as raté
La rature, de fait, qu'on nous a collé sur la face
On vient fouler tes remparts, tes geôles et ton empire
On est les fils et les filles qui défient les rents-pa
Qu'ont coupé les ficelles et fils. Nous ne nous exilerons pas
On est l'écharde sous la peau qu'a fini par s'infecter
Les chiards sans drapeaux dont ta terre est infestée
On est les schlagues, les clodos, les inadaptés
Les égarés, les clando', les épaves, tous ceux qu't'as raté
La rature, de fait, qu'on nous a collé sur la face
La fracture ouverte, l'hémoglobine sur l'asphalte
On est ces yeux que t'as crevés et ces poumons qui brûlent
On est de ceux que t'as rêvé de voir pourrir en cellules
On est cette blessure qui pue la gangrène
On est cette plaie sur des tissus, las, qu'en crèvent
On est la tâche sombre au milieu du tableau
On est les rats dont la rage ne songe plus à sauver ta peau
Tu nous verras émerger du fond de tes chiottes
Tu nous verras marcher de la marge jusqu'au pas de ta porte
Nous verras sortir par tes orifices et tes pores
Tes fils étaient borgnes, ils t'arracheront la cornée
On est ces yeux que t'as crevés et ces poumons qui brûlent
On est de ceux que t'as rêvé de voir pourrir en cellules
On est cette blessure qui pue la gangrène
On est cette plaie sur des tissus, las, qu'en crèvent
On est la tâche sombre au milieu du tableau
On est les rats dont la rage ne songe plus à sauver ta peau
Tu nous verras émerger du fond de tes chiottes
Tu nous verras marcher de la marge jusqu'au pas de ta porte
Nous verras sortir par tes orifices et tes pores
Tes fils étaient borgnes, ils t'arracheront la cornée
Nous serons le glas. Les trompettes de la mort
Sûr que nous serons le calme et la tempête. Nous serons la morsure
La cime, qui dépasse de la serre
Mauvaises herbes sans racines qui transpercent la pierre
L'aberration, la déviance, l'hérésie
Nous serons l'opération qui ne fait sens dans aucun récit
Ton cancer, ta calvitie
Plus jamais n'serons l'enfant serf, mais celui qui verse dans le parricide
La pupille d'un œil qui ne voit plus rien
Les familles en deuil de ceux bouffés par tes chiens
Nous sommes la suite et, enfin
Un suicide assisté, en somme, puisque la suite est la fin
Sûr que nous serons le calme et la tempête. Nous serons la morsure
La cime, qui dépasse de la serre
Mauvaises herbes sans racines qui transpercent la pierre
L'aberration, la déviance, l'hérésie
Nous serons l'opération qui ne fait sens dans aucun récit
Ton cancer, ta calvitie
Plus jamais n'serons l'enfant serf, mais celui qui verse dans le parricide
La pupille d'un œil qui ne voit plus rien
Les familles en deuil de ceux bouffés par tes chiens
Nous sommes la suite et, enfin
Un suicide assisté, en somme, puisque la suite est la fin
On plane au-dessus d'toi comme le doute. Comme t'as pas idée
Et on te reprendra tout. Rien à foutre de la charité
Ceux que tu nommeras « fous », « indomptables » et « grossiers »
Il en viendra de partout et ce n'sera pas pour négocier
Il sera trop tard. Comme le temps l'a trop dit
Et aucun de tes costards ne te donnera de crédit
Il sera trop tard. Il fera déjà trop nuit
La nuit sera déjà trop noire à l'heure de nos insomnies
« Putes », « handicapés », « pédés », « trans », « gouines », oui
« Bougnoules », « nègres », eux, tes insultes, ne les comptent pas
Nous sommes la chute de vos idées. Votre petite fête est finie
Et on te reprendra tout. Rien à foutre de la charité
Ceux que tu nommeras « fous », « indomptables » et « grossiers »
Il en viendra de partout et ce n'sera pas pour négocier
Il sera trop tard. Comme le temps l'a trop dit
Et aucun de tes costards ne te donnera de crédit
Il sera trop tard. Il fera déjà trop nuit
La nuit sera déjà trop noire à l'heure de nos insomnies
« Putes », « handicapés », « pédés », « trans », « gouines », oui
« Bougnoules », « nègres », eux, tes insultes, ne les comptent pas
Nous sommes la chute de vos idées. Votre petite fête est finie
Nous sommes tout ce qui vous emmerde. Inadapté. Inadaptable
Il n'y a pas de place nous dans votre monde de fou
Mais il n'est déjà plus à vous. Et, de ce qui vous reste, on prendra tout
Même s'il faut passer sous les coups des flics et leurs bâtons
Souviens-toi qu'au bout, il n'y aura ni oubli ni pardon
Il n'y a pas de place nous dans votre monde de fou
Mais il n'est déjà plus à vous. Et, de ce qui vous reste, on prendra tout
Même s'il faut passer sous les coups des flics et leurs bâtons
Souviens-toi qu'au bout, il n'y aura ni oubli ni pardon
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