Paroles de la chanson Où suis-je ? par Hippocampe Fou
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Paroles de la chanson Où suis-je ? par Hippocampe Fou
Où suis-je ? Serait-ce une chambre funéraire ?
Le silence enlace l'obscurité mais j'ai les idées claires
Il faut qu'je sorte de là, j'étouffe
Je sens un souffle sur mon cou, j'ai p't-être une momie à mes trousses
J'voudrais pas qu'elle me touche, qu'elle me tourmente, ça m'épouvante
C'est éprouvant, faut qu'j'me calme, je m'essouffle
Je respire enfin, extirpé des tripes
De cette pyramide enclin à me questionner en vain
Est-ce un mirage ou un monument défiant le temps ?
Le silence enlace l'obscurité mais j'ai les idées claires
Il faut qu'je sorte de là, j'étouffe
Je sens un souffle sur mon cou, j'ai p't-être une momie à mes trousses
J'voudrais pas qu'elle me touche, qu'elle me tourmente, ça m'épouvante
C'est éprouvant, faut qu'j'me calme, je m'essouffle
Je respire enfin, extirpé des tripes
De cette pyramide enclin à me questionner en vain
Est-ce un mirage ou un monument défiant le temps ?
Un ermitage où s'abritent les convalescents ?
Comment ai-je pu me retrouver dans ce tombeau ?
Seul et sans flambeau, perdu comme Peter Pan dans son landau
J'erre dans ce paysage lunaire
J'entends miauler des chats affamés aux abords du Caire
Ce décor beige et or est d'excellente facture
Je vois des cigognes rejoindre leurs villégiatures
Ont-elles livré des enfants en pâture
À ce monde immature dont les parures rassurent ?
Moi, sous ce ciel azur
Je n'ai pas fière allure
Le réel est un mur
Le rêve, une embrasure
Loin de tout centre-ville
Comment ai-je pu me retrouver dans ce tombeau ?
Seul et sans flambeau, perdu comme Peter Pan dans son landau
J'erre dans ce paysage lunaire
J'entends miauler des chats affamés aux abords du Caire
Ce décor beige et or est d'excellente facture
Je vois des cigognes rejoindre leurs villégiatures
Ont-elles livré des enfants en pâture
À ce monde immature dont les parures rassurent ?
Moi, sous ce ciel azur
Je n'ai pas fière allure
Le réel est un mur
Le rêve, une embrasure
Loin de tout centre-ville
Hors de ma chrysalide
J'avance le ventre vide
J'ignore ce qu'il m'arrive
Mais je me sens revivre
Mes plaies se cicatrisent
Tandis que danse le Nil
Roulent les pyramides
Je rêve éveillé, le jour s'évapore
Chaque seconde est rayée, le présent déjà mort
Un rire énigmatique attire mon attention
Est-il défendu d'goûter au fruit d'son imagination ?
Au bord du Nil où se courbent des roseaux
L'ombre d'un volatile me surplombe, j'ai moins chaud
Mais ce n'est pas l'ombre d'un oiseau ordinaire
J'avance le ventre vide
J'ignore ce qu'il m'arrive
Mais je me sens revivre
Mes plaies se cicatrisent
Tandis que danse le Nil
Roulent les pyramides
Je rêve éveillé, le jour s'évapore
Chaque seconde est rayée, le présent déjà mort
Un rire énigmatique attire mon attention
Est-il défendu d'goûter au fruit d'son imagination ?
Au bord du Nil où se courbent des roseaux
L'ombre d'un volatile me surplombe, j'ai moins chaud
Mais ce n'est pas l'ombre d'un oiseau ordinaire
Apeuré par ce monstre, je fais trois pas en arrière
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